Agression - La Cité des Splendeurs

L'elfe entra dans le bureau du Tribunal. La colère et la fatigue se lisait sur son visage.

Le greffier qui le reçut le reconnu aussitôt :

- Bonjour Aelin Pierrargent, de la Cité. Il est rare de vous croiser dans ce dédales de couloir. Mais on y voit souvent votre ami Calmcacil.

- Bonjour. Si je viens aujourd'hui, c'est pour d'excellentes mais malheureuses raisons. Voici le dossier que je souhaite voir instruit.

Aelin tendit le parchemin au greffier. LCelui-ci put y lire :

La Cité des Splendeurs demande le jugement de :
- Saint Pierre pour les motifs suivants : abandon du poste de Président, trahison envers le royaume et le peuple de Wakim qui l'a élu président, association de malfaiteurs.
- Vavitu, pour agression caractérisée sur une guilde, destruction de biens matériels, actes de guerre non justifié, infraction au code d'honneur du Paladin, actes de barbarie, association de malfaiteurs.
- Gyllys, pour agression caractérisée sur une guilde et sur la personne de la paisible Dame Cirinirlan, destruction de biens matériels, actes de guerre non justifié, actes de barbarie.

- Nous ne demandons pas de jugement pour l'attaque de Saint Pierre sur la Cité ; son défi a été relevé et les Seigneurs de la Cité l'ont battu.

A ce titre, et pendant toute la durée du procès, nous demandons la cessation immédiate de toute attaque et agression sur la Cité.

Tout ceci étant entendu que les évènements de Starguildkim et ceux de Yakim ne peuvent en aucun cas être mêlés.

Aelin reprit alors la parole.

- Pour que les choses soient bien claires. Nous avons été agressés et nous répondons à cette agression. Cela dit, notre but à tous est de rechercher une autre solution à cette guerre. Si les accusé sont prêts à cesser leurs attaques, la Cité retirera sa plainte et la diplomatie réglera nos différends.
A présent nous attendons que le tribunal prennent une décision sur notre demande de procès.

La guerre est le présent ... et le futur ...

notre grand maître a tous ... baal ... Vous voulez lui échapper ... Impossible ...

certain l'on compris ... la vie n'est qu'un passage, la mort est éternelle, la vraie vie, c'est la mort ...

tu ecrit un poeme sur la mort chouette pour lire au ptit orcs le soir ^^

Citation :

La guerre est le présent ... et le futur ...

notre grand maître a tous ... baal ... Vous voulez lui échapper ... Impossible ...

certain l'on compris ... la vie n'est qu'un passage, la mort est éternelle, la vraie vie, c'est la mort ...

C'est beau ce que tu dis

Citation :

C'est beau ce que tu dis

c'est la réalité ...

Ayant passé la nuit dans une auberge à proximité du Tribunal, Aelin décida de passer voir le greffier Nain Port Nawak (him self) afin de prendre quelques nouvelles.

- Bonjour, Port. Des évènements marquant depuis que j'ai déposé ma demande ?

- Et bien ... oui. Certaines personnes ont été intéressée par votre demande de jugement. Le Nain hésitait. On lisait comme de la crainte sur son visage broussailleux.

- Et bien que se passe-t-il, mon ami ? Mes cicatrices sont-elles si horribles à voir que je vous inspire la peur ? Avez-vous vu le démon ?

- Non, non ! Enfin... Une âme en peine est passée au tribunal, elle chuchotait des choses à la gloire de la guerre et celle de Baal. Il m'a semblé, à sa silhouette reconnaître Amireth.

- Ah ! Oui, Amireth. Un mort-vivant. Cela ne m'étonne guerre. Sans mauvais jeu de mots, cela va sans dire. J'ai eu vent de certains de ses faits et gestes. Il aurait asservis certains Seigneurs dignes de vivre libres. En savez-vous plus sur son passé ? Je veux dire quand il était vivant ?

- Nos archives sont très incomplètes... Il semblerait que sa soif de guerre lui soit ait été familière dans sa vie antérieure. De nombreux rapports font état d'un seigneur de guerre correspondant à sa description. Mais rien n'est moins sûr.

- Bien, merci. Autre chose ?

Le visage rondouillard du nain changea radicalement d'expression.

- Une des personnes que vous avez cité à comparaître est passée. Il s'agit du Seigneur Saint Pierre ?

- Saint Pierre ? Que voulait-il ?

- Et bien ! Nous ne savons pas ! Il s'est exprimé dans un langage que nous n'avons pas compris. Vous savez, Seigneur, ici on parle presque tous le Erpais. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il parlait sans discontinuer. C'est à peine s'il reprenait son souffle entre chaque phrase. A tel point que son visage a viré au cramoisi !

- Et puis ?

- Et puis, il est parti.

- Ah.

- ....

- Bien, je suppose que la perte de ses armées récemment a dû lui donner un coup au moral. S'il tient parole, il devrait bientôt quitter ses terres pour aller en pèlerinage. A présent je dois vous quitter, mon ami. Tenez-moi au courant des suites de cette affaire.

Et l'elfe s'en fut. En passant devant l'écriteau fixé à la porte en chêne "Prière de parler le Erpais au sein du tribunal", Aelin ne put retenir un sourire.