Pendant ce temps sur Yakim ...

A la suite des publications des résultats de ces élections, c1secret monte à la tribune présidentielle, placée juste devant un vaste chantier qui doit donner d'ici peu le siége de son gouvernement. Il commence alors son premier discours de président :

Je remercie tout d'abord tout ceux qui m'ont fait confiance et m'ont élu et j'espère ne pas les décévoir durant ce nouveau mandat que j'accepte avec joie. De plus je tient à féliciter et à remercier tout les présidents élus mais également tout les candidats malchanceux pour leur participation active à la vie politique de leur ile respective.

Je lance maintenant un appel à Crazy Frog, car seule elle le peut, pour qu'elle vienne accepter mon gouvernement dans les brefs délais afin que les généreuses subventions misent en place sous le gouvernement précedant ne fassent pas plonger les caisses de Yakim dans une abime sans fond.

Je la remercie par avance,

Votre nouveau président,
c1secret

Le soleil irradie de lumière la capitale de Yakim. L’esplanade magnifique, nichée entre les temples des différents cultes et les thermes de marbre chatoyant, est inondée d’une foule sans fin. Devant cette place se dresse le bâtiment enfin achevé, signe d’une grandeur inégalée. La façade, composé d’une multitude de colonne doré à l’or fin, laisse apparaitre un assemblage des matériaux les plus précieux. L’or, le marbre ou l’argent sont omniprésent, preuve de la richesse de l’ile. Deux grands monuments de 6 mètres de haut recouvert d’un drap de soie blanche encadrent l’entrée majestueuse.

Soudain, les trompettes sonnent, la foule fait silence et on aperçoit une silhouette qui s’avance sur le balcon principale. On annonce alors d’une voix forte et amplifiée par la magie :

Son Altesse impériale c1secret, empereur de Yakim

Et répond à cette déclaration qui monte vers le ciel une ovation gigantesque sort des milliers de gorges assemblées. Au même moment les deux draps de soie s’envolent et laissent alors à nue de colossales statues à l’effigie du nouvel empereur.

Ce dernier s’avance alors et commence son discours :

Peuple de Yakim !

Ce jour est un immense jour pour cette grande ile. Aujourd’hui, j’ai été choisit par vous, peuple de Yakim, pour assumer la plus haute charge de l’état. Mais il faut voir encore plus loin ! Seule la stabilité politique fera rayonner notre ile et seul un régime fort la faire prospérer. Aussi les mandats de 3 mois qui sont mortel pour la stabilité doivent être supprimés et le poste de président doit acquérir de nouveaux pouvoirs ! C’est pourquoi, ce jour, je me couronne, avec la légitimité tant populaire que cléricale, empereur de Yakim !

A cette annonce une seconde clameur envahit tous les coins de la ville.

Aussi, je me nomme à tous les postes à responsabilité de cette belle ile ; que ce soit le ministère la guerre, des finances ou de la mobilité. Peuple de Yakim, je déclare officiellement que notre ile entre dans une nouvelle phase de son histoire, plus grande et plus puissante que jamais ! Je déclare donc la fin de toutes élections sur Yakim ! La monarchie est née sur cette ile !

Des oiseaux de toutes couleurs s’enfuient alors, effrayé par le vacarme de la troisième ovation.

Voici maintenant mes premières mesures : je nomme Nolofinwë Calmcacil conseillé impériale chargé de la communication et je déclare que l’Empire accorde une très large autonomie au nord-est de l’ile qui passe sous le commandement des Canards Sauvages. Je reconnais par ce geste leur grande importance dans ce secteur géographique et leur puissance. Cette nouvelle région de l’Empire aura une vaste autonomie dans les domaines économiques sociale ou militaire et leur dirigeant ne devront rendent de compte à personne à part moi.

J’encourage toute les autres iles à suivre mon chemin ou à se rallier à mon empire et j’accueille à bras ouvert tout les déçus des régimes politiques fantoches des autres iles.

Longue vie à l’Empire !

L’empereur salue par ses mots son peuple et s’en retourne dans son palais. De retour dans son bureau, il fait appeler son secrétaire.

Tu remercieras le général Evändr de ma part, ses hommes m’ont été fort utile durant ce discours pour obliger tout ces gueux à venir polluer cette belle place par leur présence afin me donner un soupçon de légitimité et pour les contraindre à m’applaudir et à m’acclamer. Le peuple de Yakim est tellement passif que cela ne m’étonnerais guère que l’instauration de la monarchie ne rencontre aucune résistance. Fais cependant mettre l’armée en vigilance maximum.

De plus tu feras ériger des statues à mon effigie partout dans l’ile et tu feras fermer tous les autres QG de campagne pour éviter toutes protestations. Interdis également toutes manifestations hostiles à l’Empire et fais fermer les ports pour quelque temps.

Ahh aussi : supprime-moi la réunion prévue d’ici peu avec la confédération des amateurs de chasse aux sangliers car je n’ai que faire de ces gueux, et convoque moi mon maitre assassin ; nous avons des détails à régler pour sauvegarder la stabilité de l’empire.

Une fois son secrétaire partis, c1secret se lève pour se placer devant une des magnifiques fenêtres de son bureau. Un verre de cristal à la main, il contemple son domaine et, au loin, ces montagnes millénaires sur lesquelles il règne enfin. Il aperçoit également les statues à son effigie que l’on commence à ériger et la vague des premières arrestations. C’est avec un soupir de satisfaction qu’il s’en retourne alors à sa tache nouvelle : gouverner un empire.

HRP : 2 raisons à ce RP (ou du moins j’espère que cela ressemble de loin à un RP) : j’espère que cela va mettre un peu d’animation sur Nawakim et je veux mettre en lumière l’inutilité totale de la politique dans le jeu, le mode d’élection que je trouve abscons ainsi que le désintéressement totale des joueurs quand à cette fonctionnalité du jeu (remarque on peut les comprendre …)
De plus, j'espére que les candidats aux postes de ministres sur Yakim ne le prendront pas trop mal et que cela n'aura pas de conséquences en terme de guerre.

Une humaine à la démarche assurée arrivait sur la grand place de l'oratoire revenant de la taverne de l'écume amère dans la capitale. Le forum en vue, elle gardait son capuchon baissé de sorte que ses traits fussent dissimulés à la majorité. Elle ne pris pas place parmi les nombreux badauds, esquivant ça et là les gardes postés un peu partout. Jamais il ne lui avait semblé en voir autant. De mémoire, les gardes n'avaient jamais été nécessaires à l'extérieur du palais présidentiel. Les tuniques jaunes n'étaient, elle le croyait, pas si nombreux. A moins de promesses illusoires, la jeune femme ne comprenait pas ce qui aurait pu attirer tant de Yakimien vers les armes. Certes, la sècheresse sévissait sur l'ile mais pas plus que les autres années. La famine ne menaçait pas encore cette fois ci.

Comme à chaque période électorale, les résultats avaient été attendus avec fébrilité par certains, alors que pour d'autres ils étaient passés complètement inaperçus. Mais cette fois tout semblait différent, le président élu n'avait pas fait son discours comme ses prédécesseurs.
A grand coups de marteau, et à grands renfort d esclaves, avant même de se présenter au peuple comme le voulait la coutume, il avait fait ériger sur la place du forum ce qui ressemblait à un somptueux palais, à l'architecture plus que douteuse, selon la yakimienne. Les peintures à peine finies, elles étaient déjà ternes et tachées, des volatiles y ayant déjà élu domicile. Les goûts dont le nouveau président faisait preuve n'auguraient rien de bon pour la suite.

Elle ne fut pas déçue lorsqu'elle aperçut un groupe de paysans attachés tels du bétail les uns aux autres et dont la corde était tirée par un cavalier en direction de la foule.
Elle accentua un peu la pression de sa main gauche sur la dague qu'elle portait cachée sous sa cape.

Le convoi s'arrêta net. Le soldat portait une tunique jaune décorée de quelques motifs dorés. Signe de commandement, les motifs de feuilles de plantes carnivores ornaient ses épaulettes ainsi que les éperons de ses bottes 2 motifs de graines paraient le costume. La voix dure et gutturale ordonna :

-Lâchez les! Ils se détacheront tous seuls.

Les paysans se virent donc parqués au centre de la place avec le reste de la foule, qui tentait de dénouer les cordages. Ainsi libérés, le troupeau pris place avec les autres.

Restée à l'écart, la magicienne se fraya un chemin au centre de la place, afin de ne rien rater du discours du nouveau président, qui elle l'espérait encore, se verrait dans la lignée de ses pairs.
Curieusement, le doute commençait à planer, son espoir s'amenuisait en même temps qu'elle observait les colombes fuir l'ile. Avaient elles une prémonition?
Tel le corbeau qu'on distinguait seul, tournoyant au dessus du balcon, C1secret allait apparaître.

Les draps de soie réfléchissaient le soleil et la douce lumière devenait de moins en moins confortable à mesure que le soleil montait dans le ciel. Les deux monuments dissimulés à la foule sous les tissus ne présageaient eux non plus rien de bon pour son ile. Enfin, le président se montra à la tribune, les linges éclatants tombèrent au sol, la lumière aveuglante devenait agressante, la silhouette était apparue.

Saisie d'effroi, Gizaos laissa tomber sa capuche de stupeur en découvrant deux gigantesques monuments couverts d'or représentant un canard censé correspondre à C1secret dans sa forme animale la plus primitive. A l'image du du palais, les colossales statues juraient on ne peut plus sur la grand place de l'oratoire publique. De plus, il apparut à la magicienne que l'artiste avait quelque peu amélioré la plastique de l'elfe.

Citation :

Ce jour est un immense jour pour cette grande ile. Aujourd’hui, j’ai été choisit par vous, peuple de Yakim, pour assumer la plus haute charge de l’état. Mais il faut voir encore plus loin ! Seule la stabilité politique fera rayonner notre ile et seul un régime fort la faire prospérer. Aussi les mandats de 3 mois qui sont mortel pour la stabilité doivent être supprimés et le poste de président doit acquérir de nouveaux pouvoirs ! C’est pourquoi, ce jour, je me couronne, avec la légitimité tant populaire que cléricale, empereur de Yakim !
Aussi, je me nomme à tous les postes à responsabilité de cette belle ile ; que ce soit le ministère la guerre, des finances ou de la mobilité. Peuple de Yakim, je déclare officiellement que notre ile entre dans une nouvelle phase de son histoire, plus grande et plus puissante que jamais ! Je déclare donc la fin de toutes élections sur Yakim ! La monarchie est née sur cette ile !
J’encourage toute les autres iles à suivre mon chemin ou à se rallier à mon empire et j’accueille à bras ouvert tout les déçus des régimes politiques fantoches des autres iles.

Longue vie à l’Empire !

Monakoi ?? entendit elle prononcé à coté d'elle....Un jeune humain interrogeait sa mère.

Atterrée par la nouvelle, Gizaos, les jambes tremblantes avait du mal à réaliser ce qui était en train de se produire sur son ile. Elle avait rangé sa dague, la vue de tous ces soldats et surtout de toute cette population dans laquelle on ne sait qui pouvait être caché, lui inspirait quelque prudence pour l'heure.
Sa belle Yakim serait endeuillée à tout jamais par cette dictature, un tel régime politique ne pouvait qu'émouvoir tout à chacun...
Serrant les poings si fort que des gouttelettes de sang perlaient à présent au bout de ses ongles. Elle mesurait l'impact de ce discours sur ses voisins.

La magicienne observait le garçonnet tranquille à sa droite, maintenant à la recherche d'une belle pierre qui irait dans sa fronde.

D'un geste de la main, elle le courba de façon à ce que ses yeux croisent le cailloux que d'un discret coup de pied elle venait d'avancer jusque devant lui.
Le projectile en main, il tendit le cuir, ajusta son tir en direction de la fenêtre ouverte de l'usurpateur, la pierre tournoyait au dessus de sa tête et ....

Un bruit de verre brisé se fit entendre, inimitable son qu'un pur cristal pouvait émettre, l'usurpateur avait certainement profité des richesses du trésor de son ile pour s'offrir pareille qualité, début prometteur pour un dirigeant! Pensait elle.
Soudain, un cri parvint à la foule depuis les hauteurs du bâtiment. L'usurpateur semblait dans une rage folle, la vision du despote fut occulté à la foule en une seconde, on n'apercevait que le jaune de la tunique d'un soldat devant la fenêtre refermée à la hâte.
La « gueuse » imaginait avec délice le canard dont la belle toge blanche (assortie aux draps de soies des statues) devait être couverte du nectar rouge dont il espérait se délecter. Le beaujokim était bu!

-Thierry!!!!

La voix maternelle, ferme, mais protectrice s'adressait au jeune homme près de Gizaos. Il sursauta à l'intonation de la voix de sa mère

Elle tourna la tête vers l'auteur du jet, celui ci avait disparu déjà bien loin.

Le maitre assassin, prévenu il y a peu de l’imminence d’une réunion avec l’empereur de Yakim, court dans le couloir dallé de marbre qui mène au bureau impérial. Il ne prend même pas le temps de regarder la collection de 63 tableaux de l’empereur accroché de part et d’autre tant il est pressé et attiré par l’odeur du sang. Puis il passe en trompe devant les bustes de l’empereur qui encadre la porte de l’antichambre et entre dans cette dernière avec précipitation. Là il s’assit sur une chaise de chêne massif et attend le bon plaisir de l’empereur.

Soudain, il distingue un hurlement qui parvient de la salle voisine. Il reconnait immédiatement l’empereur et ses crises de colère quasi-quotidienne et se félicite de sa mauvaise humeur. La prise de décision de divers massacres n’en sera que plus facile et il sourit à cette idée en dévoilant des dents de carnassier. La porte de l’antichambre qui donne sur le couloir s’ouvre timidement et un page portant une tunique dorée entre avec anxiété. Le secrétaire impérial, qui était resté silencieux jusqu'à là, se lève précipitamment de derrière son bureau et, après avoir parcouru à grand pas les 200 mètres qui le séparaient du page, lamentablement ratatiné dans un coin de la pièce, lui arrache la tunique des mains et se lance en courant jusqu'à la porte du bureau impérial. Une fois arrivé, il toque religieusement et, après avoir reçu la réponse de l’empereur sous la forme d’un second hurlement, rentre dans le centre décisionnel de l’empire.

Quelque instant plus tard, il en ressort blême et annonce au maitre assassin que l’empereur daigne lui accorder quelques moments. Ce dernier se lève lourdement et entre avec plaisir, pensant avec délectation aux futurs massacres. Il manque alors de glisser sur une tunique taché de breuvage rouge mais se rattrape avec une agilité surprenante pour son poids Après en avoir reçue l’autorisation par un empereur encore rouge de rage, il s’assit confortablement en face du bureau impérial.

Avant toutes choses, commence alors l’empereur d’une voix glacée, tu me feras arrêter puis torturer à mort toutes les personnes correspondant à cette description. Il lui envoya alors l’image télépathique de la silhouette qui lui avait lancé une pierre. Le maitre assassin n’osa rétorquer que presque tous les humains de Yakim correspondaient à cette description. Il allait encore devoir travailler avec le maitre espion pour découvrir la vérité, une personne détestable selon lui tant elle était intègre.

Une demi-heure après, le maitre assassin ressorti comblé du bureau impérial, une liste de 634 noms à la main …

Aerandir avait 2 ans quand il fut officiellement adopté par l’Empereur c1secret (encore simple seigneur à l’époque). Il était en réalité le neveu de l’illustre personnage qui l’avait adopté après la mort tragique de ses parents lors de la terrible guerre civile qui ravagea leur royaume. L’Empereur lui avait offert la meilleur éducation et l’avais envoyé à la découverte de toutes les iles du grand archipel. Il avait par exemple fais ses études de haute magie sur l’ile de Wakim et celles de gestion et d’économie sur l’ile de Nakim. Mais c’est contre les maraudeurs qui vandalisaient l’ile de Vakim qu’il avait fais ses premières passes d’armes. Si bien que quand il revint dans le royaume de son père en pleine période électorale, il était déjà à 17 ans un guerrier aguerrit et un administrateur compétant, prêt à prendre la relève de son père adoptif.

Ne connaissant personne et étant délaissé par son père, plus occupé par sa propre réélections que par son fils, il s’était lié d’amitié avec le maitre espion impériale de seulement 2 ans son ainé. Lui aussi avait été sortit de la misère par l’Empereur dès son plus jeune âge pour devenir un des espion les plus efficace de l’archipel. Leur histoire commune et leur âge équivalent les avaient naturellement rapprochés et, au fil des semaines, leur relation se transforma petit à petit, et ils étaient devenus amant quelques jours seulement avant la prise de pouvoir de l’Empereur. Ils avaient une confiance totale l’un dans l’autre et partageaient une loyauté sans faille envers un Empereur auquel ils devaient tout ; si bien que les ragots entendus ici ou là sur les crimes de ce-dernier sonnaient à leurs oreilles comme des rumeurs totalement infondées.

Le lendemain de la prise de pouvoir de c1secret, Nolofinwë Calmcacil, une personne qu’il avait rencontrée dans de rares occasions et qu’il avait appris à apprécier, publia le premier décret impérial sur la politique économique de l’Empire. Aerandir en fut très étonné car cela ne correspondait en rien à une gestion économique équitable que lui avaient inculpée ses maitres sur Nakim ; mais il n’y trouva rien à redire tant sa confiance en son père était grande. Et malgré de nombreuses questions, il prit son service comme vice-commandant de la garde impériale de l’Empereur, poste qu’il occupait depuis maintenant deux semaines.

De retours dans son bureau, c1secret ne peut plus se contenir, il prit le premier objet qui lui vient sous la main, une carafe de cristal incrusté de rubis, et la lance à l'autre bout de la pièce avec une force inimaginable. Cette-dernière explose avec un bruit funeste. Comment avaient-ils pu ? fulminât-t-il. Comment avaient-ils pu le traiter de la sorte ? Lui, l’illustre empereur de Yakim ? Se faire vilipender par une bande de bouseux en haillons buvant des horribles mixtures dans une masure infectée de rats ! Ils allaient payer … Ohhh oui …

D’urgence il fait parvenir une missive à son conseillé impériale chargé de la communication. Ils allaient voir …

Crazy Frog, Crazy Frog,... Pourquoi aurait-elle besoin de sable, se demande-t-il ? Pour sa bibliothèque sans aucun doute ; et pourquoi avoir besoin d’une vaste bibliothèque ? Vraisemblablement pour déménager. Et l’on déménage pour seulement 2 raisons : l’amour ou la guerre. Hors d’après d’anciens rapports, ce ne pouvait être la première raison … donc la guerre … Mais une guerre contre qui ?

Comprenant soudainement, il envoya ses déductions par plis urgent à l’Empereur. Crazy Frog représenterait-elle maintenant une menace pour la stabilité de L’empire ?

Au Nord-est de Yakim, Balthazar surveillait de très prêt le déroulement de cette histoire.
L' Empereur fraichement instauré, C1secret, venait de déclarer son emprise sur l'île de Yakim.
Il avait cependant décidé de laisser une autonomie au Nord-est de Yakim en le laissant sous le contrôle des Canards Sauvages car ils y étaient fortement représentés là bas que ce soit au niveau de l'occupation territorial qu'au niveau militaire. Cela convenait parfaitement à Balthazar.
Afin d'éviter toutes surprises désagréables, Balthazar envoya ses messagers aux quatre coins de son Royaume pour demander à ses Généraux de remobiliser tous leurs hommes pour être prêt à intervenir rapidement en cas de conflit militaire.
Quelques heures après, on voyait déjà sur les routes des milliers de soldats qui rejoignaient leurs casernes.
Balthazar contemplait de son château les mouvements de ses troupes qui déferler vers lui.
Ils arrivaient de tous les côtés, à cheval, à pieds.........
Balthazar n'avait que très rarement rassemblé son armée dans sa totalité, et il était lui même très impressionné d'un étalage aussi dense de soldats.
Il allait maintenant suivre la suite des événements tout en se tenant prêt à intervenir si le besoin s'en faisait sentir.

La nuit vient de tomber sur le grand domaine de whymper. Une nuit idéale car la lune ne diffuse qu’une lumière rare. Huit silhouettes noires se frayent un passage au travers des herbes hautes. De longues tuniques noirs et une capuche de la même teinte leurs recouvraient entièrement le corps si bien que même un œil aguerris ne pouvaient les discerner de leur environnement. Le poignard à leur ceinture était également noircit à l’aide de suie pour que les rares rayons lumière ne se reflètent pas dessus. Ils arrivaient du sud avec une unique mission. Un peu avant de voir le village, ils posent tous leurs arcs à terre.

Puis, arrivant aux limites des habitations, ces-derniers se font encore plus discret et longent les murs de la bibliothèque pour atteindre leur objectif : le château seigneurial. Après la bibliothèque, ils passent de l’atelier à la cabane de bucherons sans encombres et se retrouve aux pieds des murs ouest du château. Tout dort encore et ils ne devraient rencontrer aucun problème.

Soudain, la porte qu’empruntent les domestiques pour vaquer à leurs taches quotidiennes au sein du château s’ouvre dans un fracas feutré. La femme leur fait signe de venir et les huit silhouette se glissent dans le château. Guider par la traitresse, ils remontent rapidement les couloirs sans rencontré personnes, les domestiques étant habitué à utiliser des passages peu fréquentés, pour arriver devant la porte de la chambre à couché du seigneur et maitre de ce domaine. Ils égorgent sans un bruit les différents gardes qui la surveillaient et rentrent dans la chambre, après s’être assuré que le seigneur dormait réellement, aidé en cela par les ronflements bruyants du dirigeant.

Il découvre une chambre luxueuse d’une propreté immaculée au milieu de laquelle trône un immense lit à baldaquin. Le lit lui-même repose sur un tapis des plus rares, importé tout droit d’Akim. Les huit silhouettes, la traitresse étant repartit, entourent alors le lit. Elles s’approchent tout doucement et s’apprêtent à frapper le corps quand l’une d’elle marche accidentellement sur le tapis. Se déclenche alors une alarme sonore d’une telle force que les assassins reculent tous de plusieurs pas, se tenant les mains sur les oreilles tandis que le seigneur endormis émerge des bras de Morphée. Mais leur professionnalisme reprend bien vite le dessus et ils s’enfuient à toutes vitesses par la porte de la chambre. Le dernier dépassant cette limite reçoit une décharge de feu magique en plein dos, ce qui le transforme en quelques instants en une torche humaine. Une des silhouettes réagit rapidement et scelle la porte avec un sort mineur qui donne suffisamment de temps aux assassins pour étouffer le feu de leur collègue mort et de l’emporter au plus vite.

Sortis du palais sans trop d’encombres, les assassins se retrouvent dans une ville paniquée. Des centaines de personnes, réveillés en sursaut par l’alarme magique, se pressent vers la place, devant le château et c’est à contre courant qu’ils doivent s’enfuirent.

Se retrouvant en sécurité dans les herbes hautes, les assassins font une pause, prennent leur arcs et tirent une unique flèches par personne, préalablement enflammées magiquement. Ils mettent ainsi le feu à sept bâtiments différents et, sans regarder les conséquences de leur geste, ils s’enfuient en courant, portant toujours le corps de leur collègue.

Même s’ils n’avaient pas réussit leur mission, ils avaient au moins fait comprendre au peuple de Yakim que la stabilité de l’Empire étaient plus importante que tout et que l’Empereur ne reculerait devant aucun sacrifices. Seulement, faute de preuves, ce-dernier ne pouvait être accusé publiquement …

L’empereur s’accorde quelques instants de pause, moments de détente qu’il passe en compagnie de son maitre assassin qui est en train de s’amuser dans la chambre de torture. Ce-dernier n’avait toujours pas retrouvé le bouseux qui lui avait lancé la pierre mais l’empereur ne désespére pas ; après tout, Yakim n’est pas une si grande ile que ca.

Après avoir été détendu par les hurlements de supplices des torturés, il fait un petit saut dans la salle du trésor impérial. En réalité, c’est là qu’il stocke tous les impôts payés par les habitants de son Empire et la récente augmentation de ceux-ci présage une forte hausse de son butin. Peut être même allait être obligé de faire agrandir.

Il pousse alors la porte, renforcé par du fer et entre dans l’antre. Le trésor qui s’étale sous ses yeux est sous forme de lingot d’or, de pierres précieuses et bien entendu de pièces en argent massif qui scintillent à la lumière du soleil. L’Empereur dénoue alors la bourse qui pend de sa ceinture et la remplit de quelques millions. Il allait avoir besoin de cet argent pour plusieurs projets. Puis il ressort de la salle et scelle la porte magiquement, comme à son habitude.

Le maitre assassin se sent très fier quand il regarde sa nouvelle salle de torture. Elle vient juste de finir d’être construite avec les nouveaux impôts établit par l’empereur et est équipée avec les meilleurs appareils possibles. Des dizaines de bourreaux torturent ce moment même de nombreux criminel au milieu de cris atroces grâce à des fouets de toutes tailles ou des machines de plus en plus perfectionnées. Au mur est accrochée une immense collection de couteaux du simple scalpel au couteau à viande.

Il entreprend alors de la traverser pour atteindre son bureau personnel qu’il avait fait installée à cette endroit car il lui est plus aisé de travailler avec comme fond sonore la délicate mélodie des lamentations des détenues. Le chemin qu’il parcoure alors est surélevé pour éviter aux flots de sang répandue par les torturé de le souiller et ainsi de le rendre fort glissant. Mais une fois arrivé dans son bureaux, il ne s’arrête pas, comme à son habitude, pour travailler sur quelques dossiers, mais continue son chemin en passant par une nouvelle porte, bien dissimulée dans le mur.

Il se retrouve alors dans une pièce beaucoup plus sombre et beaucoup moins spacieuse qui se trouve être sa salle de torture personnel. Là sont accrochés par les mains le garçonnet qui avait agressé l’Empereur et sa famille. Le petit Thierry, dont un filet de sang coule du coin des lèvres, est encore meurtrit des dernières séances. Quant à ses parents et sa petite sœur, ils ne valent guère mieux et le maitre assassin compte bien en terminer aujourd’hui. Leurs cris de douleur l’avaient suffisamment délecté et c’est avec une dague qu’il acheva le travail sans pour autant toucher au fils.

Puis il lance, devant le garçonnet en larmes, les corps de sa famille dans le puits qui occupe l’angle droit de la pièce. Enfin, il soigne le malheureux de façon superficielle afin qu’il survive assez longtemps pour que l’Empereur lui rende visite le lendemain. Son travail accompli, il retourne dans son bureau pour s’occuper de la tonne de dossier qui jonche son espace de travail.

Actuellement habitant de Yakim, LxR Hiro, était lui aussi personnellement touché par ce pseudo empereur, qui, suite au discours, a vus un petit enfant jouer avec une fronde, une pierre qui, a malencontreusement touché le verre du canard.
Suite a ce malencontreux lancé de pierre, l'enfant fut capturé, on dit qu'il est actuellement mort
Aux vus de ce genre de comportement, seul la rage sortis de son corps, son enfance, les coups, la douleur, voilà ce qu'il ressentait a la vue de ses gestes.

Il était temps pour lui de sortir de son hibernation.

[HRP total] Ahh bah enfin !
Il a fallu que j'arrive à de telles extrémités pour qu'enfin une ou deux personnes réagissent !
J'ai presque cru que l'interet des habitants de Yakim pour la politique était vraiment nul. Et moi qui espérait des manifestation monstres ou des trucs comme cela pour mettre un peu d'animation ...

Merci LxR Hiro et merci encore

Bon sinon unitile de ravager complétement mon domaine car j'y tient un peu

L'ombre s'approchait petit à petit de la ruelle.
Gizaos retenait son souffle elle le voyait passer devant elle, il se dirigeait vers la petite chaumière au coin de la rue.
La silhouette encapuchonnée de noire ne laissait rien entrevoir de son visage, seule la brillance de sa dague le long de son bras luisait au clair de lune. D'une démarche assurée, elle vit le maître assassin impérial entrer dans l'humble demeure.

Elle attendait là, cachée dans le recoin d’un porche. Soudain des cris déchirèrent la nuit, des tuniques jaunes firent irruption subitement dans la ruelle, entrant sauvagement dans la modeste maison. Plusieurs cris se firent à nouveau entendre, un chien aboyait. Puis le silence lourd d'inquiétude enfin plus rien...

-Par ici , grognait celui qui semblait commander les soldats impériaux.

La magicienne observait toujours la scène avec intérêt depuis sa cachette, le cœur battant à tout rompre.

Les habitants de la chaumière sortaient maintenant de la maison attachés par des chaînes, la fillette apeurée cramponnait le cou de sa mère qui tentait de la rassurer.
Puis suivait le petit Thierry, celui là même à qui elle avait donné le caillou. L'empereur n'avait sans doute pas apprécier la petite blague de l'enfant. Elle reconnaissait alors sa part de responsabilité dans ce qui pourrait arriver...

-Dépêchez vous, aboyait le soldat. Poussant la famille de sa lance.

Il en fallait autant pour de simple paysans se demandait l'humaine? Pas moins de 30 soldats étaient sur place. Une telle escouade n'avait pu arriver là par hasard, ils avaient un but, ils n'obéissaient qu'aux ordres et somme toute bien trop consciencieusement à son goût, quel zèle !


Tout le monde semblait parti, la ruelle retrouvait son calme habituel, la nuit reprenait ses droits. Gizaos osant entrer dans la maison y découvrit une petite pièce sans meuble, une simple table au centre de la salle et dans l'angle une paillasse retournée avait fait office de couchage pour la famille entière. Tout avait été saccagé par les soldats, une chance qu’ils n’aient pas tout brûlé pensait elle.
Des gémissement lui parvenait du fond de la maison, ne suivant que son instinct, elle se dirigea vers les pleurs et découvrit un chien, une mare de sang autour de lui, et une plaie large comme la main dans son flanc. La dague de l'assassin plantée dans le corps, à l'agonie, l'animal suffocant regardait la magicienne. De ses yeux, il semblait la supplier d'abréger ses souffrances. Elle leva son sceptre, la vie l'avait quitté.
Elle priait a présent Luminae espérant de tout son cœur que rien de grave n'arriverait à la famille.

Le soleil se couche sur l’ile de Yakim, ensanglantée depuis plusieurs semaines. Ayant rattrapé son retard sur les affaires en cours, le maitres espion termine sa journée de travail par une visite chez un de ses plus fidèles espions. Alors qu’il marche dans le jardin impérial pour rejoindre la masure de son ami, il aperçoit au loin un cortège, composé de gardes et d’esclave. Intriqué, il s’approche sans bruits, son passé d’espion l’aidant grandement, et se poste dans un buisson, un peu en aval du chemin parcourut par l’escorte. Peu de temps après, ces gens passent et il peut discerner la véritable nature des masses, tenues par les esclaves, qui l’avaient tant étonné. C’étaient en réalité des corps sans vie, encore marqués par une multitude de coups.

Le maitre espion suit alors en cachète ce cortège qui se dirige vers le cimetière. Y arrivant, les esclaves posent alors leur fardeau sur le sol et, saisissant une pelle que leur tendent les gardes, ils commencent à creuser un grand trou, au milieu des massifs fleuris. Chassant les courbatures qui commencent à naitre dans son corps par des exercices que lui ont inculpé ses maitres, le maitre espion attend tranquillement que les pauvres esclaves est terminé ce labeur et il voit alors horrifié l’enterrement dans cette fosse commune de la demi-douzaine de cadavres transportés sur place.

Il s’enfuit alors en courant chez son ami et lui raconte ses doutes sur la santé mentale de l’Empereur. Devant tant d’horreurs, il ne pouvait plus longtemps cautionner ce régime et il décide alors de le combattre. Il demande ainsi à son ami de l’aider dans sa tâche et d’enquêter sur les faits et geste de l’empereur.

Une nouvelle journée se profilait à l’horizon, pourtant le soleil n’était pas encore levé, que la magicienne était déjà éveillée et se torturait l’esprit afin de trouver au plus vite une solution pour le petit lanceur de pierre.
Elle était fort inquiète quant à son sort, mais pour l’heure, il lui fallait se préparer, elle devait rencontrer un hôte de marque. Un entretien de la plus grande importance allait se tenir.
Elle relisait sans cesse la missive qu’elle avait reçu la veille par pigeon express.

Citation :

Madame,
Mon nom ne vous dirait rien, donc il n’est pas utile que je vous le révèle pour le moment. Sachez toutefois que je détiens des informations qui pourraient vous être utiles sur le devenir d’un ami commun. Je tiens de source sûre que ses parents et sa sœur ont rendu leur dernier soupir la nuit passée, il nous faut agir vite.
Rencontrons nous à l’abris des regards indiscrets. Je vous attendrais à la taverne de l’écume Amère, dans la salle secrète du sous sol, passez derrière le comptoir puis posez la main dans l’alvéole sous le bar à droite, un escalier dérobé s’ouvrira à vous, menant sur cette salle. Soyez y demain, ce dimanche à midi.
Pour preuve de ma bonne foi, voici un plan du palais impérial ainsi que le plan détaillé d’accès aux cachots.
Amitiés
MEI.

Le papier semblait de belle facture et le plan fourni paraissait très clair quant aux différents accès du palais. Mais Gizaos ne se souvenait pas avoir déjà rencontrer quelqu’un du nom de MEI, sa mémoire ne lui faisait pourtant jamais défaut, de toute façons son nom ne lui dirait rien ….
Et cet ami commun ? Se pourrait il qu’il fasse allusion au petit Thierry ? Sa famille aurait donc succombé?

Midi approchait, Gizaos passait sur le forum telle une ombre parmi les ombres chacun gagnait au plus vite sa destination, plus personne ne s’attardait guère dans la capitale ces derniers temps. Des disparitions si soudaines qu'inquiétantes n'engageaient pas à la flannerie, les commerces commençaient à s'en ressentir certainement.

Rythmés, les martèlement des bottes sur le sol annonçait l’arrivée d’une escorte impériale. En effet quelques secondes plus tard, une vingtaine de soldat prenait position devant le palais, permettant la sortie d’un homme barbu dont le tour de ventre contrastait furieusement avec sa petite taille.
Le crieur impérial vêtu lui aussi de jaune faisait son apparition au centre de la place laissant présager de bien sombres nouvelles une fois de plus.

Citation :

Avis à la Population :

Par ordre de son Altesse Impériale, il a été décidé que le jeune gueux Thierry SANOM a été reconnu coupable des faits qui lui ont été reprochés et qu’il a lui même avoué, à savoir le pire crime possible pour la cité :
le crime de lèse majesté
Par ordre impérial il se verra donc conduit à la potence le 27éme jour du 7ème mois de cette année sur la place du forum en la capitale de Yakim.
L’exécution sera supervisée par le Maître Assassin Impérial en personne.

Une onde de choc avait saisi la foule, la stupeur parcourait l’assistance constituée des quelques badauds rassemblés ça et là à la vue des soldats.
Ses paroles à peine récitées, il placarda l’affiche sur le mur des termes. Puis le crieur rangea ses baguettes sous son tambour et fit demi tour afin de regagner au plus vite sa caserne en compagnie des Tuniques Jaunes qui l’escortaient.

Aerandir rayonnait de fierté. Il avait été choisit par l’empereur pour amener au plus vite à son plus fidèle vassal une missive très importante, comme l’indique le seau qui la cachetée, aux armoiries du monarque bien aimé. Avant de partir sur Vakim, l’empereur avait remis en main propre ce document à son fils en lui demandant d’y faire très attention.

Il chevauchait donc à travers la foret et par un soleil éclatant en s’enivrant de senteurs florales. Les nouvelles routes construites par l’empereur avec les nouveaux impôts étaient impressionnantes de part leur finitions et il était très agréable de les prendre.

Soudain, en arrivant aux limites du royaume de son père, Aerandir commença à être balloté tant les routes étaient de mauvaises qualités. Trous et dénivelés abruptes cohabitent avec des nids de poule impressionnant. La foret elle-même se transforma petit à petit en une campagne aride où l’on pouvait voir au loin quelques masures dévastées par le feu. Un gros panache de fumée noire s’élevait au bout de la route, ou du moins de ce qui en avait le nom.

Tandis qu’il redoubla d’effort pour voler au secoure des victimes de ce feu gigantesque, il aperçu à la sortie du village un régiment de l’armée impériale qui venait à sa rencontre. Lorsque qu’ils se croisèrent, le général qui commandait ces hommes lui fit, pour le saluer, un grand signe de la main et continua son chemin, son régiment à se suite.

Quand il entra dans le village, il fut pris d’horreur devant le démoniaque spectacle qui se livrait à ses yeux. Des morts par dizaines encombrés les bas-côtés de la route tandis que des mères en larme tenaient à bout de bras leur enfant éventré. Ceux qui n’étaient pas en train de pleurer les morts essayaient d’éteindre un immense incendie qui avait déjà ravagé la moitié du village. Voulant s’arrêter pour aider ces pauvres citadins à panser leur blessures, il reçut une pierre, puis une autre, et encore une. Si bien que c’est avec une nuée de pierres qu’il s’enfuit du village, portant toujours l’insigne impériale sur sa tunique, qui aurait du lui procurer sécurité.

Continuant son chemin, Aerandir se demanda le pourquoi de toute cette violence envers lui et surtout la cause de toutes cette destruction. Perdu dans ses réflexions, il n’aperçut pas le petit groupe d’homme qui s’approchait de lui. Et c’est avec un choc à son flanc qui le fit choir de chevale qu’il revint à la réalité. Avant même d’avoir eu le temps d’invoquer un glyphe de protection, le voila assommé.

Quand il se réveilla, il s’aperçu qu’il était ligoté. Il rassembla ses pouvoirs et se libéra de ses liens, à la grande surprise de ses assaillants. Puis, d’une pensé, il les décapita net. Enfin, il reprit ses affaires et son cheval et continua sa mission, le flanc meurtrit, avec pour impression que son crâne est une enclume sur lequel un forgeron se donne cœur joie.

Quelques temps après, et juste avant d’entrer dans la ville, entré qui sonnera la fin de sa mission, il vérifia si la missive était toujours à sa place. Le message était bien là mais le sceau brisé ! Les assaillant qu’il l’avait ligoté peu avant avait aussi lut la missive. Ne sachant que faire, Aerandir pénétra dans une auberge afin de réfléchir, car tout le monde sait qu’une bière aide grandement.

Accoudé au bar avec devant lui sa quatrième bière, Aerandir ouvre d’un geste inconsidéré la missive et la lu. Il manqua de tomber de sa chaise, les formules de politesse passées, quand l’empereur demande à son vassal de « faire disparaitre discrètement les corps des manifestants arrêtés » Comprenant les véritables implications de cette phrase, il s’enfuit en courant de cette auberge, poursuivit par l’aubergiste car il n’avait pas payé ses bières. Il prit son cheval et le lance au gallot sans destination. Il galopa ainsi, sans réfléchir, sans but donné, jusqu’au soir où, blottit contre son cheval, il s’endormit d’un sommeil troublé.

Le lendemain, il se persuada que les bandits avaient du changé les missives car son père l’empereur n’aurait jamais commandité un tel massacre. Mais étais-ce vraiment la vérité ? Quoi qu’il en soit, il se présenta devant l’allié de son père avec une missive scellé correctement aux armes de l’empereur.

Le lendemain, des centaines de familles eurent le bonheur de voir revenir chez eux, qui un proche ou d’autre un parent.

S'approchant de la tribune officielle, l'empereur légitime et bien-aimé de Yakim déclare à la foule réunit par le hasard ici :

Mon conseillé impérial à la communication étant momentanément indisponible ..., je prends sur mon temps très précieux pour vous informer de deux trois choses :

Décret impériale 4 : Toutes personnes portant préjudice à l'Empereur ou à un de ses alliés de façon matériels ou injurieuse seront passible de la peine capitale par décapitation, les meutes de chien de l'empire ayant un appétit vorace ...

Décret impériale 5 : Toutes personnes regardant l'Empereur fixement dans les yeux seront également passible de la peine capitale par lapidation. L'empereur est une divinité devant lequel tous doivent baisser les yeux.

Décret impériale 6 : Toutes personnes ne portant pas les couleurs impériale sur leurs vêtements, l'or et le pourpre, seront passible de 15 ans de travaux forcé dans le domaine de votre Empereur bien aimé.