Question de principe

Plusieurs jours plus tôt…..

La journée avait été calme. La soirée se faisait fraiche. Le ciel était dégagé et la nuit allait surement être très froide.
La sentinelle de nuit venait de prendre son poste. Se préparant pour la longue nuit qui l’attendait, elle préparait son camouflage pour guetter les plaines aux nord-est du domaine tout en étant dissimulé aux yeux des éventuels rôdeurs.
Soudain, une énorme détonation ce finit entendre. Une seconde détonation résonnât au loin suivit de plusieurs autres. Il lui fallu quelques temps pour réaliser qu’il s’agissait de tir d’artillerie. Le bruit paraissaient proches mais toutefois trop loin pour être visibles.
Quelques secondes après, on pouvait voir des fumées noires monter dans le ciel.
La sentinelle entendit alors dans son dos quelqu’un s’approcher à pas feutré. Un officier s’approchait discrètement de lui.
- Sentinelle ! Que ce passe t’il ? Murmura l’arrivant.
- Je l’ignore, mon capitaine. On dirait que des combats viennent de débuter à quelques lieux de la.
- Hum…, surement une dispute de voisinage entre deux seigneurs.
Il attendit quelques instants, scrutant l’horizon.
- Pas de bruit d’épées ? Bizarre. Soit nous sommes trop loin, soit la bataille n’aura pas durée longtemps.
Le capitaine se dirigea alors vers la caserne. A l’entrée plusieurs soldats été sortis également suite aux détonations qui venait de résonner.
- Toi et toi, dit l’officier en montrant du doigt, tour à tour deux dryades, je veux savoir ce qui c’est passé.
Rendez vous sur place et récupéré le plus d’informations possibles.
- Oui monsieur, répondirent les deux guerriers en cœur.
- Surtout ne vous faites pas remarquer. Je ne veux pas que l’ont saches que vous vous y êtes rendu.
Alors que les deux dryades prenaient la direction, le capitaine regagna ses quartiers.

Plusieurs heures plus tard, le capitaine attendait aux abords du domaine.
Il aperçut soudain les deux dryades qu’il avait envoyé revenir à travers la prairie.
- Votre rapport !
- Le combats n’a pas du durée longtemps, mon capitaine, répondit un des soldats quelques peu essoufflé.
- De ce que l’on a vu, les défenseurs n’avaient aucune chance. Une vraie boucherie. Renchéri le second, tout aussi haletant.
- Du calme, reprenez votre souffle et dîtes moi qui a attaqué qui.
- Le domaine de dame Vero37 à été attaqué.
- Et par qui ?
- Quand nous sommes arrivés, pratiquement tous les soldats de l’assaillant été repartis mais j’ai cru reconnaître le blason de la seigneurie de Nawak Del.
- En êtes vous sur ?
- J’en suis quasi certain capitaine
- Très bien nous verrons bien cela. Allez donc vous reposer.
- Il y a autre chose capitaine.
- Je vous écoute ?
- Nous n’étions pas seuls. Nous avons remarqué d’autres éclaireurs dont nous n’avons pas vu le blason.
Ils étaient également dissimulés à proximité du champ de bataille.
Il devait en venir de plusieurs seigneuries
- Très bien, beau boulot

Un peu plus tard, dans les appartements d'Ederar.

- Monseigneur.
- Qu’y a-t-il Arum ?
- Un conflit vient d’avoir lieu non loin de votre domaine. Je viens vous faire mon rapport.
- Je suppose que tu veux parler des détonations de tout à l’heure.
- En effet, monseigneur.
- Et bien vas y je t’écoute.
- Il semblerai qu’une attaque d’envergure ai été perpétrée par le seigneur Nawak Del à l’encontre de dame Vero37.
- Très bien, mais pourquoi me faire directement ce rapport pour des combats aussi lointain ?
- Monseigneur, il n’y a pas plus pacifique que la seigneurie de dame Vero37.
Il n’y avait même pas d’armées réel. Seulement un simple corps militaire restreint, chargé de maintenir les pillards et les brigands à l’écart du domaine.
- Oui c’est vrai. C’est bien dommage et je déplore cette action. Mais ou veux-tu en venir, Arum ?
- Je pense que nous devrions surveiller la suite des événements. Et pour tout vous dire, je pense aussi qu’un acte aussi lâche devrait être puni !
- Très bien organise une surveillance discrète. Pour ce qui est du punir cet actes, je crois que la dame appartient à une grande guilde.
Ils sauront bien gérer le problème en interne.

Deux jours plus tard....

Un messager entra dans le bureau d’Ederar, apportant des nouvelles. Il lui tendit son message et repartis comme il était rentré.
Le message faisait état de l’avancée régulière des armées du seigneur Nawak Del dans le domaine de dame Vero37, pillant en détruisant tout sur son passage. D’après le rapport, cette avancé ce fessait sans la moindre résistance.
Ederar trouva cela totalement ridicule. Qu’elle gloire pouvait-il y avoir à envahir une seigneurie neutre et sans armée. Il ressentit sur le moment une certaine aversion envers ce seigneur conquérant.
D’un pas décidé, l’Elfe sortit de son bureau et ce dirigea vers celui de son conseillé, Corylus.
Le voyant entrer, le vieux sage quitta des yeux ceux sur quoi il était en train de travailler pour se tourner vers son seigneur.
Sans un mot, Ederar déposa la missive du messager sur le bureau de Corylus, qui s’en saisie et la lu.

- Qu’en penses-tu ?
- Je ne vois pas pourquoi tu viens me consulté pour une simple dispute de voisinage.
- Une dispute de voisinage ou un jeu de massacre ?
- Pourquoi t’y intéresses-tu ? Ce n’est pas de notre ressors.
- Tu te souviens quand une partie du domaine a été rasée ? Nous n’étions pas près nous non plus à cette époque. Le combat n’était pas d’égal à égal mais l’ennemi en profitait bien. Qu’aurions nous fait si nous n’avions pas reçu d’aide extérieure ?
- Et alors, tu veux intervenir ?
- Oui, et puis après ce qui c’est déjà passé, je n’aime pas trop avoir un conquérant qui ce développe près de nos terre. Qui sait à qui il pourrait décider de s’en prendre après dame Vero.
- Il y a plus que ça, n’est ce pas ?
- C’est une question de principe. Tout seigneur devrait avoir le droit de mener le train de vie qu’il désire et sans avoir à souffrir des aspirations expansionnistes d’un seigneur conquérant.
- Soit, que veux tu que je fasse ?
- Rend toi à son domaine et demande-lui audience. Tache de savoir ce que les messagers de la destinée on l’intention de faire. Si ils ont l’intention de répondre par les armes, dis lui que je souhaite rencontrer leur diplomate ou leur chef des armées.
- Très bien, je m’y rends de ce pas.
- Merci Corylus. Et bonne chance.

De retour au présent….

- L’armée est prête monseigneur. Elle n’attend plus que votre signal pour lancer l’assaut.
- Très bien général. Envoyez d’abord un groupe d’éclaireurs repérer les effectifs ennemies.

Le général fit un signe à un groupe de dryades. Celles-ci partir en avant, ce dispersant pour ne pas ce faire repérer et couvrir plus de terrain.

Elles ne tardèrent pas à revenir.

- Votre rapport !
- Rien à signaler général. Nous n’avons repérés aucun soldat ennemi.
- Que fait-on monseigneur ?
- Laissez le gros des forces ici. Nous allons y aller avec seulement un petit détachement.

Sur place, les observations des éclaireurs se confirmèrent. Aucun soldat à l’horizon.

- Nous allons établir un camp ici. Nous poursuivront notre avancée demain. En attendant, ouvrez l’œil. L’ennemi n’est peut être pas loin.