Lapin duroin

L'histoire commence souvent par un "il était une fois dans un pays lointain, très lointain", non ? Pas toujours,
Et pourtant ses débuts furent un peu de cette sorte.Elle naquit de parents inconnus dans un pays lointain, ravagé par des guerres perpétuelles intestines et fratricides .
Elfe blonde, gracile, faible, et surtout inconnue, étrangère dès son arrivée et ses premiers pas sur cette terre, au millieu d' Orques,d' Elfes des bois, d'Elfes Noirs,(sa race), d'Humains, et autres Nordiques furent difficiles..Des guildes de guerriers, de mages , de maisons de commerce et même des prêtres de différentes religions qui s'entrent-déchirent.

Ce pays était à la recherche d'un Dieu ou d'un roi selon la période.Elle s'était toujours demandée pourquoi ces gens avaient eu besoin d'elle.Au cours de sa progression ses qualités intrinsèques se développèrent en même temps que la pression et la rage de ses ennemis.De même, sa réputation et la difficulté des quêtes qui jalonnaient son parcours guerrier.
Elle devint tour à tour Archimage, Grande prêtresse, Chef de Trois Maisons et Tribus différentes,Guerisseuse . Dispendant les soins aux necessiteux et n'hésitant pas face à un choix de vie et de mort.

Mais ce qui la motivait surtout ,dans ce monde c'était de savoir que les paysages magnifiques qu'elles traversaient lors de ses quêtes allaient être préservés.
La beauté des lacs d'un bleu profond , avec le frissonnement léger des vaguelettes aux abords.Le ciel aux couleurs assorties, quelques nuages pour apaiser sa luminosité un peu crue.
Puis des montagnes enneigées avec quelques chevreuils dont le museau se devinait à l'orée d'un bois.Des forêts humides et denses d'une vie intense, cachée et délivrée peu à peu au fil de l'effleurement d'un regard.C'est dans ces lieux un peu magiques qu'elle rencontra Licorne, blanc annimal, le poil vif et luisant, qui se rendait d'un pas léger vers le flot bouillonant d'une rivière. Les sabots d'airain, la crinière avait une couleur aussi pâle et lumineuse que les flocons de cristal au premier jour.
Mais son regard se porta sur aussi des terres volcaniques d'un rouges sombre,noires de coulées balsamiques, transpercées de coulées de laves rouges sang , avec un air chargé et grisé de cendres , de débris et de roches divers, ou elle dût vaincre les monstres les plus puissants et sordides.Les terres Noires, arides, assechées de soufre déteignaient sur les êtres et les monstres qui y vivaient.Elle faillit y laisser son coeur et son âme.

Tout cela avait profondément modifié l'être plutôt frèle qui avait laissé ses pelures dans son...vestiaire, à défaut.
Et s'était dit : d'accord, maintenant que le monde est suffisament organisé, et délivré, que vas-tu faire de tout ce temps libre ? Tes parents n'étant plus là pour te guider, surtout ne te laisse pas aller à l'abandon, toi qui adonné ta vie pour les autres.
Et, cette fois-ci, elle se mit à chevaucher Licorne ,faisant confiance à l'instinct de celle-ci.L'animal ne s'arrêta qu'au bout d'un très long voyage, et la laissa, lasse et fourbue, sur ces terres de Nawakim. Chatelaine, d'un tout petit royaume, pourquoi-pas ?

Le poids du monde sur les épaules des autres, quel bonheur. Mais sur ces terres plus civilisées, les règles de vie lui étaient parfaitement inconnues. Au détour d'un chemin, elle tomba, littéralement, sur un valeureux guerrier qui etait là pour le bien des terres, des iles , de Dakim.(Peut-être était-il à la recherche de popularité, je ne connais pas le trèfond de l'âme humaine). Il lui dit cependant,(ayant fait semblant de ne rien remarquer), après l'avoir jaugée d'un coup d'oeil vif et rapide : " puisque tu as l'air si égarée, jeune Elfe, viens et construis ton domaine non loin du mien, je serai ton guide et tu deviendras ma protègée".

C'est ainsi qu'elle fit connaissance du meneur d'homme, chef de file de la guilde des Wersats dont elle est membre actuellement. Licorne , son fidéle
animal, s'approcha de lui, le flaira avec suspicion , puis se retira dans le champ le plus proche. Sa compagne de route était entre de bonnes mains.
Maintenant, lui fit-elle comprendre, tes cartes sont dans tes mains.

Le rôle de châtelaine à suveiller la pousse des arbres de ses vergers ne suffisait pas à son bonheur. C'était calme, trop entre les séances d'entrainement de maniement de hache et surtout d'épée. Elle avait engagé un homme à tout faire, qui lui servait de maître d'hôtel et de cuisinier, de palfrenier , d'instructeur et même d'instructeur. Mais quand-même, il était du genre silencieux, très avare de parole.Il lui avait apris, entre autres mouvements, à tailler , avec la pointe de la lame Titane, les jeunes pousses trop entreprenantes de ses mirabelliers.
Catos, lui demandait-elle souvent pendant l'entraînement, "voudrier-vous seller un cheval et m'accompagner pour vous délasser?" Et la réponse qui fusait était invariablement du genre "Madame, les tâches qui m'incombent sont suffisement prenantes, je ne serais pas un bon employé si je manquais à celles-ci ." Et le Vendredi : "Madame a , une fois de plus , oublié mon jour de repos !"

Heureusement, ses amis étaient bien occupés par ailleur. Une guerre avait cours sur son île, entre certains membres, mais située où elle l'était , cela n'avait pas beaucoup d'importance, trop petite pour être ciblée.

Quoique, par un bel après-midi,un Mercredi des plus ensoleillés, Catos arriva en courant , la réveillant dans sa chambre.Eh, oui, les besoins de faire la sièste arrivent même aux meilleurs !
"Réveillez-vous vite, Madame", lui dit-il s'approchant de son lit, puis en parlant un peu plus fort :"votre domaine est attaqué par votre voisin".
Un peu ensommeillée, enfila sa cotte de mailles , pris ses bottes et se rendi vite-fait vers ses écuries en grommelant "Quelle mouche l'a piquée, je n'ai jamais eu à faire à lui", "nos rapports ont toujours été neutres "
"Ce n'est pas la place que je prends, d'ailleur..." Puis aussitôt "Zut, je viens de faire amènager mes nouveaux bâtiments, et c'est déja une ruine..."
Regardant les troupes de l'envahisseur, trois fois plus imposantes que les siennes, et sentant la catastrophe arriver, elle décida.... de déménager. Ni une ni deux, envoya plusieurs pigeons voyageurs pour demander de l'aide, s'aprocha de Licorne pour pouvoir repèrer un autre endroit et laissa le soin à Catos et au reste de ses employés de faire le nécessaire.
Grande chance, durant sa course, reçu une réponse par faucon lui conseillant de venir vers ses amis, qui pourraient la protèger si nécessaire.
Le soir même, elle était auprès d'eux. Quelles pertes, tout était à refaire, quelle plaie !

C'est après cette période qu'il fut décidé d'une guerre par son Ami. Elle échangea donc protection contre provisions. C'est aussi là qu'elle apris que plusieurs bals allaient avoir lieu au sein de la guilde. Des soirées, des mariages... L'occasion de s'amuser un peu.Peut-être plus ?
Elle ne connaissait pas grand-monde, se contentant d'observer. Se créant des occasons, plutôt ratées. Elle n'était pas douée pour amorcer une conversation, ou peut-être faisait-elle fuir ?Après moultes hésitations et un bon camouflet, elle se décida à se rendre vers le bar( durant l'une des fête où elle était conviée) auprès d'un Orque puissant, qui, à son grand regret, faisait plus honneur aux tonneaux de rhum qu'il fournissait qu'aux convives ci-présents. Elle se doutait bien, au regard qu'il lui accorda qu'elle allait encore aller aux oubliettes. Et pourtant, vu le temps resté avec elle, les danses passées ensemble, une étincelle, s'était produite.Et même un peu plus. Il devint son fiancé.

Son fiancé : polis, courtois mais partis sous d'autres cieux, puis silence ... et encore silence.
Déprime, plus envie de rien ... plus rien ne l'atteignait, elle passait des heures dans son verger à regarder ciel et étoiles , pourquoi ?

Même ses amis ont disparu ou évolués, se sont dispersés...des heures...des secondes...

Dans ses souvenirs , elle avait bien eu un Mentor, avec lequel elle s'entraînait régulièrement, disparu sous d'autres cieux ou plutôt ... lors d'un pique-nique à checher du bois, la nuit , sous l'orage, sa torche, même lui...
Depuis elle tourne et retourne et encore. Elle a bien essayé d'aller en ville pour ses potions mais elle n'avait plus goût à rien...
Ses amis de l'époque dispersés eux aussi.

Ce grand pique-nique qui devait être une fête, pour un grand mariage...
De la Douce Promise, plus de nouvelles; les Guerriers compagnons de routes, éparpillés sur les chemins , les intendants, les conseillés du Chefs se sont trouvés sans âme et s'entre-déchirent....

Il était temps de trouver autre chose.

Pourtant, une Dame , plus avisée que les autres lui avait dit, "si tu te sens perdue, viens donc faire un tour dans nos montagnes, l'air y est plus frais et il te fera peut-être oublier tes bleus à l'ame..."
Elle ne la connaissait pas beaucoup, l'ayant croisée dans les couloirs de la guilde, sachant simplement qu'elle était là. Leur rapports courtois et de bon alloi.

"Tu pourra peut-être avoir un nouveau départ ?"

"J'accèpte avec grand plaisir, mais saches que... j'ai encore pas mal de vague à l'âme et qu'il me faudra beaucoup de temps pour chasser mes démons intérieurs" . "Quel sera mon rôle ?" "Aucun pour l'instant, ta présence nous suffira et quand tu sera prète... tu le sentiras bien !"

Comme prévu, elle fut là sans l'être, remarquant très peu autour d'elle, croisant des visages en oubliant leur nom... Le Printemps s'achevait et la seule bonne nouvelle était... la future arrivée de 5 petits bouts de choux dans la guilde ... du renouveau...

Avec l'arrivée du soleil, coincidence ou pas cette année , tous les vergers ont donnés leur plus beaux fruits, les plus beaux vus depuis des années ... comme pour appronfondir les changements qui s'opéraient. Et peut-être que grâce à eux, elle se mit à oublier et accepter...

Se rendit à confesse... ou plutôt non, elle alla voir son ami Prètre pour lui demander des conseils, le soir.(En fait, c'est lui qui lui a suggéré sa candidature dans sa nouvelle guilde).
"Vois-tu, plus je réfléchis à ce que je vois et ce que j'entends plus ... j'ai mal à la tête!"
"Je n'ai pas de médicaments pour cela dans mes potions mais aurait-tu des solutions pour mieux communiquer avec mon âme ?"
"Non, mais un peu d'exercices le soir te ferait peut-être du bien, je suis un spécialiste en arts martiaux."Et dans le même temps, tu pourras remettre tes idées en place." " Et tu verras, ce peut être de bons remèdes ".

(NB : Certains faits cités dans ce récit cités sont antérieurs à ceux du post d'hier, mais il m'a fallu un peu plus de temps pour mettre mes idées en place).

Elle mit un temps fou à progresser, les terres sur lesquelles elle se trouvait , le chemin qu'elle avait décidé de prendre étaient difficiles, apres et rudes. Si seulement elle ne se sentait pas seule...
Son Confident avait beau la faire parler, elle n'arrivait pas à ordonner ses gestes , elle se sentait gauche. Mal a l'aise dans sa nouvelle guilde.

"Tu est aussi un peu ingrate," s'avoua-t-elle. "Trop timide sans doute pour oser demander par elle -meme..."
Après le départ de son fiancé, son moral avait fait une chute spectaculaire; un peu comme l'hiver glaciel qui sévissait.
Spontanément, un ami est venu et lui a dit "Tu trouvera avec moi une présence de tous les jours""Il suffit que tu viennes me trouver, et je serai là pour te seconder... "J'ai déja un mentor, que peux-tu faire de plus ?" " "Tu as l'air au plus mal, tu vois bien qu'il a de la gestion, de l'intendance plus sérieux que toi "." Il a une campagne de guerre en cours, il se fiance et a des préparatifs de mariage... " "Je ne peux que me répèter..."
Bon, d'accord... "Saches que je n'ai , de mon côté rien a offrir ni te donner et que ... tu pourrais ne pas apprécier..." .Sur ce, elle retourna d'où elle venait, en remerciant le ciel du Chevalier servant arrivé au bon moment.
"Sa présence fut bénéfique", dut-elle reconnaître, "tu n' a jamais récupéré autant en si peu de temps."
Apparemment , le long travail commençait à évoluer bénéfiquement. Elle arrivait à penser aux paroles prémonitoires qui revenait comme un guide :

"Quand tu sera prète, tu le saura"...

Un après-midi, alors qu'elle était en train de se promener chez ses amis, elle se rendit compte que , et bien ma foi, l'aide de ceux-ci était bénéfique. La chasse nocturne lui était d'un grand secours.
Elle se mis à accepter un travail, qui lui voir le chemin parcouru et mieux remarquer les membre de sa guilde.

Du coup, elle se mit à participer aux combats réguliers de l'arène où elle pu prouver sa valeur... fort nulle au demeurant, sa magie ne lui étant pas d'un grand secours: il faut de la force et de l'endurance; et elle était trop épuisée trop rapidement.Les autres prétendants avaient aussi plus de chance peut-être ? Seuls les encouragements de part et d'autre ( dont ceux de sa Chef) la firent bouger...la rapidité n'était point non plus une de ses qualités.Dans ce lieu elle fit une rencontre... qui ... des plus inattendue et peut-être que le hasard lui a été plus bénéfique cette fois ?

Elle se rendit plus souvent en ville et sur les marchés, où ses échanges furent plus constants. Son ami Chevalier lui présentait toujours plus de nouveautés, toujours à l'affut des meilleurs équipements.Grâce à eux, elle devint plus forte qu'elle n'aurait pu l'être durant ses parties chasseresses.

Elle se mis à entretenir plus de relations avec une Dame toujours présente dans la guilde, hôtesse hors pair, toujours le mot pour rire et le coeur à portée de main. Cette Dame lui avait même prodigué de judicieux conseils pour la finition du décort de sa maison. C'est avec une grande tristesse qu'elle a apris son départ de la guilde. (Elle se doutait de la venue de humhelfes au monde mais pensait que nos locaux contenaient une nurserie, que la future Maman n'a pas du trouver à son goût).

Son domaine était florissant : elle avait réussi à l'étendre jusqu'à la mer. Ses productions, ma foi, pouvaient suffire à la nourrir et même à aider ses proches ... Que dire d'autre. Qu'elle n'avait aucune âme de commerçante ! Ni même celle d'une guerrière affirmée.
Au cours d'une de ses visites dans les couloirs qui lui devenaient familiers, elle vit donc ce qui serait son premier emploi : nounou... elle qui n'avait jamais eu d'enfants ni même l'occasion d'en avoir. Et en plus , ils étaient si vivants et joyeux ! Ils lui rappelaient tant ses meilleurs moments du passé... qu'elle accepta et fut du mieux qu'elle pu( à son humble avis, elle était toujours un peu dépassée , trop lente...) (mais les échos d'autres points de vue étaient toujours plus bienveillants.)
Le soir après ses longues parties de chasses, elle apréciait beaucoup de flâner dans les locaux de la guilde. Elle se rendait dans la taverne pour boire, déviser avec les amis.Se mit à côtoyer les Sires , noua aussi plus de relations avec une Dame qui pratiquait l'élevage de montures les plus diverses et variées. Grâce à elle, sa Licorne pu, tel un Phoenix , renaitre de ses cendres. Non seulement cette Guerrière s'occupait d'elle, gérait son écurie, mais aussi tenait la bibliothèque et la salle de cinéma commune où chacun pouvait se distraire à volonté. Elle se demandait d'ailleur où elle puisait tant d'abnégation. C'est ici, dans ces dans ces locaux ouverts à tout heure qu'elle se mit à écrire un roman avec une Demoiselle, dont la compagnie lui plaisait beaucoup. Et que, ma fois , se prit d'amitié avec ce Jeune Elfe, qui était souvent avec elle

Ca y est, les tartes pour les jeunes et les autres étaient cuites. Pas trop grillées pour celles salées (un peu de crabe géant, de peau de chauve-souris et de dards d’abeille pour la décoration), un peu plus dorées pour celles du dessert (du jus de citrouille, du blop et un peu de spectre mauve, couleur agréable). Catos entra dans la cuisine et lui demanda de se dépêcher, l’heure tournait et les jeunes enfants réclamaient leur maman... qui s’était absentée pour ses rendez-vous ministériels. Elle lui avait laissé le nécessaire, mais n’avait pas prévu le repas des nounous. Les enfants sous la garde d’une amie, Dame Lapin avait eu vite fait de retourner chez elle pour compenser les manques.

Il avait préparé tout un bric à brac de meubles dénichés au grenier et qui jusqu’à présent ne servaient plus.
Comme ce tonneau dont l’usage s’était perdu qui une fois lavé, récuré et blanchi serait munit d’une nappe blanche et servirait de table. Ce matelas qui une fois aéré pourrait servir convenablement.Elle avait hâte de retrouver ces enfants, dont la vitalité, le goût de la vie l’étonnait elle-même. La maman avait tellement de mal à concilier vie professionnelle et personnelle qu’elle lui avait confié ceux-ci … jusqu’à leur garde chez le papa, qui habitait dans un château fort éloigné.
Quand la charrette attelée de cinq coutoreux fut prête, elle confia le château à Justin, embauché pour l’occasion. Il faisait office d’intendant. Depuis son dernier déménagement, les mines du château avaient bien grossi et les entrées de celles-ci commençaient à se repérer de loin. Les vergers avaient tellement prospérés qu’une taille de grande envergure s’imposait. Et sa présence répétitive dans les locaux de la guilde y était pour quelque-chose aussi.
Quand elle descendit de Licorne devant le perron de la nurserie, Les cinq marmots venaient de se réveiller. Catos pris le relais de son installation et elle des repas. Elle se sentait prête.

Un peu plus loin dans les couloirs l’attendait son ami Elfe qui vit ces changements. Il s’approcha d’elle et lui demanda : » vous savez, votre attitude avec les jeunes montre votre savoir-faire. » « Je vous vois toujours dans la bibliothèque » « Seriez-vous intéressé pour écrire vos mémoires ? » « Je n’y avais point songé voyez-vous, cela demande temps et inspiration » « « Temps et inspiration ? Avec votre permission, ils sont à côté de vous … ? »
« Vous vous proposez ? » « Il vous faudra être présent plus qu’un autre pour me guider…. »
« Je ne suis pas contre cette idée…. »

Un pas à gauche, un à droite, milieu puis arrière et on recule encore…. Et puis c’est le bon moment … et le coup partit tout seul… un peu d’expérience et une bonne perte de points de déplacement envolée… et finir avant dernière…
« Chèrement gagnée ma place à l’arène », « Je suis contente d’avoir été 28ième mais pour l’apport …non merci ! » « je ne suis qu’une humble Elfe Noire … » « Comment faites –vous si bien ces combats ? » « « Avec pas mal de dextérité et un doigt de douceur » « « Eh bien cela vous réussi mieux qu’à moi !! »

C’est en ces termes que la conversation matinale eu lieu ce matin. Dame Lapin voulait parler de l’événement qui tenait la vedette en ce moment. De nombreux protagonistes montraient leur force, leur courage, en se mesurant entre eux. Son ami n’osait pas se moquer … bien qu’il aurait pu. Il décida plutôt de l’aider à s’entrainer dans celle.ci.

Les jeunes étaient retournés chez leur père ; elle avait plus de temps pour flâner maintenant. Son ami lui offrit son bras pour la mener à la bibliothèque de la guilde. »«Comment avancent vos mémoires ? » « Eh bien vous savez quoi ? » « Je manque réellement d’imagination, en ce moment, pour les faires » « Ce ne seraient pas réellement des mémoires mais un ramassis de sensations diverses et variées. » « Je manque cruellement de cohérence… » « Mes idées vont te viennent dans ma tête mais elles ne restent pas longtemps… »
« Voyez par exemple ces jeunes qui veulent progresser si vite, ce sont de vraies flèches… si filantes qu’on ne les revoit plus. » « Notre chère collègue Présidente, Dame Aëlyssandia elle aussi a rejoint d’autres cieux… » »Elle fut généreuse et nous allons la regretter… enfin moi au moins… »

Ils s’installèrent près d’une table basse, où étaient déposées des photos de mariage… « Je pourrais parler de cela aussi, de la venue de nouveaux membres dans notre guilde mais je ne saurais comment introduire ce chapitre… » « Corolairement, il faudrait souligner le départ d’autres … » « Mais dans l’ensemble, je la trouve très bien, et surtout on s’y sent bien, c’est important, vous ne croyez pas ? »

Elle se leva, se dirigea vers l’ancienne cuisine des locaux pour préparer une boisson. Elle les tenait de son Chevalier, qui avait toujours des recettes étranges mais réussies. A petite dose, le jus de Basilique ou d’Ecaille de Dragon doivent se boire, quoi que n’égalant pas la boisson préférée de son ami, le Saké. Un dé à coudre lui suffira. « Hum, parlons plutôt de cette nouveauté qui doit se jouer dans peu de temps et où vous êtes inscrit … » « Ce nouveau jeu m’a l’air intéressant… » « Y participer, moi, je manque tellement de stratégie…je préfère que vous m’en parliez… »

Elle se mit à fréquenter la Taverne de Dame Barbie le soir, pour faire connaissance avec Nawakim. Apprit à mieux connaitre ses amis de guilde, parrainée par son ami l’Elfe. Elle se mit à vaincre se timidité, toujours soutenue par celui-ci. Parcouru plusieurs iles et leurs commerces dont Startguild, Agrikim et Wakim ou elle pratiqua régulièrement la chasse et les visites de grottes.

Un dimanche matin, elle sortit en courant de celle-ci, puis pour se diriger plein Sud-est sur son ile ... et préparer une fois encore un déménagement possible.
Le vieil adage dit "les événements se suivent et ne se ressemblent pas "mais la réalité est toute autre... Un état des lieux et ...
Une fois de plus elle devait faire face aux attaques d'un voisin pressé d'emménager sur son coin de verdure. "Non, cela suffisait».

Sa guilde venait de passer haut la main la première poule de Guerre, heureusement. Et à ce propos, la deuxième poule ... était plus étalée...


Elle put de ce fait recevoir le soutient pour faire face à cet assaillant. Elle s'armât précipitamment .Un mois plus tard, tout rentrait dans l'ordre. Décidément, elle qui ne faisait pas de mal à une mouche...

Ses locaux eurent la visite d'un personnage éminent, un joueur qu'elle n'avait pas croisé depuis longtemps. Et qui elle ne s'en doutait pas allait changer son destin une fois de plus. Son niveau n'avait d'égal que son caractère. Il allait emmener avec lui nombre d'adeptes. D'abord son Soigneur -Confesseur attitré, un ami à elle et... ce fut son tour aussi...

Elle essaya bien de faire sans lui mais les soirées sans chasse ni méditations ne lui convenaient plus. Après moultes réflexions et beaucoup de peine et de tristesse (elle s'y sentait comme un poisson dans l'eau pourtant et y laissait de nombreuses connaissances) elle suivit son Prêtre sur le chemin de Compostelle. Puis dans de nouveaux locaux.

Le premier jour, elle frappa à la porte et fut surprise de la voir s'ouvrir si rapidement... Les locaux neufs, les amis connus, accueillants et un calme... qui convenait parfaitement à un couvent. Apte à la réflexion, au développement personnel, et au jardinage.
Quelques semaines durant, elle se mit à jardiner, pensant à son départ (précipité).Au fil du temps, elle continua ses visites à cheval chez ses amis.
De nouveaux arrivants dans la guilde, cela fait du bien à tout le monde .Puis un pigeon d'une personne particulière, dont elle avait fait la rencontre auparavant, en sa propre demeure. Son message demandait à avoir des interlocuteurs corrects, et ce serait parfait si elle le devenait.
Elle hésita beaucoup avant d'accepter mais bon, pourquoi pas ? Elle avait surtout peur de ne pas être à la hauteur de cette tâche ...

Les sources du récit s'étant tarries, je me vois dans l'obligation d'arrèter là les récits.
Je remercie aussi les lecteurs d'avoir prèté attention à ceux-ci jusqu'au bout .