Diabloca, la diablesse de Nawakim

Elle se reveilla, complètement paniquée....
Elle était enfermée dans le noir!
Elle s'affola, s'agitant dans tout les sens, donnant des coups pour se libérer.

Quelque chose se brisa, au dessus d'elle. Encore au dessus, quelque chose de meuble qu'elle pouvait creuser. Au bout de quelques minutes d'efforts, ses mains ne rencontrairent plus que du vide. Elle s'employa alors à élargir le trou.

Enfin, après encore quelques contorsions, elle émergeat enfin à l'air libre.
Dans un cimetière....

Elle resta un moment interloquée. Que faisait elle là?
Elle s'assit sur la tombe intacte la plus proche pour réfléchir. Tout lui semblait différent: l'air, la lumière, les plantes....
Maintenant calmé, son esprit pouvait réfléchir librement. Brusquement, tout lui revint en mémoire!
Tout, son nom, la tentative osée qu'elle venait de faire......
Et c'était une réussite!!!!!

Elle s'appelait Diabloca , et elle venait des strates infernales. Là bas, son pouvoir était limité. Quand elle avait entendu la rumeur sur de nouveau pouvoir accessibles sur terre, elle s'y était vivement interessée.

Alors, elle remonta à la surface pour se renseigner auprès d'un sage à qui elle cacha sa véritable identitée.

Rien de compliqué, lui révéla le sage, il lui suffisait de mourrir et de renaitre. Evidement, la tentative était risquée, mais si elle réussissait, les pouvoirs qu'elle convoitait serait à elle.

Diabloca se laissa convaincre, et organisa sa mort, et son enterrement. Maintenant, elle avait émergé! De joie, elle porta la main à son coeur, qui ne battait plus.....

Elle se figea.
Plaqua plus fort la main sur son coeur. Rien.... pas le moindre battement.
Elle devint instentanément furieuse. Puis, se mit en route, pour retrouver le sage qui l'avait conseillé... Il allait devoir s'expliquer, avant qu'elle ne le tue.

Au bout de quelques heures de marche , qui n'avaient rien arrangé, à son humeur, elle arriva enfin au chateau que le sage occupait la dernière fois.

Il était tout aussi désert qu'à sa dernière visite aussi, mais la porte principale restait obstinément close.
Qu'à cela ne tienne! Diabloca entrempis de défoncer la porte à coup d'épée. L'épée se révéla plus solide que la porte, et elle put enfin entrer et se mettre à chercher ce lache.
Effectivement, le sage l'avait vu arriver, et devinant son intention à son allure avait préféré faire porte close. Il n'avait pas compté sur la détermination de Diabloca à mettre la main sur lui, ni de la faiblesse de la porte.

Un chateau désert, évidement, ça à l'avantage de n'être pas ennuyer, surtout quand celui ci était réputé hanté, mais ça n'offrait pas, en conséquence la protection qu'aurait donné un chateau occupé.

Quand le sage avait entendu Diabloca défoncer la porte, il avait jugé plus prudent de se trouver une cachette. Malheureusement pour lui, il fini par être découvert et du affronter la colère de celle qu'il avait conseillé.

Diabloca, une fois ce pleutre trouvé, le saisit brutalement par ses vètements, puis lui plaqua la main contre son coeur.
Le sage palit, quand il comprit ce qui n'allait pas.

Diabloca, furieuse, se mit à crier violement après lui:

"c'est ça, ta renaissance? et où sont les pouvoirs promis?!!!!!""

Le sage palissait dangereusement, cherchant quelque chose à répondre avant de passer de vie à trépas, étant déjà à moitié étrangé par la poigne furieuse de la démone, quand il aperçu derière elle quelque chose qu'il n'avait jamais vu.

"vous avez de nouveaux pouvoirs, regardez donc derrière vous"

Sans lacher le sage, Diabloca jette un oeil derrière elle. Et reste interloqué.
Des formes pales et vaporeuses se tiennent derrière elle, sans un mot, mais comme une garde rapprochée. Elle n'a jamais vu ça auparavant.

Elle se retourne vers le sage:

"Qu'est ce que c'est que ça? Qu'essaye tu te me faire croire, encore?"

le sage, croyant sentir sa dernière heure venir, répond en begayant:

" des, des fan fan fantomes. Vous les avez invoqué."


un des fantomes s'avance vers Diabloca

"Ma Dame, nous sommes à votre service, ordonnez et nous obéirons".

Diabloca fut prise par surprise.
Pourtant, il lui en fallait beaucoup pour s'étonner. Son statut de démon lui avait permis de voir tant de chose.
Mais des fantomes, jamais.

Les spectres lui assuraient pourtant qu'ils étaient près à la servir. Elle allait s'en assurer sur le champ.

En désignant le sage, elle ordonna: "tuez ce misérable".

Comme les fantomes s'approchaient pour prendre sa vie, le sage balbutia une prière, mais la démone resta insensible à sa suplique et il passa de vie à trépas dans un gargouilli tout à fait acceptable.

Un sourire cruel alluma son visage. Avec de tels soldats dans son armée, il lui serait facile de conquérir un royaume. Un royame rien qu'à elle, où elle pourait enfin règner en souveraine absolue.

Elle eu un dernier regard pour le cadavre du sage. Après tout, celui ci pouvait encore servir. Avec l'apparition des fantomes, elle avait bien compris qu'elle avait un pouvoir sur les morts. Après quelques tatonnements, elle arriva au but qu'elle recherchait. Le cadavre du sage s'anima et vint s'ajouter au rang des spectres, rangés bien sagement, attendant ses ordres.

Il était temps d'agrendir son nouveau domaine. Elle sortit, toujours suivit des fantomes et du zombi. Elle dirigea ses pas un peu au hazard, ne connaissant pas la région, mais elle n'erra pas longtemps. Bientot, des bruits d'activités lui parvinrent. Ce n'était qu'un misérable village d'exploitation forestière, mais celà suffirait à sa 1ère conquète.
Le notable deu village essaya bien de s'opposer à sa prise de pouvoir, mais il fut vite passé de vie à la mort. Quand les autres villageois le virent se relever pour rejoindre l'armée de leur nouvelle souveraines, ils furent pris d'une grande frayeurs, et , ne resistant plus aucunement, déclarèrent allégence.
Ce n'était que le début, Diabloca en était sure, mais pour le moment, elle était satisfaite. Elle allait enfin pouvoir passer à ses activités favorites, conquérir, tuer et torturer ceux qui oseraient lui résister.....

Le temps avait passé , et le domaine s'était agrandit de façon satisfaisante.

L'armée avait grandit aussi, avec les habitants tués au combat quand ils tentaient de résister, ou quelques prises dans des cimetières.

Quand la diablesse atteignit la mer, son coeur s'apaisa, pour la première fois.
Il faut dire qu'elle n'avait jamais vu la mer. L'immensité de l'océan la rassura, ainsi que le murmure incessant des vagues.

Diabloca se fit construire une résidence secondaire au bord de la plage, puis quand tout fut prêt, décida de visiter un peu la terre sur laquelle elle se trouvait.

Elle parti un matin, au petit jour, longeant la plage le plus possible, faisant parfois halte dans des villages ou dans une auberge d'un autre seigneur.

Elle s'aperçu ainsi qu'elle était sur une ile, et que de nombreuses seigneureries y avaient élu domicile, se faisant la guerre ou s'alliant selon le caractère de chacun.

Il était grand temps de rentrer pour surveiller son domaine. A son retour, son intendant lui tendit une missive qui se révéla être une invitation à rejoindre une guilde, la cité de Zanarkand.

Diabloca décida d'accepter, elle ne les connaissait pas, d'ailleurs, elle ne connaissait personne, mais comme elle s'était piqué de faire du commerce, elle trouva qu'il était grand temps de faire connaissance.

Elle resta quelques temps à la cité, magnifique. Mais l'apaisement de son coeur ne dura pas. La cité était certes belle, et les seigneurs sympathiques, mais il lui manquait quelque chose.

Avec un regret, elle quitta la cité, pour se retrouver de nouveau seule.

Elle erra quelque temps, seule la plupart du temps. Les gens du commun la fuyait en général, ou la montrait du doigt et chuchotait dans son dos.

Diabloca ne le savait pas encore, mais c'est aux cours de ces errances qu'elle allait rencontrer la personne qui allait changé le cours de son histoire Dakimienne à tout jamais.

Et ce fut tout à fait par hasard qu'un jour, au détours d'une ruelle d'une citée commerçante qu'elle tomba nez à nez avec un mort vivant, grand, squelettique, et pour tout dire, fort charismatique.

Elle fut stupéfaite de son assurance, c'était bien la première fois qu'elle croisait un mort vivant en pleine citée. Surtout avec tous ces elfes dont la plupart détournaient la tête avec dégout, ainsi que les rares nains. Les humains les dévisageaient avec un mélange de dégout et de curiosité, tout comme les orcs.

Diabloca se rendit compte que le squelette la dévisageait avec attention. Alors, elle lui rendit son regard avec un air de défit.
Il éclata de rire, sans doute cela lui plut il. Il lui dit son nom, Jagdpanther, et l'invita dans sa guilde, elle n'hésita même pas et accepta.

Quelques jours après, elle arriva devant l'entrée du chateau des Wersats, montra son invitation aux gardes, entra et s'installa.

Au premier abord, la citée lui sembla calme, mais le temps que les Dames et Seigneurs membres arrivent, tout changea et elle se retrouva au projeté dans un univers de joyeux bazar ambiant.

Il y avait de tout, des elfes, des orcs, des humains, et même une elfe noire, et quelques autres mort vivant, et tous parlaient ou se chamaillaient en même temps.

Le choc de la surprise passé, elle s'avança parmi eux, et tandis qu'elle faisait connaissance, elle remarqua un Seigneur particulier.

Au premier regard, rien ne le distinguait des elfes ordinaires. Pourtant, quelque chose dans son regard, dans sa voix, enfin, elle ne savait pas trop.

Ce seigneur avait quelque chose de différent. Pour la première fois, elle était troublée. Elle était curieuse, et elle se renseigna, le plus discrètement possible de qui il était.

Diabloca fut agréablement surpris d'apprendre qu'il était en fait un démon. Voilà donc ce qui la troublait.

Elle n'arrivait pas à admettre qu'il n'y avait pas que ça qui la troublait. Le seigneur Ubris avait touché son coeur mais comme c'était une sensation nouvelle pour Diabloca, elle fut un moment pour comprendre ce qui se passait.

L'attirance fut mutuelle. Elle dura quelques années, le temps qu'une fille naisse. Malheureusement, quelques temps après la naissance de cette enfant miraculeuse, son amour disparu.

Elle le chercha, semblable à l'ombre d'elle même. Un autre coup rude fit qu'à la même période, le chef des Wersats se retira en méditation.