Corby, le verre de bière en main, monte sur son caillou et se met à chanter :
Sapristi, nom de nom, que le grand croque me cric
Qu'on me coupe illico, tous les poils de ma barbe
Aussi vrai qu'on m'appelle Capitaine Corbyk
J'ai quelques rhum en stock et de fameux calva.
Tonnerre de Brest, mille milliards de mille sabords
Faites verser le rhum, qu'on lâche les chiens à bord
On va faire un raout aussi sûr que c'est sûr
Tout le monde sur le pont, donnez toute la voiture.
Doryphores à roulettes, ostrogots, triples buses
Anthropopithèques a la graisse de cornemuse
Bougres de cornichons, poutre de protozoaire
Du vent, de l'air, au large, allez ouste, poussières.
Arrière anacoluthes, espèces de coloquintes
Hors de ma vue babouins, extraits d'ornithorynque
Tant que je suis patron, parole de cachalot
On fera le bousin à bord de ce rafiot.
Dussé-je pour cela hisser pavillon noir
Devenir un forban, me conduire en barbare
Je boirai, sacrebleu, jusqu'à ce que je sois vioc
Ce tonnerre de Brest, vieux rhum de sinoc.
Haro sur la guimauve, sus à la confiture
Jetez-moi à la baille toutes ces épluchures
Cloportes, mouches à miel, poubelles, méduses, vermines
Tremblez car la moutarde me monte à la narine.
Du rhum, du rhum, du rhum, du rhum, du rhum parbleu
Du rhum en majuscules au rhum à qui mieux, mieux
Balancez la purée, mettez toute la gomme
Je veux de l’eau-de-vie, à tomber dans les pommes.
Timonier à ton poste, canonniers à vos pièces
La barre à tribord toute, paré à l'abordage
J'y laisserai s'il le faut, toute la peau des fesses
Mais je veux s'il me plaît brailler comme un sauvage.
Nom d'une pipe en bois que le grand croque me croque cric
Aussi vrai qu'on m'appelle le Capitaine Corbyk
Tant que je suis patron, parole de cachalot
II y aura du rhum à bord de ce rafiot.
Une fois sa chanson terminée... Corby repars, sabre en main pour trouver des adversaires à combattre.