En ce moment au campement de Wulfgar...

Citation :

25 mars, vers 22h :

Ben pourquoi moi ? Dit le petit lanceur de hachette.
Il nous faut un éclaireur, répondent de concert l’état major de Wulfgar en buvant leur cervoise.
Pfff… Et il part en donnant des coups de pieds dans tous les petits cailloux qui jalonnent son chemin jusqu’au moment où il entend un aïe et, levant la tête, voit un paladin de Gizaos se frotter la tempe…
Oups...

Quelques minutes plus tard…

Ben pourquoi nous ? Demandent 4 paladins et 42 chevaliers.
Il nous faut une avant-garde, répondent de concert l’état major de Wulfgar en se coupant une belle tranche de sanglier.
Pfff… Et ils partent en maugréant, donnant des coups d’épée dans tous les arbustes qu’ils croisent jusqu’au moment où ils entendent un aïe et, baissant les yeux, voient le bras d’un cavalier de Gizaos inerte et sanglant sur le chemin.
Oups…

Quelques minutes plus tard…

Ben pourquoi nous ? Demandent les 7 cavaliers rassemblés.
Il nous faut des éclaireurs pour savoir ce que sont devenus l’éclaireur et notre avant-garde, répondent de concert l’état major de Wulfgar en savourant une part de brioche sur un lit de framboise.
Pfff… Et ils partent en chantant, Heigh-ho, Heigh-ho, on rentre du boulot ! jusqu’au moment où ils entendent à côté d’eux, en réponse, Heigh-ho, Heigh-ho, adieu les petits nabots !
Oups…

Quelques minutes plus tard…

Tiens, c’est bien silencieux, dit le sergent en s’essuyant les lèvres encore rouges de framboises. Je crois, répondit le second, tout en buvant un dernier verre de cervoise, que nous n’avons plus personne à envoyer voir ce qui se passe de l’autre côté.
Mince alors, poursuit l’intendant des camps… J’ai même pas encore digéré mon sanglier et puis, il reste le potage.
Bon allez, dit le commandant la mort dans l’âme, mettez vos armures, emportez un peu de brioche pour la route, on file voir où sont passées nos trois compagnies précédentes…
Pfff…. Et ils partent ballonnés, certains à moitié saouls jusqu’au moment où, un des ivrognes perd le contrôle de son cheval et entre dans le camp ennemi, renversant les torches, mettant le feu aux tentes et provoquant la panique chez ces derniers.
Chargez !!!!!

Quelques minutes plus tard…

Il est tout de même bien bon ce potage dit le commandant en second, oui délicieux, répond l’intendant, on devrait faire plus souvent des manœuvres au grand air, ça ouvre l’appétit et on ne savoure que mieux, poursuit le commandant en second, sa barbe plongée dans son bol de soupe…heureux...