Tamers Of Evil

Une jeune humain sirotait gentiment sa bière au bar de la "Vieille Cochonne" en lançant quelque regard provocateur à la belle blonde de l'autre côté du comptoir quand le patron vint imposer sa forte carrure, le poing frappant le meuble et le regard sombre, entre les jeune innocents qui perturbaient son commerce. Cet établissement n'était pas le préférer de l'aristocratie et regorgeait en effet de vile gens de la pire espèce. Cet humain en faisait d'ailleurs partie intérgalement.

Avec un calme absolut et tout à fait habituer à ce genre de cas il alla rejoindre, bière à la main, un homme mystérieux d'un grand manteau de cuir noir vêtu et encapuchonné, assis dans le coin le plus sombre de la taverne, qui venait de lui offrir sa boisson par le biais du patron.

Seul un parchemin roulé et cacheter d'un sceau neutre rompait avec la plate froideur de la table.
Un bref murmure d'une voix mâle mélodieuse et séduisante l'informa.
-Contrat en blanc, bien payé. Facile si discrétion absolue.
Je jeune homme, sourire au lèvre, l'aire décontracté , une main sur le verre massif, l'autre sur la cuisse s'avança pour finir sa boisson. D'un geste naturel il enfila le parchemin dans sa manche et sorti une grosse bourse de sous la table qu'il glissa discrètement dans une poche intérieure de son blouson.



Le soleil était couché depuis longtemps et les bonnes gens dans les bas de Morphée se régalaient tandis que sous une grande capuche et une robe sombre il parcourait les rue,s les poches lourdes et l'oreille attentive.
Peu à peu il dépassait ou se faisait distancer par d'autre individus étranges qui semblaient tous émuler vers le même point. Un clocher pointait au dessus des toit, objectifs de tous les êtres foulant sans bruit les pavés de la ville. La bâtisse semblait abandonnée, seul la lente plainte d'un chat dans les ruelles alentours rompait de temps à autre le silence. L'église était imposant malgré son état reflettant un manque flagrant d'entretient. Il gravis les trois marches symbolique du perron et s'engouffra dans la pièce comme un vent.
Le choeur était vide et les banc repoussé contre les murs. Quatre vitraux étaient brisés et une statue de femme gisaient à terre. La splendeur passée de ce lieu était claire, mais avait été emportée par les voleurs. Les ombres ce disposaient au centre de la pièce et un léger murmure d'impatience commençait a ce faire entendre. Une partie des invités était adossée au mur la tête patiemment basse et les bras croisé. Si tous était habillé de la même manière on remarquait de grande différence de taille et de carrure, de démarche et de comportement dans l'assemblée. Alors que seul une poignée de chandelier éclairait la zone, des centaine était disposes dans le choeur.

Soudain un Nain tout de blanc vêtu, la barbe argentée et la tête découverte apparut sur scène.

La tête découverte et les bras ouverts, il
balayait l'assemblée d'un regard franc. Sa robe blanche et sa barbe
brossée, entouré des innombrables chandeliers paraissaient illuminer le
monde d'une nouvelle lumière. Une nouvelle Aube.
Il commença d'une voix profonde et puissante, articulant lentement d'un ton bienveillant.

Ami Seigneurs je vous souhaite la bienvenue,
Les autres je leur conseille vivement de ce mêler de ce qui les regarde et de quitter ses lieu sans délais.

L'avertissement était tombé. Sans crier gare, il avait choqué. Mais nul ne bougea, nul ne rompit le silence.

Certains sont venus dans l'espoir de châtier nos ennemis, d'autre afin d'honorer notre amitié.
Certains sont venus échapper à la oisiveté, d'autre pour la gloire.
Mais TOUS sont venus par FOLIE!
CETTE FOLIE du corps et de l'esprit, cette folie que nous dicte notre âme,
Âme qui pourtant par cette folie est guidée.
cette folie.
Cette phobie du vice et du mal qui pousse à l'action héroïque, l'action salvatrice et salutaire,
cette haine de la haine,comme une guerre contre la guerre.
Une guerre juste, une guerre dont l'issue serait vraiment la paix.
une guerre juste, une guerre non pas équitable, mais ou justice triomphe!
AMIS, J'annonce ici la fin de l'hégémonie du mal sur Nawakim
AMIS, je vous invite a faire parti de cette aventure!
Écoutez la folie de votre âme qui ce révolte contre l'injustice!
Écoutez les tambours de la guerre qui ruine des malheureux tous les jours, écoutez les bien.
Ne vous donnent-il pas envie d'entendre un jour chants de gloire, ode,
éloge des combattant qui auront eu le courage de lever le glaives pour la juste causes?
Je vous le promet, ce jours viendra!
Ensemble, unis, pleurant nos perte nous chanterons NOTRE victoire sur le Mal!
AMIS, nous chanterons la Mort du Mal!

amis, je vous attends.


Sans
que nul s'en rend compte, tous subjugués par le discours, celui-ci
avait pris des dimensions inattendues. La force dégagée par le Nain, ce
charisme, donnait l'impression que le feu derrière lui grandissait et
dansait sur les mots. En une poignée de minutes, le Vieux Nains avait
hurlé, chanté, sauté, pleuré exprimant des ses mots, son corps et son
âme toute entières ses idées. La rage ce lisait dans ses yeux, les
flammes s'y engouffraient et était comme multipliées par une volonté et
rage de vaincre, avant d'inonder la salle de ces mots donnant chaud au
cœur.


Seigneurs, Ducs, Duchesses, peu m'importe votre titre!
Nous sommes tous ici égaux, unis face à l'infâme de créatures propageant le mensonge, le vice, la faim et le désespoirs.
Ici nous sommes tous des Dompteurs d'Enfer.
Amis désormais nous formons la communauté des Tamers!

L'ovation fut monumentale. La salle ne se tenait plus, certains capuchons commençaient a tombé quand Dante pointa du doigt le jeune humain soudoyé, glaçant la salle d'un seul geste.

Toi! Je t'avais averti... EMMENEZ-LE AU BÛCHER!

AU BUCHER !!!
d'une seule voix tous parlaient ......

Ces mots résonnaient dans la tête de la magicienne. Le cœur de l'humaine s'accélérait battant d'une force qu'elle ne se soupçonnait plus depuis longtemps.

Un instant plus tard la magicienne suivait la horde que l'on vit se presser autour du jeune humain..... l'écho se faisait de plus en plus fort sous la voute de la haute battisse.

Bientôt il était entouré des nombreux seigneurs présents, le dévisageant chacun leur tour, tel une bête curieuse, non plutôt, tel un couard se cachant à sa mort.
L'humain regardait partout cherchant désespérément une issue, mais c'était vain, il le savait.

Les rangs se resserraient, il n'échapperait pas à son destin.

La magicienne se fraya un passage assez aisément dans la foule, elle s'approcha lentement du jeune homme, ôtant sa capuche, elle découvrit alors ses cheveux, son visage apparu, regardant fixement l'accusé.

Ton venin nous aurait exterminé, tu seras le premier à en faire les frais...
Tu expieras dans les flammes. Tes pêchés te seront alors pardonnés.
Mais bienheureux le juste qui reconnaît ses tords, avoue!!
et peut être, alors, serons nous magnanimes...

Levant son sceptre, elle avait retenu ses paroles comme autant de rage depuis tout ce temps. La respiration saccadée, son cœur battait maintenant à tout rompre, sa clémence s'arrêterait à ces quelques paroles.

L'humain apeuré soutenait son regard tandis qu'elle avait prononcé ces mots, puis dans un souffle déclara :

Je n'ai rien à expier ni à me reprocher les démons sauront bien me protéger! Je n'ai servi que mon maître : le Mal en personne!

Il ne faisait plus aucun doute, le félon périrait dans les flammes de l'enfer.... et cela n'allait pas tarder...

Sa sentence avait ainsi sonné, son heure était proche, malgré la dernière chance que la magicienne lui avait laissée, il savait que la faucheuse était conviée, elle ne se ferait sans doute plus beaucoup attendre.

Les seigneurs présents, offensés de la réponse qui leur était faite resserrèrent un peu le cercle, le piège allait se refermé sur le jeune homme.
D'un trait, il releva la tête puis lança un crachat sur la foule, dernier acte désespéré de celui qui se sait condamné .....

Deux amis se saisirent de lui, entravant ses mouvements, ils le trainaient au dehors.
Dante déjà sur le perron avait commencé à dresser le bucher.
Le feu jailli tout seul du monticule, comme animé par la faim de chair...
Les flammes dansaient sur le parvis, léchant les nuages, caressant la foule, la douce chaleur envahit alors Gizaos, lui redonnant chaque instant un peu plus de force et d'énergie. Le fanatisme de la princesse n'était plus à démontré, elle était fière d'être Tameresse et de lutter pour la survie du bien.

Les habits déchirés, quelques cheveux éparts ça et là, les mains meurtries, le traitre fut jeté dans le brasier, sans que personne ne s'en émeuve ni ne lui prête la moindre assistance ...

Après une longue Guerre contre le Mal, Patrike était au repos adossé contre un puits quand on s'écria AU BUCHER !!! ce qui le fit sursaute.

son regard scrutait le centre de la place et aperçu un jeune homme au prêt d'un bucher et reconnu le mal en personne.

- En voici d'autre qui pense comme moi et qui sont prêts a tous les sacrifices pour combattre le mal.

Le mage pointait le ciel de son bâton pour allumer le bucher. Il vit la foule reculer de quelques pas pris par surprise à la vue de ce feu qui montait jusqu'au nuage.

ce mouvement brusque de la foule lui fit remarqué un elfe à l'écart de la foule, c'était son compagnon d'armes Ederar auprès de qui il avait mené plusieurs guerres contre le mal.

Il avait changé il voyait dans son regard tout comme dans celui du reste de la foule une lueur, mais pas celle des flammes, plutôt la même qui avait alimenté le coeur du mage il y a quel que temps quand il a décidé de tout faire pour éliminer le mal de Nawakim.

Le mage compris qu'il devait se joindre à ce groupe pour continuer sa quête contre le mal.
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Patrike
Tamers of Evil

Une escorte royale d'une dizaine d'Elfes, gardes royaux du Domaine B'ELANNAË, commandée par le capitaine Guilmaaho, fit son entrée sur la grande place. Au milieu se trouvait, la princesse Aërynsun portant son armure officielle représentant les armoiries du domaine du défunt Roi Thörgaal B'ELANNAË, recouverte d'une longue cape elfique, capuche rabattue dissimulant une partie de son visage. Ils avançaient fièrement sans prêter attention aux badauds qui s'écartaient devant leur passage...

La veille, sa soeur de coeur, la Prêtresse Gizaos lui avait demandé de venir la rejoindre dans une vieille église, celle-ci avait quelque chose d'important à lui annoncer. Intriguée, La princesse lui avait demandé plus d'explications, mais Dame Gizaos, ne lui révéla rien, seulement de ce rendre officiellement dans église sur une île de Nawakim, tout était indiqué dans la missive qu'elle lui avait tendue avant de repartir aussitôt..

Sur la grande place, les cris d'une foule déchainée, raisonnèrent en liesse, les flammes au loin. Surprise, Aërynsun ordonna au capitaine de l'attendre pendant que celle-ci se faufilerait pour aller voir ce qui se tramait. Bien sur, le Capitaine refusa, insistant pour l'accompagner. Celui-ci assigna le lieutenant Sölmaaz de prendre de commandement de l'escouade et de les attendre.... Ils se frayèrent un passage dans la foule, s'arrêtèrent enfin au premier rang pour observer la scène qui de déroulait devant leurs yeux ébahis...

Un homme inconnu fut jeté dans les flammes devant une foule en délire. Aërynsun dans un premier temps ne comprit ce geste insensé, vécue cette scène comme un film d'horreur...

« Seraient-ils donc tous devenus fous ma parole?!? Quelle est cette aberration ?!?... »

Le Capitaine Guilmaaho qui s'était absenté, quelques minutes, revint avec le résumé des évènements survenus quelques heures avant leur arrivée...

La Princesse fit une grimace en entendant l'explication de cette scène sordide... Elle s'aperçut que Guilmaaho avait une lueur étrange dans son regard, puis il fit face au bûcher et hurla son approbation pour l'éradication de l'engeance du mal... Elle resta sans voix devant l'attitude du Capitaine...

Elle aperçut la prêtresse Gizaos en transe devant le bûcher, dansant et chantant les louanges de LUMINAË sa Déesse, d'autres femmes de mirent à chanter et danser également louant la grâce de la purification à venir...

Puis tout à coup, la Prêtresse leva les bras en l'air, la foule en délire se tut. Ensuite, pointa son doigt en direction de la Princesse. Discrètement, Aërynsun fit rabattre encore plus sa capuche pour mieux dissimuler son visage...

« Par Ysandhaar?!? Ne fait pas ça Giz.... Je ne suis point là … Ne me regarde pas ... »

La Princesse se mit à reculer pour pouvoir disparaître dans la foule derrière elle, mais se heurta à un mur vivant, point de passage pour fuir... Gizaos se dirigea vers la princesse, lui ôta sa capuche afin que la foule puisse la voir...

« Mazette, je vais finir en chiche-kebab, Aërynsun au barbecue, grillée à point... » pensa t-elle les yeux fermées

La grande Prêtresse Gizaos lui caressa le visage, lui adressant des paroles douces et convaincantes...

« Ma soeur, te voilà enfin... Viens avec moi... Ta place est ici avec moi... Chantons ensemble les louanges de LUMINAË... Que sa lumière guide nos pas... Que l'engeance soit éradiquer de Nawakim... Que la purification divine commence son oeuvre... Soyons ses soldats pour renvoyer ces dégénérés en enfer d'où ils n'auraient jamais du sortir.... Scellons cet acte de foi par un chant... Viens Tameresse... Que par ta voix divine remplisse le coeur des plus sceptiques... Chante ma soeur...  »

Dame Gizaos entraîna Aërynsun vers le bûcher, la fit monter sur une plate forme fabriquée à l'aide de tables de fortune, lui retira sa cape... La foule toujours silencieuse observait la scène...

Aërynsun resta interdite, immobile, au bord de la crise de nerf, commença à regarder son amie de travers pour l'avoir mise ainsi en avant... Dame Gizaos ignorant son regard plein de reproches, se mit à chanter. Les femmes Tameresses dans l'âme, venues les rejoindre dans leur croisade contre la mal, se mirent à faire les choeurs. Les Tamers frappèrent du pied ensemble pour ne faire un seul bruit assourdissant battant ainsi la mesure du chant, des voix s'élèvent, chantèrent... Puis crièrent une seule voix

« CHANTE ! ... »

Messire Dante apparut de nulle part... Il se tenait maintenant devant elle, la fixant de son regard plus qu'étrange...

« Par Ysandhaar, quel regard ?!?... » pensa t-elle ses yeux plongés dans les siens, totalement subjuguer

Une migraine oubliée refit surface pour lui pourrir la vie... Elle semblait lutter contre quelque chose qui la dépassait, ne parvenant pas à en saisir l'ampleur... Sa main sur sa tempe, cette douleur qui ne finissait pas d'empirer... Tout autour d'elle se mit à devenir flou, la foule devant elle se déforma, même le chant avait un son étrange... Elle ferma les yeux une seconde pour se ressaisir...

A la surprise générale, Messire Dante lui prit la main avec douceur... Ce geste tendre électrisa son coeur... Elle ouvrit les yeux, regarda Sir Dante, stupéfaite, sa migraine avait disparu aussi soudainement qu'elle était apparue... Une sérénité remplit son coeur d'une allègresse jusque là inconnue.

Il lui dit signe de se baisser... Hésitante, elle fit ce qu'il lui demandait... Dante lui murmura quelque chose dans l'oreille...

Entends ces paroles divines et chantes les de ta vois d'ange.


Venez, écoutez vivez ce que pour vous je vais chanter,
Vivez, sentez, puisez en ce que pour vous Dante va narrer.

En une nuit sans lune, une nuit de peur, un songe ma éveillé,
Un songe ma montré la laideur de ce monde, la laideur du mal,
J'ai vu des homme malivole, indigne de vie, même animale,
J'ai senti la souffrance des innocents, la haine des opprimés.

Une nuit sans lune on m'a éveillé,
ce soir je vais vous expliquer.
Approche, laisse moi te porter,
Lève la tête vois les étoile qui illumine ton chemin,
Lève les bras, attrape ceux de ton voisin et danse,
Tourne, vol, rapporte moi une étoile de vengeance.
Pour que jamais plus ils ne fassent pleurer un gamin.


Je ne puis plus supportez ce mal omniprésent
qui ronge chaque jours plus de vie que jamais.
Je ne plus plus accepter mon cœur assourdissant
qui crie, qui me hurle a mort, qui hait mon oisiveté.


Une nuit sans lune on m'a éveillé,
ce soir je vais vous expliquer.
Approche, laisse moi te porter,
Lève la tête vois les étoile qui illumine ton chemin,
Lève les bras, attrape ceux de ton voisin et danse,
Tourne, vol, rapporte moi une étoile de vengeance.
Pour que jamais plus ils ne fassent pleurer un gamin.


J'ai décidé, coups de folie ou mégalomanie,
de m'engager comme charpentier du monde,
J'équarrirai à la hache rebelles et tyranies,
Car pardonner au malin c'est frapper un orphelin.

Alors que la tête rejetée en arrière elle chantait, envoutant l'assemblée, Dante cessa de lui susurrer les paroles. A ce moment déjà les Dames présentes dansait comme jamais. Nul pudeur n'entravait leur corps car habité d'une âme bonne, l'être pris par la transe ne peut que bien agire. Les hommes même entrait en la ronde. Puissants et nobles ils faisaient tourbillonner les femmes et la foule.
Dante repris lui même d'une vois grave et puissant, assez chantante pour continuer l'air avec un timbre qui emplit les coeur.

Dansez, Dansez, de joie et de haine
Dansez car je vous annonce un jour meilleur
Je vous annonce un nouvelle âge.
Il faudra ce battre! Mais nous savons y faire!
Nous pleureront nos mort,
mais nous danseront sur les leur!
Nous chanterons nos victoires,
Jamais nous ne seront vaincu car l'amour l'emportera toujours.
Nous allons occire de ces terres le Mal,
Car pardonner au malin c'est frapper un orphelin

Alors sans que Dante ne le commende, alors qu'il se retournait chez lui, son message passé, la douce voix de Aërnysun parvint à ces oreilles. Elle chanta tout au long de la nuit et tous dansèrent jusqu'à en tomber.


Des mois plus tard on entendait des les tavernes parler à voix basse d'une secte qui se serait renconter pour danser dans un église. Mais ils était rare à parler car beaucoup mourraient étranger à la suite de ce genre de discution.

Ils étaient tous là...
Elle s'approcha à son tour, les murmures allaient bon train. Les affaires courantes de la guilde étaient nombreuses à gérer aujourd'hui encore et réclamaient l'attention de tous.
Le nain fit son entrée, le silence tomba. Enfin le conseil de guilde commençait.
La dernière fois, l'humaine gardait en mémoire les longues heures de délibérations sur la quantité d'appâts à acheter par seigneur, certes cela valait la peine d'être vécu une fois dans sa vie pour savoir, combien ce genre de réunion s'avérait ennuyeuse. Cette fois encore elle s'attendait à se coucher bien tard pour voir la décision reléguée au lendemain.

Finalement à sa grande surprise, le jeûne prolongé et ses prières répétées eurent raison d'elle. La magicienne s'assoupit discrètement sur l'épaule de saintpierre.


A son réveil, elle était dans son lit, le soleil s'était levé depuis fort longtemps semblait il.
Une missive était posée sur son secrétaire avec le titre :

Gizaos avait fort à faire en ce début de journée. La servante de Luminae s'assit a son bureau et décida d'envoyer ses pages aux quatre coins des royaumes annoncer la grande nouvelle :

Citation :

Mes chers amis, je dois vous prévenir, les portes de notre sanctuaire seront à jamais fermées, il doit être purifié. Nul ne peut revenir sur cette décision! Luminae elle même me l'ordonne.

Elle roula les parchemins, les messagers n'avaient plus qu'à faire leur office; leur restait à porter la bonne parole à chaque membre des Tamers Of Evil.

Le déjeuner prit, l'humaine s'habilla et d'un pas décidé, elle se présenta à l'église. Elle s'approcha du centre de la nef et entreprit d'allumer un cierge.

La flamme de la main gauche, la magicienne leva son sceptre de l'autre, Luminae guidait ses gestes.
Soudain, les choses se précipitèrent, en un instant, le feu s'étendit. La chaleur envahit petit à petit Gizaos, l'ivresse la saisie soudain, doux souvenirs de moment passés là à parler avec ses amis. Sans s'en rendre compte, elle arrivait déjà sur l'esplanade, la fumée envahissait l'air. Elle poussa une dernière fois la lourde porte de la bâtisse et la scella de son regard, condamnant par là même l'avenir des Tamers.