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 Protego

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3 participants
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Jiko

Jiko


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Localisation : Fadakim
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Feuille de personnage
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MessageSujet: Protego   Protego Icon_minitimeJeu 22 Avr - 23:17

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« L’île originel s’éveillera des flots d’entre huit »
[…]
« Le jour où Nawakim sera au centre du tout, un être se réveillera sur l’île originel pour remettre le destin de tous à chacun »
[…]
« Sans protecteur, les détenteurs du trésor de chacun feront cesser tout espoir »
[…]
« Dans l'unicité la garde avancée vivera »

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« Par le vent, tu les ralentiras »
« Par l’eau, tu les arrêteras »
« Par le feu, tu les repousseras »
« Par la terre, tu les enseveliras »
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[Emendil]

[Emendil]


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MessageSujet: Re: Protego   Protego Icon_minitimeMar 1 Juin - 22:09

Spoiler:


Suggestion anodine

L'épreuve du conseil passée, Emendil pouvait enfin commencer son œuvre. Comme il l'avait annoncé, il projetait de se rendre au havre des Protego. Il y avait également convié tous les grands seigneurs de l'ordre. Ses projets devaient être de taille pour entreprendre une telle chose. Protego ne se réunissait que pour les plus grandes occasions. Se rendre au havre n'était pas chose aisée. Il était planté tout au nord de l'île, cela faisait une jolie trotte pour les compagnons du sud.

Emendil alla donc réquisitionner sa monture et entreprit son périple vers le nord. Itariel l’avait attendu non loin du passage nord où se situait leur petit étang. Il lui annonça la nouvelle, ils s’en réjouirent ensemble, se dirent quelques mots doux, un dernier bisou et déjà il devait repartir. La jeune Felari commençait à regretter les ambitieux objectifs que son chéri s’était fixé. Avec ça, il serait tellement occupé qu’elle ne pourrait pas le voir plus qu’avant. Mais la décision avait été prise et il était très difficile de stopper le guerrier lorsqu’il avait une idée ou un objectif en tête.De nombreux malheureux, qui étaient tombés sous ses lames, avaient pu en faire l'expérience.. Emendil avait l’habitude de combattre à deux épées plutôt qu’avec un bouclier. Il avançait tout droit, éliminant tous ceux qui se dressait sur son passage, avant même qu’ils n’aient pu lui porter un coup, déjà ils étaient tombés. Cela ne différait pas vraiment dans les autres domaines. Comme à la guerre, le général fonçait et éliminait tous les obstacles qui se dressaient devant lui.

Le général traversait une à une les imposantes vallées du Nord-Ouest. Bientôt les montagnes s’atténuèrent laissant place à des collines puis à la pleine. Le cavalier atteint ensuite les bords du Tirion, il suivit les fougueuses eaux qui déboulaient vers le nord. Enfin, après une petite centaine de kilomètres il aperçu finalement le havre des Protego, majestueux, grandiose, intrépide, posé en plein milieu du puissant fleuve, au bord d’un précipice sans fin. Ah, il en avait de la gueule ce repère. Le soleil commençait à s’en aller, le soir était déjà là. Emendil rejoignit la bâtisse par le pont de droite. La garde l’accueillit dignement. On l’informa qu’il était le premier arrivé. Comme on savait que les plus éloignés mettaient plusieurs jours pour arriver, personne ne se pressait. Mais cette fois, l’ambitieux seigneur avait du travail c’est pourquoi il était venu le plus rapidement possible. Il passa toute la soirée, le lendemain et le surlendemain jusqu’en fin d’après midi à élaborer ses projets. Et oui, deux jours plus tard, tous étaient enfin arrivés. On se décida pour classer cette séance au plus vite et ainsi avoir tout loisir de s’amuser en soirée.

Protego 760141272788926_Waterfall_Castle_matte_art_by_fstarno
Six des principaux personnages de l’ordre avaient pu se libérer pour cette ennuyeuse session spéciale. Tous s’étaient réunis dans la grande salle. On salua les derniers arrivants, une tape amicale entre ces messieurs, la bise pour ces dames. Tous prirent place. Un bruit monstre régnait dans la salle malgré le peu d'individus présents. Le chef réussit enfin à obtenir le silence après une bonne gueulée. On pouvait commencer.


Spoiler:

- Bonjours camarades et bienvenus à tous, j’espère que vous avez fait bon voyage.
- Ça peut aller.
- Toujours trop long…
- Mais pourquoi cette foutue session maintenant alors qu’on en avait une prévue dans deux mois chef ?
- Ce n’est pas à moi qu’il faut le demander ça. C’est notre cher Emendil qui avait à nous parler de choses importantes.
- Oui, alors…
- Mais avant, nous avons un autre sujet à aborder.
- Et lequel chef? Ce ne serait pas en rapport avec la proposition que je t'avais faite. Tu es enfin d'accord de t'engager pour la protection des pauvres animaux sans défense de Fadakim?
- Non, pis quoi encore... C'est une affaire très importante qui nous pourrit la vie depuis plusieurs mois. Les taupes ! Qui a des infos ?
- Euh, hein, qu'est ce que vous avez dit Grand chef?
- Les taupes Furaxa, on en est où?
- Ah oui, les taupes. Ah, malheureusement les nouvelles ne sont pas bonnes, notre dévoué jardinier n’a toujours pas pu en venir à bout, la terrasse est toujours pleine de trous, il doit y en avoir des centaines.
- Nous finirons par vaincre ce mal mes frères.
- Mouai, et tu veux faire quoi par exemple ?


Silence dans la salle.

- - On devrait ptêtre laisser tomber Chef, ces pauvres ptites bêtes ne nous veulent aucun mal ! Quoique, je les verrai bien dans mon assiette, il y en a tellement qu'on aurait aucun souci de famine.
- - Tu n'y penses quand même pas Fura ! Dans nos assiettes ? On peut pas manger ces pauvres bêtes, elles ont le poil doux, c'est mimi et elles ne ferraient pas de mal à une mouche. En plus, je suis sûre que c'est immangeable, bande de monstres ! Halte au massacre des taupes, cessons de persécuter ces pauvres êtres innocents!
- Ce serait un affront pour notre ordre de poser les armes face à un tel ennemi, JAMAIS.
- Mais c'est pas un ennemi chef, on peut très bien vivre en harmonie avec ces petites boules de poiles.
- Qu'est ce qui faut pas entendre, nous sommes maitres et seigneurs de ce domaine. Ces viles créatures sont venues s'y établir sans même prendre la peine de demander notre permission. C'est une invasion dans un seul et unique but, prendre possession de ces terres, nous devons repousser l'envahisseur avant qu'il ne soit trop tard!
- Ok, ok chef, vous énervez pas.
- Bon, on avait aussi un autre sujet à aborder, c’est quoi déjà ? En fait j’en ai pas la moindre idée… A oui Emendil, qu’est-ce que t'as encore inventé comme connerie ?
- Merci chef, alors disais-je….
- Abrège !
- Tsss, j’ai trouvé un nouveau but pour notre ordre.
- On a pas assez de boulot comme ça hein, tu veux faire quoi encore ?
- Je pensais à réunir toute cette petite île pour avoir une nation fidèle, solidaire et unie.
- N'importe quoi...
- Belle idée
- Oui, ce serait super ça
- C’est bien une idée digne d’un membre des Protego !
- Donc disais-je, ça irait assez avec les buts actuels de la guilde, préparer celle-ci pour la venue du gamin. Si en plus on y créait un peuple bien soudé ce serait le top.
- Ça c’est bien vrai.
- Pas bête !
- Ouai, pour une fois.
- Oui, pourquoi pas, mais…. Comment tu veux faire ça ?
- Tu me sous-estimes chef ?
- Pas du tout, je demande qu’à voir.
- Alors, primo, je prévoyais la création d’une capitale sur cette île afin de bien fédérer les différents peuples.
- Y a de l'idée...
- Quel géni !
- Ouai, pourquoi pas.
- Une capitale, et je suppose que tu as déjà fait les plans.
- Cela va de soi chef.


On fit tourner les plans.

- Hein, mais ça prendrait la moité de l'île ton truc, dans 100 ans on y est toujours.
- Allons mon Luffy ne dit pas de bêtises, c'est tout à fait réalisable avec un peu de bonne volonté.
- Ce serait tout à fait digne de notre valeureux ordre.
- Quel chef d’œuvre. Une symétrie absolument parfaite, une utilisation rigoureuse du nombre d’or, un regard novateur sur l’architecture. Il n’est pas seulement question de la beauté de l’édifice mais une utilisation pratique a également été pensée, c’est une architecture vivante…
- Ça va Daed, on a compris.
- Mouai, chapeau. Et où tu la planterais cette capitale?
- Alors, voyons voyons voyons, mais oui, j’ai l’endroit idéal! C’est exactement ou j’ai planté mon royaume tiens donc.
- Ha, ha, ha, non plus sérieusement. Je vois pas pourquoi on irait planter cette capitale chez toi.
- Allons, Jiko, tu ne peux pas rivaliser. C’est pas juste par intérêt personnel, c’est vraiment que j’ai le lieu !!!
- Ta prétention te perdra.


Emendil sortit un gigantesque parchemin de son sac et l’étala sur la table. Un long silence se fit entendre. Tous restaient abasourdit. Certes, les cartographes Cerendar avaient produit une bien belle œuvre, mais c’était surtout ce qui y figurait qui les laissa stupéfaits. Une immense pleine, entourée de montagnes, en plein centre de l’île. C’était un rêve, à la fois bien accessible et idéal à défendre. Sur aucune autre île, on avait encore vu un tel relief. Les elfes ayant sillonné toute l’île à dos d’aigles avaient bien vite repéré l’endroit.


Spoiler:


- Ouahhh
- Tiens, il veut aller nous planter ça en pleine montagne en plus, on va geler.
- Mais non, c'est dans une énorme dépression et ça irait très bien. Arrête avec ta mauvaise foi Luffy, c'est pas parce qu'Emendil a fait mieux que toi, pour une fois, qu'il faut te mettre dans un tel état.
- Rhoo, ma tendre Sylver, on ne peut plus rigoler. Elle est bien sa planque, tu as raison.
- J’en suis sûre, un tel lieu a été créé spécialement pour accueillir notre vaillant ordre, c’est sûr !
- Il a pensé à tout. La capitale s’insert magnifiquement bien dans l’environnement. Un tel potentiel militaire…
- Ok, Dead, on voit ça !
- Sale veinard de chanceux, tomber sur un endroit pareil, tu en as du bol. Je dois le reconnaitre, tu as l’endroit idéal !
- Tu vois bien…
- C’est pourquoi j’ai décidé de venir m’y installer. En tant que chef, je me dois de mener cette opération…
- Ça tombe bien chef, on avait besoin de main d’œuvre pour mettre ça en place.
- Tu peux toujours rêver. Moi je viens pour diriger, parce que je suis le chef !
- Meu oui, t’énerve pas on trouvera d’autres volontaires. FuraXa…
- Hein, quoi moi, oui? Ah, non désolé, moi j’ai d’autres choses à faire en ce moment, ça aurait été un plaisir.
- Roo, toujours au rendez-vous pour les compliments, mais quand on demande un coup de main y a plus personne.
- Sinon, pour le nom, j’aurais bien proposé « Colligendum ».
- Ah oui « Colligendum » c’est clair, net. On est tout de suite fixé avec ça.
- Colligendum, Colligendum, ah oui tout a fait mon Luffy.
- Pour une fois que tu nous sors quelque chose d’intéressant Dead.
- Moi ça me va.


Jiko commençait à s’énerver. Il devenait tout vert. Il ne supportait pas qu’on parle de quelque chose qu'il ne comprenait absolument pas.

- C’est quoi ce délire, ça veut dire quoi Colliredum ?
- Mais, chef c’est un mot de la langue des anciens!
- Ah, bien sûr, ça coule de source, mais ou avais-je la tête.
- Ah, chef vous comprenez maintenant. Tant mieux.
- Mais bien sûr que non, je connais pas la langue des anciens, c’est pour les vieux déchets ça.
- C’est pas pour vous vexer chef, mais vous ressemblez vraiment à un vieux déchet. Heu, non j'ai rien dit désolé, c'est sortit comme ça.
- Quoi chef, vous ne connaissez pas la langue des anciens ?
- Ben non et vous ?


Tous furent estomaqués par la réponse du chef, surtout la prêtresse Furaxa qui avait tellement d’estime pour le mort-vivant.

- Moi j’ai quelques bases.
- Moi aussi, toute personne intelligente se doit quand même de...
- Ah, moi j'ai appris sur le tas, à force de communiquer avec le vieux chaman de Baal qui ne parlait que ça on a finit par la retenir.
- Ça fait parti de la culture générale comme tout le monde je sais quelques mots.
- Idem, c’est quand même important la langue des anciens ! Et chef, je me demandais comment ça se fait que vous ayez appelé l’ordre « Protego » si vous ne connaissez la langue ancienne ?


La question avait atteint le chef en plein cœur, il ne pouvait pas leur apprendre que…. Son visage virait maintenant au bleu.

- Hein, c’est aussi du vieux parlé ça ? Ben, heu, c'est-à-dire que…. Ça ne vous regarde pas tiens, bande d’indiscrets.
- Ok ok chef, t’énerve pas. Protego c’est « je protège ». Colligendum ça veut dire un truc du genre « ayant été rassemblé »
- Tu divagues complètement mon pauvre Luffy, c’est « Pour rassembler ». « Ayant été rassemblé » où tu va chercher des conneries pareilles?
- C’est tout comme Dead, tu vas pas chipoter pour ça.
- C’est bon, ça va, j’ai compris ! Ouai ça colle bien, mais vous pensez que les autres Fadakimiens comprendront ?
- Allons chef, plus de 50% de la population a des bases de la langue des anciens.
- Je dirais plutôt 0.05% moi. A l’époque, y nous en fallut de la chance pour trouver un traducteur. Deux semaines de recherches, le royaume du brave orc s’était presque fait raser quand on a enfin comprit qu’il fallait protéger ses braseros.
- On voit que t’es resté terré dans tes forêts pendant des siècles. Sache qu’il est maintenant très à la mode d’utiliser le vieux parlé. Dans tous les salons digne de ce nom les conversations se font dans cette langue.
- D’accord Dead, la moitié de la population connait le vieux parlé. Tant qu’on y est on pourrait promouvoir ce dialecte de fou langue nationale.
- Mais ça c’est une bonne idée chef, vous êtes génial.
- Oui, cela augmenterait grandement le niveau intellectuel de l’île. La langue ancienne est très développée et raffinée. Je n’en reviens pas qu’on l’ait abandonnée pour notre langage de bas étage.
- Y aurait surtout plus personne qui se comprendrait si on faisait ça tiens.
- Bon, bref, on a compris, accordé pour le nom. Emendil, tu voulais encore nous parler d’autre chose ?
- Oui chef, je me suis pas limité à ça quand même. Suffit pas de quelques pierres pour réunir une nation.
- Ben si, je vois pas ce qu’on pourrait faire en plus.
- Luffy, tu penserais quoi de quelques nouveaux ministères, d’une armée pour protéger l’île, d’un tribunal pour qu’on règle les choses entre gens civilisés, d’une politique économique commune pour la prospérité de l’île?
- Ptêtre bien. Mais ce que j’ai du mal à comprendre, c’est pourquoi faire un tribunal si on a déjà une armée pour régler les conflits ? C’est complètement inutile.
- T’as pas tout compris je crois. Mais je vais prendre le temps de t’expliquer ça bien tranquillement et ça deviendra évident. En expliquant longtemps, on comprend vite.
- Tu serais pas entrain de rabaisser mon cher époux toi? Et puis il a raison qu’est qu’on peut faire d'un tribunal quand on a une armée? On rase tout voila.
- Oui, ma douce épouse. Mais c'est Emendil, toujours vouloir faire compliqué quand on peut faire simple, il a un problème cet elfe.
- N’importe quoi, t’as une drôle de manière de voir les choses toi.
- Hahaha, je rigole. Je suis pas con non-plus, je sais bien que...
- Bah, c'est pas drôle. C'est sérieux ce que je dis là et tu le prend comme une vulgaire plaisanterie. Tu te fous de ma gueule!!!


Le chef, Très Calme comme à son habitude, voyant que les esprits commençaient à s’échauffer, décida de clore la séance. Il ne comprenait pas comment les gens pouvaient si vite s’énerver, ces choses lui étaient totalement étrangères.

- Allons, allons les enfants, je crois qu’on va arrêter là avant qu’on se tape dessus. On a bien compris ton projet Emendil, le principal a été dit.
- Vous vous en foutez complètement voilà tout. Vous croyez qu’on peut unir une île comme ça, en un claquement de doigt, ben non.
- Il a raison, ce genre de chose requiert patience et persévérance. Elles doivent être préparées avec une infinie délicatesse...
- STOP Dead, n’en remet pas une couche. Si y a des choses à peaufiner, on le fera à la prochaine séance.
- Oui, c’est préférable.
- Ça me va.
- Ça fait même pas dix minutes qu’on a commencé.
- C’est déjà trois fois plus long que les séances normales, je vois pas de quoi tu te plains.
- Oui, oui, on y va doucement chez Protego.


Furaxa décida d’en terminer.

- Bon, les amis on va faire bonne chaire ce soir. J’ai demandé au cuisto de sortir le grand jeu. Quelques petites tentacules de kraken caramélisées pour l’apéro. Mousse de crabe géant en entrée. Un bon filet mignon de coutoreux, frites et légumes de la région pour le plat de résistance. Quelques piranhas si certains sont tentés. Une sélection de fromages akimiens. Et grande nouveauté pour le dessert, un « délice de la montagne ». On accompagnera ça par un bon vin akimien.
- Mes délicates papilles d’orc n’en peuvent plus d’attendre. Quel beau menu, je ne regrette pas d’avoir fait le déplacement. Ca me change des sangliers de chez nous.
- T’es vraiment étrange comme orc toi, amateur de bonne bouffe…
- On ne peut pas avoir ses petits plaisirs ?
- C’est tout notre Dead ça.


Sur ce, les six braves Protego entamèrent leur délicieux repas. Furaxa tenait à ce que tout soit parfait. C’est elle qui s’occupait du havre et elle y mettait grand zèle. La conversation s'allégea, les esprit ne se calmèrent pas pour autant, il y avait toujours autant de raisons de se disputer.

Le repas terminé, Luffy et sa compagne Sylver disparurent. Jiko avait décidé de commencer son apprentissage de la langue ancienne avec sa dévouée naine Furaxa pour ne jamais plus être victime d’une telle humiliation. Seul Dead et Emendil restèrent à la grande table. L’orc avait relancé la discutions sur l’architecture, non mécontent d’avoir débusqué un interlocuteur qui partageait ses goûts. La discussion ne tournait jamais autour de ce genre de sujet avec ses barbares de vassaux. Dead vantait les nombreux mérites du havre qu’il avait construit en plein milieu du Tirion et qui plus est juste avant les grandes chutes d’où le Tirion quittait les hauts plateaux du nord. Le première construction du genre d’après ses dires. L’elfe écoutait passivement n’ayant rien de mieux à faire. Il ne voyait toujours pas ce que l’orc pouvait trouver d’extraordinaire à son plan de capitale, deux trois trais de gauche de droite et voila. La discussion devint ensuite plus philosophique. Le très cultivé personnage décida finalement d’achever le général en parlant musique. Une soirée bien tranquille en tout cas. Les Protego avaient décidé de fêter leurs nouveaux projets une fois qu’ils seraient réalisés. Bientôt peut-être ?
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MessageSujet: Re: Protego   Protego Icon_minitimeMar 8 Juin - 0:10

Rencontre au sommet

Les Vorondar avaient finalement bien pris les volontés de leur seigneur, nul conflit n’avait éclaté. Ce qui n’empêcha pas le royaume de sombrer dans la plus grande agitation. En effet, la construction de la capitale avait maintenant commencé. Les plans finaux achevés, on s’était lancé dans le terrassement de la colline. Déjà, les premiers bâtiments voyaient le jour par-ci par-là. Jiko était venu prêter main forte aux Vorondar dans leurs laborieux travaux. Morts-vivant et elfes travaillaient ensemble main dans la main. Les travaux avançaient bon train. Mais il restait encore un détail important à régler qui avait négligemment été omis du premier conseil à cause de la trop grande précipitation de certains. Il fallait maintenant rattraper cette lacune, on avait organisé une nouvelle session spéciale au havre.

Emendil s’en alla donc une nouvelle fois dans le grand nord. Il était escorté de deux autres elfes. La petite délégation arriva en début d’après midi au havre. Tous les attendaient, ils étaient les derniers arrivés. Avant d’entrer dans la grande salle, Emendil se recommanda une dernière fois.


- Hein, vous vous tenez dignement pendant la séance, pas de grossièretés, d’impolitesses aux autres seigneurs!
- Mais seigneur, nous sommes de elfes du plus haut rang, ce genre de chose ne nous ressemble pas.
- Je vous connais bien…


Alors on entra, tous les saluèrent. On se demandait pourquoi Emendil était accompagné.

- A, ce sont deux princes de mon royaume. Ils ont de gros intérêts dans cette affaire et ils tenaient à me suivre. A moi gauche, le prince hérité des Felari Ciryamo. Et à ma droite son cousin le prince Ciryandil.
- Bien le bonjour seigneurs Protego.
- Je vous salue nobles seigneurs, c’est un honneur de vous rencontrer.


On leur retourna leurs compliments.

- Alors, Iszmar n’est pas venue. On peut faire comme on a dit.

Oui, la haute prêtresse et les siens avaient décidé de soutenir l’œuvre des Protego suite à la demande d’Emendil allant dans ce sens. L’Ordre des Colères d’Iszmagog avait maintenant lui aussi sa place à ce conseil. Heureusement Iszmar n’était pas venue. Si elle aurait apprit la manière de procéder des Protego pour régler leurs différents, son estime aurait sérieusement baissé à l’égard de ces braves seigneurs. Mais comme elle n’était pas là, on pouvait faire comme c’était prévu. Régler la chose par un débat raisonnable aurait pris beaucoup trop de temps, même plus que les dix minutes record de la dernière séance. On voulait régler ça vite fait.

- On KoMenc Tou dsuiT cheF ?

Oui, un autre Protego s’était joint à la fête cette fois-ci, le seigneur Claude. Par contre Dead n’avait pas jugé nécessaire de faire le déplacement. Certes, il se serait bien prêté à cet affrontement, mais comme il n’avait aucun intérêt à défendre, la compétition perdait de son mordant. Un avant troqué un orc pour un autre, bon deal ?


- Oui, Claude on va commencer t’inquiète. Vous participez tous ?
- Non chef, très peu pour moi ces choses là. Je ne comprends pas comment vous pouvez prendre plaisir à faire une telle stupidité. Je laisse mon époux défendre nos intérêts. Luffy, tu fais attention quand même, ne te blesse pas.
- N’ai crainte ma douce, je vais les avoir à plate couture !


Sylver s’écarta de la table tout comme les deux Felari. On ne voulait surtout pas perturber les combattants.

- Alors c’est partit, que le meilleur gagne !

Les regards fusèrent de pare et d’autres, on essayait tantôt de déstabilisé un adversaire puis un autre. On se risquait quelquefois à croiser le regard glacé du chef. Après quelques secondes déjà, un premier candidat trépassa.

- Ah, non… j’en peux plus c’est horrible, ça me rend fou. J’abandonne.
- Bah, mon chérie, t’avais pas dit que tu les terrasserais tous ?
- Je ne m’attendais pas de si redoutables adversaires ma tendre Sylver. De vrais démons.


Luffy s’en alla rejoindre son épouse qui avait lié les deux princes. On rigola bien pendant les autres étaient entrain de se massacrer.

Les minutes passèrent. Un autre concurrent trépassa.


- AhHa, TcheU, j’PeU plU, C’eSt trO OriBl c’truK, pVoir sLemEn rGardé l’Autr sAn PvOIR l’EKraBouIllE.

Ils n’étaient maintenant plus que trois en compétition. Le terrible mort-vivant qui ne faillissait pas à la réputation de son espèce. Le vaillant elfe sur qui l’ont fondait tant d’espoir et qui avait tout intérêt à gagner. Et la petite naine, encore et toujours en compétition. Les deux garçons tentèrent de pénétrer le regard de celle-ci, mais en vain. Elle semblait les ignorer complètement. Après plusieurs heures enfin :

- AHHHHAAHHHAAAHHAAAAH, mais qu’est ce que vous avez à me regarder comme ça, qu’est ce que j’ai… ?
- Hein
- Oui, elle a craqué, une de moins, plus que l’autre imbécile !!!!
- Ah, oui on était en pleine compète. Désolé, je rêvassais. Je me disais que je pourrais élever des ptis lapinous sur la terrasse. Je me demandais aussi ce qu’Iszmar vous ferrais si elle apprenait que, enfin bref, je vais vous laissez régler ça entre hommes.


Furaxa s’éloigna à son tour. Ils n’étaient plus que deux, la lumière commençait à se raréfier dans la pièce, le soleil avait décidé de les quitter. On fit amener quelques lanternes. Tous allèrent se restaurer dans la petite salle d’à coté à l’exception des deux Faleri qui déclinèrent poliment l’offre. Le duel final avait maintenant bien commencé. Les deux seigneurs se fixèrent tout en restant complètement immobiles. Les heures passèrent. La nuit passa. Bientôt les autres vinrent prendre de leurs nouvelles. On s’informa auprès des deux princes qui avaient veillé toute la nuit. Ensuite on alla faire le plein d’énergie pour la journée et on regagna la grande salle ou l’on se devait de se montrer. On s’ennuya quelques heures encore et enfin, à la surprise générale, ce fut le terrifiant mort-vivant de chef qui prit la parole complètement enragé.

- J’en peux plus, j’ai tout essayé, rien y fait, ce gus est un dieu. Jamais personne encore n’avait pu soutenir mes regards les plus noirs emplit de haine et de cruauté, ne laissant que trop bien deviner ce qui attend mes victimes. D’ailleurs j’avais bien choisit ce défit pour ça… Il m’a dégouté, je peux rien faire contre lui est ses foutus regard m’ignorant complètement. J’abandonne, voila !


Emendil ne semblait pas encore avoir complètement réalisé que déjà ses deux compères l’acclamèrent.

- Hein, quoi, j’ai gagné, déjà, c’est vrai ?
- Ça fait quand même presque vingt heures espèce de grand malade.
- Tant que ça, j’ai rien vu passé moi.

Les deux Felari s’avancèrent vers leur seigneur, le cousin commença :

- C’est bon ça chef !

Dans le même temps Emendil s’effondra sur la table.

- Ça va seigneur, vous êtes pas trop fatigué ?
- Non, c’est pas ça, je dormais depuis hier soir. C’est toute cette pression que j’avais ru moi, enfin retombée. Ah, c’est enfin terminé. C’est pas croyable de pouvoir mettre tant de pression sur une seule personne. J’y jouais presque mon titre moi, vous vous rendez compte de ce que vous m’avez affligé ? Et vous, vous êtes resté planté là tout le temps ?
- Ben oui, on se devait d’être solidaire. On vous a soutenu, moralement chef.
- Bah tient, vous pouviez pas le faire vous-même cet affrontement ?
- Non, c’était une affaire importante devant être réglée entre seigneurs, on pouvait pas faire ça à votre place. Si c’était possible on l’aurait fait sans problème chef.

Et le prince héritier d’ajouter :

- C’est bien notre général ça, toujours là dans les moments importants. Quelle belle victoire. Vous avez montré la puissance de nous autres Vorondar. Non mais laisser la forge à un mort vivant ! Pis quoi encore ? Ces vieux déchets pouvoir maitriser les métaux ! Nul n’est meilleur forgeron que les elfes !
- Y-a les nains quand même cousin !
- Les nains ? Sont qu’bon à creuser des trous ceux-là.
- Non quand même, y font un peu plus que ça les nains. Ça t'a pas vraiment réussi les dix ans d'isolement. Si maitre Gnolasdotr t’entendait.


Les deux princes rirent seuls de leur délires. Tous les autres les regardaient d’un air amusés ne pouvant pas comprenant. Emendil croyait halluciner. Mais non et Ciryamo pensa bon d’en rajouter encore un peu.

- Ptêtre qui savent tailler un bout de métal les nains, mais alors les morts-vivants HaHaHA, pis quoi encore. Ca a causé la perte de l’Ordre de laisser la forge aux morts-vivants HAhaHA.
- Je crois qu’on va laisser ces seigneurs entre eux hein Ciryamo. Ces négociations furent un plaisir chères camarades. Sur ce, bonne continuation.
- Ouai, dégagez et plus vite que ça, on réglera ça plus tard.

Les deux princes s’en allèrent, toujours possédés par leurs délires. Furaxa pourtant si calme était devenue toute rouge, elle était à deux doigts d’exploser. Malheureusement, Jiko lui vola la politesse. Il avait enfin comprit, c’était bien ça, il l’avait dit, il en était sur. Le chef n’avait même pas entendu les stupidités des deux princes. Il avait examiné et réexaminé les paroles d’Emendil et en plus il était tout mauve.

- QUUUOI, TU AS BIEN DIT QUE TU DORMAIS ??? ALORS QUE JE M’ACHARNAIS COMME UN FOU SUR TOI, TU DORMAIS ???
- Heu, j’ai dis ça frérot ? Ah, oui, ça m’ennuyait ce petit combat et j’étais fatigué.
- COMMENT TU POUVAIS DORMIR ?
- Ben, tu savais pas, nous les elfes on peut dormir les yeux ouverts. Il fallait juste se regarder, on a pas dit qu’on ne devait pas dormir.
- LES GENS NORMALEMENT CONSTITUES NE DORMENT PAS LES YEUX OUVERT VOILA POURQUOI ON L’A PAS DIT.
- N’empêche que t’as perdu chef, tu dois bien le reconnaitre.
- SALE CON, JE VAIS TE MASSACRER.
- Oui, mais alors plus tard chef. Furaxa a eu pour deux mois de travaux la dernière fois que tu t’es mis en colère. Tu te rappelle sur Dead, quand il t’avait dit que…

Le mort vivant repris peu à peu ses couleurs grisâtres, pour une fois il avait pu se contrôler et remettre sa vengeances à plus tard.

- Merci Sylver, avec un peu de chance il oubliera. Bon, c’est pas tout mais t’as pas un pti creux Jiko, en tout cas moi je tiens plus.
- Ouai, mangeons.


Et les finalistes mangèrent. Puis chacun choisit son commerce dans l'ordre du résultat de la compétition.

- T'as pas de bol d'avoir des sujets comme ça quand même Emendil.
- C'est rien comparé aux nôtres, rassure-toi ma petite Furaxa.
- Non, mais voila Ciryamo est un tout jeune elfe d'à peine 30 ans. Début de l'age adulte, lui on dirait qu'il est un peu retardé sur certains points. Son cousin est un peu plus âgé et raisonnable, mais il se laisse vite influencer par l'autre.
- C'est déjà un cas le chef Vorondar, tellement imbus de sa personne, mais je pensais pas que les sujets pouvaient être encore pire, c'est une vraie maladie chez vous. En plus on fait la capitale chez eux, ils vont vraiment se croire les maitres du monde avec ça, mon dieu.


Tout compte fait, la session avait presque duré 400 fois plus long que d’habitude. Elle était bien bonne l’idée pour gagner du temps.
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MessageSujet: Re: Protego   Protego Icon_minitimeVen 6 Aoû - 19:19

Le chef dans un sale état

Il ne manquait plus que ça, une nouvelle session spéciale et en code vert ! Ce devait être de la plus haute importance, le code vert était réservé aux événements pouvant mettre en péril l’existence même de la guilde ! C’est dire ! Enfin, Emendil s’en serait bien passé par cette journée de fortes précipitations. Allé on remet ça, un bon 100 kile de cheval pour se faire complètement lessiver… heu, mais non pas cette fois ! L’elfe tout heureux pris la direction des quartiers de Palantir. On essaya de l’en dissuader, on lui dit que c’était une pure folie, qu’il pourrait y laisser sa peau, mais rien à faire, on dû finalement céder aux volontés du seigneur. Il décolla triomphalement persuadé qu’il pourrait faire tout le trajet sans encombre. Le fier elfe dû vite déchanter. Comme on l’avait prévu, juste après son décollage, une violente tempête se déchaina. L’aigle perdit tout contrôle. Il vacillait dans tous les sens, allant dans toutes les directions possibles sauf celle du nord. Emendil ne voulu pas lâcher, il força la pauvre bête à poursuivre sa route bien que cela était totalement impossible. Cela fut vain. Bientôt elle encaissa un violent coup de vent, bien trop violent qui l’a projeta droit vers le sol. La tempête avait eu raison du général et il dû se résigner à accomplir son voyage comme de coutume.

Emendil arriva complètement trempé au havre. Lorsque tout le monde était arrivé, on rejoignit la grande salle où Jiko les attendait déjà. On pouvait commencer. Mais Jiko n’avait pas pris la parole, comme les autres il attendait. Plusieurs minutes passèrent. Tous se regardèrent. Ils essayaient d’imaginer ce qui avait pu avoir lieu. Il était clair que ce ne devait rien être de bon, mais personne n’arrivait à trouver une explication plausible. C’est finalement Furaxa qui se lança.


- Mais chef, qu’est ce qui vous est arrivé ?

Jiko avait enfin entendu ce qu’il voulait. On s’était donc bien rendu compte que quelque chose s’était passé. Il commença, l’air à la satisfait et quand même enragé, car il y avait de quoi. Avec ce qu’il venait de subir, on ne pouvait pas lui reprocher sa mauvaise humeur.

- Figurez-vous gue ze me fuis fait dabaffer.

On pouvait difficilement douter du bienfondé de cette information à en voir l’aspect du mort vivant. Certes, les morts-vivants ne sont pas réputés pour leur beauté, mais cette fois-ci il était franchement plus moche que d’habitude. Presque entièrement recouvert de bandelettes blanches. De partout on voyait sa lymphe verdâtre dégouliner sur les pansements. Ses quatre membres étaient reliés à son tronc par des attelles. On pouvait distinguer sur son visage non couvert de bandes de nombreux hématomes. Ah, et sa mâchoire aussi, elle était dans une drôle de position. Enfin cela était un fait, le chef montrait de nombreux signes de coups et blessures.

- Là fa va engore, f’est des zoses qui arrivent gand on bigue un bdi fomme fous un arbre.
- Heu, mais vous êtes complètement fou de faire une chose pareille, de nos jours on ne peut plus se risquer à de telles folie chef.
- Elle est belle la sécurité sur l’île, on a encore du boulo.
- Bon, bref z’m en fou de fa, égoudez bludôt la fuite. Figurez-vous gue z’ai bu idendifier mon agreffeur avant gu’il m’affomme gomblèdement.
- Un vilain troll chef ?
- Non, il avait l’allure d’un homme, et édait vêdu en rouze.
- Un petit chaperon rouge chef ?
- NONNNNNN, enfin z’en fais rien. Mais fe dont ze fuis fûr f’est gu’il bordait le blason des DragonsFoul.
- Et vous en être donc venu à la conclusion que cette personne devait probablement faire partie des DragonsSoul chef, c’est bien ça ?
- Ben ouai, dout le monde est gabable de denir un del raisonnement.
- Heu, mais chef, jamais un DragonSoul aurait pu faire une chose pareille. Je les connais bien, ils sont tous si gentils et attentionnés.
- Ma tendre Sylver, tu parle bien de personnes comme ton cher père par exemple ?
- Ben oui, pourquoi ? Je peux reconnaitre qu’ils sont un peu brusque des fois, mais de là à mettre le chef dans un pareil état !


La face du chef, passa du vert au bleu.

- Le zef il l’a bien vu le Dragon ! Vu n’allez guand même bas douder de ma barole ???
- Mais non chef, on vous croit, calmez vous.
- Me gualmer ??? Et bourgoi ? Vous favez bas la meilleur ! On est allié avegu les Dragons et ils osent me fragaffer !
- Hein, chef j’étais peut-être un peu étourdie quand vous l’avez dit, parce je ne me rappelle pas avoir entendue pareille chose.
- Non, Fura tu as raison, il ne l’a jamais dit.
- Goi ?
- Je confirme, vous n’avez tenu un tel propos chef.
- Haaa, beu êdre bien, z’ai oublié de vous en barler alors. F’était bour gonguérir blus fafilement la blafe de brésident de l’île bour nodre brozet. Mais il n’emêze gu’ils ont dranfreffé leur ferment ! Il faut les bunir !
- Mais vieux camarade, c’est surement une erreur, un petit imbécile qui ne t’a pas reconnu. On aurait pu faire la même chose comme tu nous avais jamais parlé de cet accord.


Jiko était maintenant devenu violet.

- Et alors, f’est guand même eux gui l’ont dranfgreffé et bas nous !
- Mouai… et tu veux faire quoi ? Déclencher une guerre peut-être, allons pour si peu.


Le chef passait maintenant au rouge, quel spectacle !

- Da gueule fale elfe minimalifde, f’est pas doi gui d’est fait dabaffer. En blus il a osé me voler mon balefroi de luxe blagué OR !!!
- Une belle pièce chef, je te l’accorde. On dirait un vrai bijou ambulant.

Et du rouge au rose, le chef était à deux doigts d’exploser. Il n’était pas des plus disposé à savourer les blagues de Luffy.

- Ha, voila je vais pouvoir éclaircir la situation.


Depuis un moment déjà, Dead avait sortit un immense livre de ses porches. Il tournait frénétiquement les pages et s’arrêta finalement vers le milieu de l’ouvrage.

- Alors, article 8736 du CMN, des alliances, allinéa 3. Je cite « Par défaut, tous les accords fondamentaux relevant du pacte de non-agression sont intégrés au contrat d’alliance. Toute modification dans le contrat d’alliance concernant les accords du pacte de non-agression doivent être notifiés. » Allons donc voir les fameux accords liés au pacte de non-agression.


L’orc revint quelques dizaines de pages en arrière. Il semblait exactement connaitre l’emplacement de chaque article. Quelques secondes à peine après avoir dit la chose, elle fut faite.

- Alors, article 8562 du CMN, du pacte de non-agression. Voici l’un des accords fondamentaux. Je cite « Chacun des partis signataires du contrat s’engagent à respecter l’intégrité physique de l’autre et à ne point le déposséder de ses biens d’une quelconque manière. » Nous aurions aussi, article 8565 du CMN, du pacte de non-agression, « Chacun des partis signataires du contrat s’engagent à ne point humilier physiquement ou moralement l’autre. » Mais j’ai mieux. Il y a un article bien plus accablant à leur égard.

L’orc empoigna cette fois une grosse poignée de page pour revenir vers le début du CMN.

- Voila, écoutez bien. Article 1854 du CMN, de la déclaration de guerre, des cas particuliers, des déclarations inconformes aux lois de la guerre. Je cite « Toute agression physique sur la personne physique d’un chef d’une quelconque entité sans raison apparente revient à une agression de la personne morale représentant cette quelconque entité. Cette agression est donc similaire à une attaque massive et préméditée de l’entité en question et à défaut d’avoir été précédée d’au moins 3 jour par une déclaration de guerre officielle et rédigée en accord avec tous les articles relevant de la forme et du contenu de la déclaration en question, l’attaque en elle-même représente une déclaration de guerre inconforme. » En gros, tout le monde sait qu’une déclaration de guerre inconforme a tout de même force de déclaration de guerre mais ne permet pas à la personne l’ayant faite de faire valoir ses droits devant la Haut Tribunal Militaire International de Nawakim. Donc, la personne qui reçoit une déclaration de ce genre peut faire n’importe quoi à l’adversaire sans risque de sanction de la part du HTMIN et en pouvant faire valoir ses propres droits, c’est pas rien.


Jiko était devenu tout réjoui. Il était dans son bon droit de riposter. Un livre qui lui était totalement inconnu venait de l’affirmer.

- Ah, du vois Emendil, z’avais raison, ils font en faude et avegu deux ardigles, ils nous ont même déglaré une guerre et du dis gue f’est rien ?

Emendil lui était complètement abattu, il n’en croyait pas ses yeux, où Dead avait-il pu trouver des conneries pareilles et pourquoi avait-il fallu qu’il les dise au chef. Il essaya tout de même de calmer les ardeurs de Jiko.

- Mouai, enfin tu pense que celui qui a fait ça connaissait vraiment ces lois ?
- F’est bas la guesdion. Ils ont dranfgreffé, ils doivent fubir les gonséguenfes de leurs acdes. Ils ont déglaré la guerre, ils vont favoir fe gue fela fignifie.
- Mais arrête, même moi j’ai jamais entendu parler de l’existence de ce code militaire.
- Allons, le CMN est une référence depuis plusieurs milliers d’années. Toutes les personnes du milieu le savent bien.
- Ouai, et même f’il le favait pas, tu veux bas me dire gu’il fait bas non blus fe gue f’est un BNA ? On va leur faire bayer le non resbegt de fe BNA.
- OuAI, oN Va LeS MasSaKRer !!!
- Ah, ma chère Sylver, on va bien s’amuser à massacrer ton papy.
- Ahh, mais non pas ça. C’est pas très raisonnable cette idée chef.
- Dead, t’aurais pas un autre article pour qu’on puisse régler ça à l’amiable ?
- Humm, attend, peut-être…. Mais oui, c’est bien sure, si vous vous voulez pas trop guerroyiez, peut-être qu’on pourrait régler ça avec l’article 1854 du CMN , de la déclaration de guerre, des cas particuliers, des déclarations inconformes aux lois de la guerre, alinéa 2. Je cite « Si l’agression physique sur la personne physique d’un chef d’une quelconque entité n’avait pas été faite dans le but d’entamer une guerre, l’agresseur peut demander à annuler la déclaration de guerre qui en découle. Il appartient ensuite à la personne lésée d’accepter une de refuser cette annulation. La personne lésée peut demander en contrepartie une compensation en biens ou services. » et alinéa 3 « Si la personne lésée est morte dans l’agression…
- Non, ze fuis bas mort, fa va.
- Bon, alors chef, tu veux pas qu’on règle ça à l’amiable ?


Le mort-vivant réfléchit quelques instants avant de se prononcer.

- Mouai, bourquoi bas, on beux leur laiffer une zanfe fi f’édait bas volondaire de déglanzer une guerre. Mais alors ze vais m’arranzer bour que l’imbéfile gui a fait fa baye le brix fort, gu’on me dédomaze gomme il fe doit et gue des exguses offifielles me foit faides. Et bour m’en affurer ze vais borter l’affaire fur la blafe bubligue. Il est glaire gue dout le monde brendra mon bardi gu’ils feront oblizés de f’ingliner MouHaHaHa.
- Voila tout le talent du chef, régler démocratiquement les conflits qui auraient dégénéré en affrontements militaires. Je suis persuadé que bon nombre de guildes auraient déjà déclaré une guerre après un tel affront et un tel manquement l’ininconnaissable CMN. Si toutes les guildes étaient comme notre ordre, une bonne partie des conflits de ce monde n’auraient pas lieu. Nous sommes un exemple, que dis-je, un modèle pour tous !
- Dead, t’es con ou quoi pourquoi tu lui dis ça il va encore croire qu’il fait preuve de compassion et compréhension à l’égard des Dragons en allant les rabaisser plus bas que terre sur la place publique.
- Ben c’est bien le cas, tu préférerais aller les écrabouiller sur le champ de bataille peut-être ?
- T’y mets pas Luffy, tu sais très bien qu’on pourrait régler ça à l’amiable discrètement. Si on va les humilier on va se les mettre à dos pour un moment et ce serait pas bon pour nos projets.
- T’inquiète y vont bien s’amuser avec notre vieux mort-vivant. On voit que tu ne les connais pas.
- F’est moi gui vais aller m’amuser. Ze vais régler fa au blus vite fur le grand forum. Ah, y auront intérêts à féder au moidre de mes gaprifes, finon fa va mal aller. Bon, ze vous laiffe.
- MaIs pOUrKoI CHeF, mOi zE vOuLaIs aLLer Les FrAKasSEr. C’EsT nUl.
- Non, chef vous pouvez quand même pas partir dans cet état, il faut que je vous soigne.


Le chef était déjà entrain de quitter la salle, il avait attrapé les deux poignées de la grande porte et l’ouvrit complètement avant de disparaitre d’une démarche boiteuse. La petite prêtresse naine courait derrière lui pour le rattraper.
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MessageSujet: Re: Protego   Protego Icon_minitimeSam 23 Avr - 18:50

Cimes et Profondeurs

La légère altercation entre l'Ordre Protego et les DragonSoul fut rapidement réglée et eut même une retombée très inattendue. En effet, le seigneur Emendil ayant pu échanger quelques idées avec dame Aëlissandya, membre des dragons, et ayant remarqué de nombreux points communs dans leurs vision de la politique, jugea bon de pousser leurs deux entités au rapprochement. Ce qui fit quasiment l'unanimité. En plus des quelques dragons déjà établis sur Fadakim, d'autres vinrent les rejoindre dont dame Aëlissandya. L'Ordre Protego partagea ses projets avec les dragons fadakimiens et tous ensembles, ils décidèrent de s'unir pour les mettre en application.

Le premier obstacle à franchir était l'obtention de la présidence afin d'avoir un réel pouvoir sur l'île. Jiko, valeureux meneur et fondateur de l'Ordre Protego fut le seigneur tout désigner pour concourir à la première présidence. Celle-ci fut remportée haut la main. Le gouvernement fut complété par dame FuraXa à la mobilité et sir Emendil aux finance du coté de Protego et par dame Aëlissandya à la communication et sir Silar aux affaires de la guerre. Le gouvernement fut donc formé de trois Protego et deux Dragons, non car les ministres de autres guildes avaient été refusés mais car aucun autre citoyen n'avait manifesté d'intérêt pour le poste et le projet commun des deux guildes. Qui était l'unité, la prospérité et la sécurité de Fadakim. C'est à cette époque que fut lancée la construction d'une capitale fadakimienne, Colligendum, que l'on peut traduire par "Pour rassembler". Colligendum avait un rôle fondamental dans les projets du premier gouvernement car elle devait à la fois concentrer le pouvoir politique de l'île, en étant un haut lieu de réflexion et de discution pour tous les Fadakimiens, libres d'exprimer leur avis et appelés à voter sur tous les projets proposés. Elle devait également rassembler les puissances économiques en proposant à la vente des articles des plus prestigieux commerces de l'île et en étant positionnée juste à coté du magnifique étang du seigneur Jiko, réputé comme le meilleur de tous les archipels à l'époque. Et elle devait enfin abriter toute la vie intellectuelle et culturelle de l'île, largement soutenue par le gouvernement qui pensait que seule l'éducation et l'expression de la beauté humaine pouvait rassembler les hommes. Même le siège de l'Ordre Protego avait été déplacé dans la capitale. A cette époque, de nombreuses propositions de lois furent également lancées allant d'un tribunal pour juger justement les criminels de l'île, en passant par un ministère de l’agriculture jusqu'à une charte de droits des citoyens fadakimiens.

De cette glorieuse époque, on ne retrouve que peu de documents, mise à par les nombreuses archives des débats politiques et de administration conservée par le gouvernement. Il a néanmoins été possible de retrouver un article de l'un des plus fameux journalistes de l'époque au sujet de l'un des ministres du premier gouvernement, sir Emendil.

L'article en question: ICI

C'est à ce moment là également, comme le met en évidence l'article que Jiko a "disparu" de la scène politique fadakimienne laissant le soin à ses ministres Emendil et Aëlissandya de gérer les débats et de faire avancer les choses. Non pour flâner comme le suppose le journaliste, le seigneur Jiko, après une première retraite spirituelle dans les montagnes fadakimiennes quelques temps plus tôt, était cette fois-ci parti dans un contrées inconnues afin d'exécuter une quête divine. L'Ordre avait eu grande peur que celui-ci ne revienne. De nombreuses semaines étaient passées sans nouvelles de lui. Une importante crise dû même être gérée pendant cette période. En effet, un seigneur traqué par la citée de splendeurs demandait la protection de l'Ordre. Ceux-là lui reprochait d'avoir attaquer l'un des leurs et lui, le seigneur Coregonus criait au malentendu. Emendil, digne remplaçant du vénéré meneur de l'Ordre décida de le recueillir au moins jusqu'au retour de Jiko espérant pouvoir lui insuffler la Vraie Foi. Peu après revient le valeureux Jiko avec sept flacons plus brillants les uns que les autres. Le respectable Jiko annonça que le divin lui avait ordonné de retrouver ces fioles et de mêler leur contenant au métal pour en confectionner de puissants items. Ainsi furent forgées chez les Felari sept splendides épées qui jamais ne cessaient de briller. Les épées furent placées en lieu sûr et l'Ordre fit serment de jamais ne les utiliser avant que cela ne devienne nécessaire.

Ensuite fut le deuxième manda, qui devait à l'origine être conduit par dame Aëlissandya mais qui fut finalement remplacée sur dame Neno sur la volontés des Dragons. Dame Neno fut élue et tout était bien parti pour un deuxième brillant manda des instigateurs du Projet. Mais dès le début des erreurs furent commises. La nomination des ministres fut expéditive et sans même de votation comme ce fut le cas lors du premier manda. Les ministres furent donc Jiko à la mobilité, Emendil reconduit à à l'économie chez Protego, Aëlissandya reconduite à la communication et Warpath aux affaires de la guerre chez les Dragons. Emendil qui avait dû s'absenter pendant cette nomination fut déçu de constater qu'aucuns seigneurs d'autres guildes n'avaient été élus. Ils regretta également de devoir faire un nouveau manda alors que dame Meeren, citoyenne ayant rejoint l'Ordre peu avant pour ses idées en adéquation avec celui-ci, c'était portée volontaire. Enfin, il en était ainsi et Emendil était tout de même motivé à continuer de faire avancer les nombreux projets en sa position de ministre bien qu'il aurait tout à fait pu le faire en tant que citoyen, car les droits des citoyens étaient grands en Fadakim. Mais même en tant que ministre, Emendil fut bientôt limité par la nouvelle présidente Neno qui n'avait pas la même vision que lui du gouvernement. Selon lui, la présidence n'était rien de plus qu'un titre honorifique et son pouvoir ne devait pas être plus important que les autres ministres, sauf concernant les affaires étrangères car aucuns ministère n'avaient encore été édifié pour cette noble tache. Et selon celle-là, la présidente avait des droits prépondérants sur les ministres, idées répandue sur de nombreuses îles. Emendil accepta donc de se limiter aux tâches d'un ministre "normal". Et tentant de faire avancer les choses en tant que citoyens. Il développa notamment un projet de banque de ressources communes et avait pensé à lancé un parti politique défendant les idées du mouvement pour prendre le relais sur les deux guildes qui jusqu'alors avaient un rôle prépondérant dans la vie politique fadakimienne. Ces projets lancés en tant que citoyen sans en consulter le gouvernement ne furent pas du goûts de certains membres du gouvernement, notamment la présidente. Emendil abandonna donc ses projets au moins pour ce manda. Au sein de l'Ordre Protego, l'activité avait aussi baissé, plusieurs seigneurs s'en étaient allés dont Sylver et Luffy ayant une grande importance dans l'Ordre. La fréquentation de la capitale avait se réduisait également, de nombreux citoyens qui avaient l'habitude d'y séjourner restaient dans leur royaume.

La coup de grâce eu lieu lors d'un voyage d'Emendil pendant la saison froide, le seigneur Jiko avait annoncé son départ de l'Ordre et nommé l'elfe comme digne successeur. Tous les membres de l'Ordre ne savaient ce que signifiait ce départ du seigneur Jiko, leur vénéré guide. Avait-t-il perdu la foi? Le divin voulait-t-il mettre à l'épreuve les membres de l'Ordre Protego? Nul ne le savait. Enfin, Emendil malgré tout ses efforts ne réussit pas à refermer la plaie. D'autres seigneurs s'en allaient. Le gouvernement ne faisait presque plus rien et n'arrivait même plus à se réunir, la capitale était déserte. Il se concentra sur l'unification de l'Ordre, mais cela fut vain. Il n'eut plus de nouvelles du seigneur Dead, le plus fervent des compagnons. Pour finir, il remit son poste du chef au seigneur Athéné, rare membre encore actif de l'Ordre, jugeant préférable de se retirer parmi son peuple pour se concentrer sur l'unité de celui-ci, méditer la Vraie Foi sur laquelle il n'avait eu que peu de temps de se pencher et profiter se son amour.

A sa grande déception, il n'y eut AUCUN candidat à troisième élection. La capitale n'accueillait plus personne et sa construction fut finalement arrêtée, les Vorondar étant les derniers à la bâtir.
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MessageSujet: Re: Protego   Protego Icon_minitimeVen 29 Avr - 15:45

Parution à venir...


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MessageSujet: Re: Protego   Protego Icon_minitimeVen 29 Avr - 15:45

Spoiler:


La prophétie ou l'asile psychiatrique de Nawakim, c'est selon.

Le scrutin du premier tour des élections ayant eu lieu et les espoirs de l’Ordre de voir la dictature repoussée par voie démocratique ayant été complètement annihilés, Emendil appela Protego à une seconde réunion d’urgence.

Cette fois-ci, il prit place dans le siège du chef et se contenta d’annoncer :


- Dès maintenant je reprends la place de meneur de l’Ordre Protego, toutes les formalités ont été réglées. … Alors qu’attendez-vous ?

Athéné lui chuchotant discrètement.

- Emendil, maintenant c’est toi le chef, c’est à toi d’ouvrir la séance.

Et l’autre se lamentant.

- Mais non….Imbéciles, pour les applaudissements, j’ai quand même droit à des applaudissements non.
- Ah non chef, ça ce n’est qu’à la première nomination.
- Radins. Bon alors je déclare la séance ouverte. Pour commencer, je vous prie de bien vouloir accueillir un nouveau compagnon dont la haute prêtresse Iszmar m'a dit grand bien.

L’elfe frappa un premier coup discret sur la table, quelques secondes plus tard un autre plus musclé encore un et finit par pousser une gueulée.

- C’est bon, tu peux entrer !!!!!!!!!!


Et enfin, comme par magie, les grandes portes de la grande salle s’ouvrirent et un nain apparut.

- Je vous laisse vous présenter seigneur Lob.


[intervention de LOB]

La présentation du seigneur Lob terminée et sa bienvenue dans l’Ordre souhaitée par tous, Emendil passa aux choses sérieuses. Enfin, pas tout de suite.

- Personne n’a eu de nouvelles du notre fidèle compagnon Dead ?

- Sef, sef mwa mwa mwa ze saif !


Emendil balaya la salle feignant de ne pas voir Guilooc alors que celui-ci bondissait frénétiquement en espérant que n’importe qui d’autre que lui pourrait lui apporter une réponse, mais il dû finalement se résigner.

- Oui, Guilooc?
- Eh ben mon cpain Claude il é partit à sa rcherch, mai l’é pa cor rvnu.
- Merci pour cette précision Guilooc, on ne s’en était pas rendu compte.
- Drien sef !
- On est pas prêt de le retrouver avec Claude, il va encore réussir à se perdre lui-même.
- Allons, ne sous-estimez pas Claude, c’est un redoutable chasseur capable de sentir sa proie à plusieurs Centaines de kilomètres, il ne va pas le rater, enfin c’est un orc quoi.
- Mouai
- Bof…


Les espoirs de retrouver le génialissime Dead, à la foi stratège, architecte, penseur, philosophe et juriste de l’Ordre semblant vain, Emendil passa enfin aux choses sérieuses.

-Si je vous ai tous rassemblé aujourd’hui c’est pour prendre position sur la dictature à laquelle semble maintenant inévitablement vouée Fadakim étant donné que tous nos efforts pour empêcher les dictateurs d’atteindre le pouvoir ont été vains. Avant d’entendre toutes vos remarques dubitatives sur la soit disant immatérialité de la menace et l’absence absolue de preuves inabstraites et non-molles du danger que nous font encourir les paroles manuscrite écrites verbalement dans un délire alcoolique profond par le seigneur Taramis sous manipulation sournoise et pernicieuse par ma propre personne, ce qui je vous le rappelle n’a pas été démontré en ce que personne n’a connaissance des lettres profondément trompeuses que je lui ai écrites, J’aimerais tout d’abord vous relire la prophétie qu’avait fait notre vénéré fondateur lors de la fondation de notre vénérable Ordre que nous vénérons tant.

« L’île originel s’éveillera des flots d’entre huit »
[…]
« Le jour où Nawakim sera au centre du tout, un être se réveillera sur l’île originel pour remettre le destin de tous à chacun »
[…]
« Sans protecteur, les détenteurs du trésor de chacun feront cesser tout espoir »
[…]
« Dans l'unicité la garde avancée vivera »

..
« Par le vent, tu les ralentiras »

« Par l’eau, tu les arrêteras »
« Par le feu, tu les repousseras »

« Par la terre, tu les enseveliras »

Inquit Jiko.


Un silence de marbre c’était installé dans la salle. Que de nostalgie. Bientôt les lames coulèrent sur les joues de tous ceux qui avaient côtoyé le vaillant Jiko, son caractère si attachant, son regard si envoutant, ses coups de poing d’une telle tendresse. Le seigneur Jiko était si bon, si fort, si juste, si brave, si perspicace, si sage, si dévoué, si généreux, si noble, si humble, si beau…. Enfin peut-être pas si beau, mais il n’était point repoussant à voir…quand on s’habituait. Seul le nain ne pouvait pas comprendre et restait ahuri par l’attitude des autres. Ah, si seulement le respectable Dead était là, il aurait improvisé de beaux poèmes lyriques à la grandeur de Jiko, mais il ne l’était pas. Enfin, l’ « UnPeuMoinsChefQueLeVrai », enfin celui qui ne méritait pas le siège de chef qu’il occupait, enfin bref le bouche-trou qui remplaçait le vaillant Jiko prit la parole.

- Compagnons, nous n’avons pas le droit de laisser la prophétie que fit le vaillant Jiko alors qu’il était inspiré par le divin être bafouée ainsi par ces vils Dragons désireux d’instaurer leur stupide doctrine absolument fausse.
- Oui.
- En effet.
- Vouaiii !!!
- Puisque que vous le dîtes.
- Que penserait le vaillant Jiko de ce que nous sommes devenus, résignés et faibles. Nous n’avons pas le droit de laisser l’Ordre se faire humilier ainsi !
- Oui !
- C’est juste !
- A fon !!!!
- D’accord.


Et tous continuaient à pleurer de plus belle, complètement abattus de ne pas avoir compris plus tôt. En les quittant, le vaillant Jiko avait voulu les mettre à l’épreuve. Mais comme un château de paille l’Ordre c’était effondré. Il était tant de relever la tête, il était tant de se montrer à la hauteur du vaillant Jiko.

- Nous ne laisserons pas la prophétie du noble Jiko être remise en cause par les stupides Dragons. Nous n’avons que trop attendu, jadis le vaillant Jiko a eu la bonté de museler les dangereux Dragons et de ne point les détruire en pensant que jamais ces microbes insignifiants ne pourraient imposer leur tyrannique régime. Il a eu la bonté d’essayer de leur apprendre les vraies valeurs en leur permettant de se joindre à notre sublime projet. Mais aujourd’hui, ils ont profité de la faiblesse de notre Ordre pour remettre en cause la parole du tout puissant Jiko, doué d’une infinie bonté et d’une absolue justice.

Le sage Al1m ne semblant pas tout à fait d’accord avec lui se permit de l’interrompre.

- Chef, c’est pas vraiment les Dragons qui sont mauvais, c’est seulement Taramis et Vala avant on s’entendait bien avec les autres et jamais ils n’auraient fait un coup pareil.

Emendil paniqué, lui répondit tout bas.


- Tais-toi malheureux, je sais bien mais si on dit ce genre de chose à certains ils n’auront jamais envie d’aller se battre et en plus ils n’y comprendront rien. Ca ça plait à tout le monde. Toi tu as la chance de pouvoir comprendre les véritables raisons qui nous poussent à aller nous battre, ce n’est pas le cas de tout le monde, alors tu te la coince, l’orateur doit s’adapter à son publique. Ce n’est pas demain que tous nos membres comprendront la Vrai Foi, mais en attendant ils sont moins dangereux sous nos manipulations que sous celles de vils serviteurs de Baal. Dead me massacrerait s’il entendait ces paroles lui qui milite pour la juste considération des orcs.


Ensuite, ce fut dame Athéné à sa droite qui jugea opportun de faire part d'une de ses pertinentes remarques à l'incompris.

- Emendil, tu m'avais pas dit un jour qu'elle avait aucun sens cette prophétie, ou tout du moins rien de bien clair? Alors comment ils peuvent la bafouer si on ne sait même pas ce qu'elle signifie?
- Argggg!!!!! C'est pas parce qu'elle veut rien dire qu'on ne peut pas lui faire dire n'importe quoi... tu comprendras.


Puis continuant tout haut.


- Bon, alors vous avez tout compris les gas, on va leur faire payer leur audace de remettre en cause les volontés du tout puissant Jiko.

Et enfin comme il l’avait proposé la dernière fois, cette fois-ci, sans rien demander Emendil se leva de sa chaise, s’agenouilla un peu plus loin afin de vénérer les Vrais Dieux et tous firent de même. Enfin pour certains, l’ambigüité était de mise. Devaient-t-ils vénérer les Vrais Dieux ou le valeureux Jiko ???

Ceci fait, tous ensemble allèrent s’hydrater la gorge avec de belles boissons.

- Sef, sef sef !!!!! HeH, dit
- Pfff, oui Guilooc ?
- On prait lui écrir à Ziko pour savoir si i va bien.
- Pour une fois que t’as une bonne idée, j’y avais pas pensé. Je vais rédiger une lettre et vous signerez tous.
- Vouiiii !
- Allé santé compagnons, à ce bon vieux Jiko chanteur parmi les sourds et danseur parmi les aveugles, comme moi…

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erix

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MessageSujet: Re: Protego   Protego Icon_minitimeDim 7 Aoû - 0:35

**Ouai ben en attendant le vaillant Jiko il est en cure de desyntox sur Vakim**^^
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MessageSujet: Re: Protego   Protego Icon_minitime

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