L. P. D. C.

ligue protectrice des coutoreux.


Gizaos s'approcha du centre de la place, trouva une caisse qui trainait. La positionna face à la foule, monta dessus et s'adressant à chaque passant, d'une voix claire et posée :

Seigneurs, gente dame, j'en appelle à votre sens du patriotisme, à votre bon sens, arrêtons ce massacre.

Beaucoup d'espèces sont menacées sur Nawakim, chaque jour le massacre continue.
On ne peut se permettre de laisser une telle infamie perdurer plus longtemps!

Pour la sauvegarde du coutoreux tous ensemble, à l'heure où je vous parle, certains encore continuent de les exterminer en vue d'obtenir cet objet si précieux qu'est LE BOUCLIER, cet équipement mythique qui anime toutes les passions. Toujours s'enrichir, quand cette folie prendra t elle fin ?

Je vous le dit à haute voix, la préservation de la nature doit être une priorité, halte au génocide!
Soignons les espèces, la nature nous le rendra, les Dieux seront plus cléments. Ils voient tout, et surtout d'un mauvais œil que les seigneurs profitent ainsi de leurs créations dans le but de s'enrichir individuellement au mépris du reste!

Non seulement les coutoreux sont massacrés, mais chaque jour, leur espace diminue peu à peu, les forêts remplacées par l'industrialisation, les forges poussent comme des champignons, les aciéries grignotent chaque jour un peu plus de forêt.
Que chacun plante un arbre pour sauvegarder leur biotope.

Elle lança son regard sur la foule éparse, sur la place sentant bien que les coutoreux n'étaient pas la préoccupation principale des seigneurs déambulant par là.

Lequel d'entre vous aura assez de courage pour faire un pas en avant à mes côtés et dire STOP!

Signons la pétition de sauvegarde des espèces, et ensemble préservons l'environnement!


Pour un développement en harmonie avec la nature, pour des royaumes plus purs, plus beaux, pour un écosystème valorisée et une nature respectée, ensemble, levons nous et déclarons :

Citation :

Moi Gizaos m'engage à respecter les coutoreux et dit STOP à leur massacre!

Ederar flânait dans l’oratoire politique dans le but de glaner quelques informations sur les prochaines élections, quand il vit sa chef montait sur une veille caisse en bois.
Cela l’intrigua et il s’arrêta pour écouter se qu’elle avait à dire. Pendant son discours, l’elfe remarqua que la cause défendu ne semblait pas intéresser grand monde. Les gens passaient devant elle sans prêter une grande attention à ses paroles.
Pourtant il fallait bien reconnaître qu’elle n’avait pas tord. Lui-même qui avait quelque peu arrêté la chasse, avait remarqué que les troupeaux de coutoreux ce faisait de plus en plus rare ces derniers temps. Lorsqu’elle eut fini son discours, Ederar l’acquiesça. Dans son esprit, tout était clair. En effet la cause était juste mais trop restrictive. Il fallait également penser aux autres créatures. Les gargouilles, n’était-elles aussi menacées ... .
Il s’avança alors pour ce mettre à ses cotés. Il évita de monter sur une caisse pour ne pas paraitre plus grand qu’elle. C’est qu’elle avait pris la grosse tête la chef ces derniers temps.

- Seigneurs et dames, Chasseurs et chasseresses, écoutez moi s’il vous plaît.

Je voudrais dire que je pense que Gizaos à tord. Oui elle a tord de limiter son discours aux Coutoreux uniquement.

Certes, il s’agit d’une espèce qui disparaît mais ce n’est pas la seule. Que fait on des gargouilles qui se font massacrer par centaines pour leur perles vertes ? Que fait-on des scorpions que l’on chasse jusqu’au fin fond des grottes les plus obscures pour leur Telsons ?

Oui je le dis, il y a un réel danger pour la biodiversité sur nos iles. Regardez sur vos domaines, petit à petit, certaines espèces disparaissent pour laisser place à d’autre plus puissance.

Et le résultat, que pensez vous qu’il va être ? Il va être une réduction du nombre d’espèces et le ne trouvera bientôt plus sur nos iles que les quelques espèces qui sont suffisamment puissantes pour résister aux attaques des chasseurs.

ALORS JE LE DIS : MOI EDERAR, JE M’ENGAGE A RESPECTER LES MONSTRES ET JE DIS STOP AU MASSACRE.