Rassemblement

Une froide matinée s'étirait sur l'île de Fadakim, mais sur le domaine du seigneur nain Lob, il y avait de l'animation. De nombreuses silhouettes s'affairaient par ci par là. On entendait les cris des troupes qui s'entraînait dans les camps, et les bruits de la forge au loin. Un bataillon rentrait d'une attaque sur la populations locale au sud, qui avait réussie, à entendre les cris de joie des soldats.

Aujourd'hui était un grand jour, un jour de rassemblement pour le peuple des nains. En effet, Lob avait fait mandé son frère Ardégos et son peuple, ainsi que quatre de ses cousins, Loces, Alvis, Dhor et Neorin, qui arrivait aussi avec leur peuple. Plus de 50000 nains en tout. Lob les avait fait mandé pour venir habiter avec lui sur Fadakim, pour une raison obscure aux yeux de son intendant, Othori. Celui-ci avait fini de faire les compte du royaume, déjà plus réjouissant que ceux du mois passé, en raison du développement du commerce du royaume. Il se promenait dans les jardins derrière la citadelle principale.

Il était vieux et sa barbe lui arrivait au genou, une vieille barbe blanche. C'était un homme intègre, respectueux, fidèle envers son seigneur et très dévoué.
Bref, il était parfait pour l’intendance, mais pas seulement, il était aussi le conseiller et ami de Lob.

Là, il pensait au bon vieux temps, où lui et son maître vivait sur Grikim, et où l'argent coulait à flot. Mais ce temps était révolu. Ah...le bon vieux temps ! Le vieux nain sortit de sa rêverie et continua à marchait en direction de l'école de magie car il devait se rendre là-bas pour discuter d'une éventuelle augmentation du budget des magiciens de Lob.

Soudain, on entendit une trompette retentir non loin. A en juger par la sonorité sourde, c'était une trompette naine. Othori décida de reporter son rendez-vous à plus tard et courut aussi vite que ses vieille jambes le lui permettait pour aller voir ce qui se passait. Quand il arriva à l'entrée de la ville, il y avait déjà une foule incroyable massée là. Il se fraya un chemin jusque tout devant et il vit alors ce qui provoquait toute cette agitation.

Déjà, les nains de Loces arrivait. Ils avaient été rapide, très rapide. Leur étendard, un bouclier d'or en forme de pavois sur fond bleu, flottait au vent.
Tous les nains poussaient des cris de joie. Le peuple de Loces comptait sûrement 15000 nains voir plus. La deuxième plus grande tribu après celle de Ardégos. Lorsque ils arrivèrent aux portes de la ville, la population s'écarta pour les laisser passer. Loces reconnut immédiatement Othori et celui-ci s’avança pour lui souhaiter la bienvenue.

A Suivre ...........

Othori salua poliment Loces, qui s'écria :
- Content de te revoir, Othori. J'aimerais bien discuter plus, mais mon peuple est fatigué. Où suis-je censé les installer ??
- Au nord de la ville. Et, toi là-bas, montre leur le chemin.
- Oui, monsieur.
Et ainsi Loces s'en alla avec son peuple, tout en promettant de revenir vite.
Dans les heures qui suivirent, on vit arriver les peuples d'Alvis, environ 7000 nains, Dhur, un peu plus de 5000 nains et Neorin, environ 3000, ainsi qu'Ardégos, mais pas son peuple qui n'avait pas fini de se préparer au départ. Ils furent installés au Nord de la tribu de Loces.

Vers 4 heures, les cinq seigneurs arrivèrent dans la ville principale et se rendirent dans le palais.
Là, Othori les accueillit chaleureusement et les convia dans la salle du conseil où Lob les attendait avec Squilar, son général, ainsi que ses lieutenants : Orikam, chef des forgerons, Aprikar, chef des brise-fer, Quorak, chef des arquebusiers, Krubus, chef des monteurs de poneys, Warikou, chef des monteurs de Sanglipan, Reburgon, chef des monteurs d'ânes gris, Duricam, chef des archers, Zilo, chef des frondeurs, Jotagu, chef des arbalétriers, Requir, chef de l'artillerie, Prugus, son meilleur guerrier et Brudi son éclaireur Brise-fer.
Chacun des chefs de tribu entra avec son emblème. Pour Ardégos, dont la tribu était les longues barbes, l'emblème était un casque doré sur fond noir. Pour Alvis, dont la tribu était les poings d'acier, était deux brassards argentés sur fond jaune. Pour Dhur, chef des barbes de feu, l'emblème était un marteau frappant une enclume sur fond blanc. Pour Loces, chef des Torses larges, l'emblème, comme décrit précédemment était un bouclier doré sur fond bleu, et enfin pour Neorin, chef des pieds de pierre, l'emblème était deux haches perpendiculaires sur fond vert.
Quant à Lob, chef de la tribu du marteau de Thorn, dieu des nains, son emblème, placé au fond de la salle, était un marteau au manche argenté avec de nombreuses gravures, et dont la tête était rectangulaire et doré. Au-dessus, une couronne doré elle aussi et sept étoiles argenté disposées au-dessus de la couronne, celle du milieu, plus grande avait six branches, tandis que les autres n'en avait que cinq. Tous cela sur fond rouge.

Aussitôt tout le monde installé, Lob commença :

- Si je vous ai réunis ici en ce jour, si je vous ai demandé de venir habiter avec moi sur Fadakim, c'est parce que les nains sont un peuple de moins en moins nombreux ! Sur nawakim, il reste à peine plus d'une vingtaine de seigneurs nains, soit beaucoup moins que les autres races de ce monde. Par exemple, sur Fadakim, je suis un des deux derniers seigneurs nains. Il est donc capital que nous nous rassemblions, pour former un seul est même clan, pas des tribus séparée et errantes. Sinon, nous sommes un peuple condamné à une lente disparition de ces terres. Et cela, je ne puis l'accepter.
Il nous faut agir et vite.
- Bien dit. Pour ma part, je ne vois aucun problème à un rassemblement, mais il va falloir avoir une grande organisation car ta ville et petite, mon frère !
- Je le sais, Ardégos, mais elle s'agrandira, et assez vite si nous nous y mettons tous. Il faut avoir de l'espoir.
-Pour ma part, ajouta Loces, j'adore cette île et donc j'accepte, à une condition, c'est que nous lancions une campagne massive de …… (à ce moment sa voix devint inaudible sauf pour les membres, ou presque).
- Oui, moi aussi, ranchérit Alvis, j'accepte à cette condition.
- Moi, aussi, dit Dhur.
- D'accord, je lancerai une vaste campagne dès que je le pourrai, promis, parole de nain.
- Pour ma part j'accepte.
- Neorin ??
- Bien entendu, c'est oui. Mais j'ai une demande à te faire. Vois-tu, j'ai un problème. Je n'aime pas trop le fait que ta ville n'ait aucune défense ! C'est dangereux, je propose donc l'établissement immédiat d'une muraille !
- Je suis pour, intervint Squilar !
- Accepté. Très bien, comme vous êtes tous d'accord, et bien nous allons pouvoir vous trouver des maisons pour vos peuples. Mais avant, je dois vous dire, vos soldats seront mis sous les ordres de Squilar.
- Aucun problème.
- Othori, consigne tous cela, classe le dossier, fait passer la loi et fait envoyer des lettres à tous les nouveaux soldats pour leur apprendre leur affectation.
- Oui, bien sûr.
Sur ce, le vieux nain sortit de la pièce, suivit de Squilar, Warikou et Prugus.
- Reburgon, tu seras chargé de la préparation de la campagne, Requir, tu l'aideras. Duricam, je te laisse t'occuper de la construction de la muraille.
Les trois lieutenants acquiescèrent et sortirent.
- Bien, si nous organisions un banquet ?
- Je ne peux pas, je pars chercher mon peuple.
- Très bien, à bientôt.
Les autres nains partirent pour la salle des banquets tandis que Ardégos sortait par derrière.