Le Sceau de la Paix

Uriel, un ange prêtre, sorti, le visage accablé par les ans, de la Cité de Zanarkand, qui, après des années d'effervescence, venait de se rendormir. Il partait les mains vides, sans rien, laissant derrière lui les souvenirs de sa vie parmi les Zanarkandiens.

Quelques jours plus tard, Uriel, toujours à son errance, découvrit, sur le sol, un étrange sceau. Alors qu'il se penchait pour le prendre, une vision l'assaillit. Il se trouvait dans une plaine, blanche de tout coté, qui ne se distinguait que par le lumière qui semblait sortir de partout à la fois. A quelques pas de lui apparut une silhouette indistincte, qui irradiait la lumière, à tel point que l'ange dut fermer les yeux. C'est alors qu'il se mit à parler, et sa voix, pareil à la lumière, semblait venir de partout :

« Bienvenue, Uriel.

- Que... qui êtes vous?

- On me nomme Luminae. Je suis le dieu de la Lumière.

- Mais... Pourquoi n'avons nous jamais entendu parler de vous avant?

- Patience. Tu sauras tout en temps voulu. Depuis la nuit des temps, Baal et moi nous sommes livrés un combat acharné, la lutte entre la Lumière et les Ténèbres. Après des siècles d'affrontement, nous avons décidé de faire un pacte. Nous devions chacun nous retirer loin de ce monde, dans des endroits si loin que même les dieux ne pourrait y accéder, en laissant ce monde à son propre arbitre. De ce pacte, résulta l'apparition des cinq races connu, à savoir les orcs, les elfes, les nains, les humains, et les mort-vivants. Mais aujourd'hui, les peuples se tournent vers Baal, et celui ci s'apprête à rompre le Pacte Antique. Son retour, s'il a lieu, entrainera également mon retour. Le problème, c'est que Baal est entouré de fidèles, alors que le peuple de Nawakim ignore jusqu'à mon existence. C'est là que tu interviens, Uriel. Porte la lumière sur ce monde. Ce sceau sera la preuve de mon existence. Trouve les derniers Gardiens de la Paix. Rassemble les sous une même bannière. Nous pourrons alors lutter contre Baal. Va. »

Quand Uriel reprit conscience, il était allongé au milieu de la route, secoué par un vieux paysan, qui tentait vainement depuis une demi-heure de le réveiller.

« Vous vous réveillez enfin! Qu'est ce qui vous est donc arrivé?

- Rien. Je vais bien.

- J'ai trouvé ça par terre, dit-il en lui donnant l'étrange sceau. C'est à vous?

- Euh... Oui. C'est à moi. Merci.

- J'peux faire quelque chose pour vous aider?

- Oui. Ne craignez plus Baal. La Lumière revient. »

Et ils laissa là le paysan médusé, reprenant sa route. Il avait de nouveau un but, et il ferait tout pour l'atteindre.