fleurs de printemps et bouquinage

Douce matinée qui se profilait encore à l'horizon, Gizaos se promenait tranquillement dans ses jardins admirant l'éveil de la nature en ce début de saison prometteuse...

Elle respirait la terre fraiche et humide mêlée au senteurs de ses milles et une fleurs.

Penchée à la balustrade de sa terrasse, elle esquissait ses premiers pas sur la pelouse lorsqu'un fracas assourdissant retentit à deux mètres d'elle.
Quelques jurons, et un nuage de fumée plus tard, Gizaos vit apparaître une ombre à la tunique déchirée et au pantalon en lambeaux sous l'arbre dont les boutons colorées de rose affleurait au milieu de tout le vert des feuilles.
Éberluée, la jeune femme n'avait de cesse que de piétiner, maugréant tout se qu'elle pouvait, le par-terre de tulipes et de crocus à peine éclos en contrebas de la terrasse de Gizaos.

Verte de rage, elle ne put s'empêcher de crier :
-QU'EST CE QUE C'EST QUE CA????
Gizaos dépitée, regardait amèrement la silhouette reconnaissant entre mille la chevelure de feu, sa colère se tempéra quelque peu.

Aeryn avait encore fait une entrée fracassante au sens propre du terme, ayant réduit à néant tout espoirs de voir du muguet au 1er mai cette année.

D'une voix gênée, minaudant presque, tenant à la main gauche une délicate branche de bourgeons prêts à éclore, elle lança un timide :
-Bonjour ma sœurette,
un large sourire s'étirait d'un bout à l'autre du visage de la jeune femme.
-Je suis heureuse d'être arrivée chez toi? Bon j'escomptais arriver dans mes jardins, mais mon sort à encore raté, au moins je suis sur la bonne ile...
De son autre manche, pendouillait lamentablement une baguette de bois d'ent qui cette fois ne pourrait être rafistolée...

-Ahhhhhh Aer, mon camélia cinquantenaire, le seul qui ait échappé aux attaque de Dame Lilith l'an passé...
La magicienne sentait les larmes lui monter aux yeux, non la moutarde lui monter au nez! Cette fois elle était aller trop loin!

Depuis qu'elle portait l'amulette en forme d'étoile greffée à sa peau, la jeune guerrière-mage avait décidé de s'intéresser d'un peu plus près à la manipulation des Arcannes.

Bien sur, elle avait séché les cours de son cousin le mage Ergolaas, Chanchelier de son royaume. Elle était peu douée en la matière, préfèrant se servir de sa hache plutot que de la magie. Parfois combinant les deux... Mais depuis ce fameux jour où l'amulette lui était apparue, Aërynsun avait changer d'avis...

Elle se trouvait, sur les Terres du Seigneur Alumess, sur Takim, à chasser des Chauves-Souris Géantes, lorsqu'elle décida de rentrer chez elle, ayant détruit pour la énième fois sa tenue de chasse.

Une courte visite surprise d'une jeune elfe barbare, BuchSun la fille d'Ergolaas, venue lui conter les derniers potins tavernois de la veille, vint mettre fin à sa chasse perpétuelle. Un incident survenue ce soir là, attira toute son attention.

Il était temps d'agir au plus vite, mais se présenter habillée en haillon n'était pas trés crédible pour une princesse de sang royal, même amnésique, de ce fait, elle décida d'invoquer un sort de teleportation pour se rendre dans ses appartements privées au plus vite.

Elle se tenait debout droite comme un « i », visualisant ses appartements, elle prononça le sort mais une autre image vint interrompre l'incantation. Elle disparut dans un épais nuage de fumée avant même de finir sa phrase...

Elle réapparut aussitôt dans le même nuage de fumée à un mètre du sol. Une chute surprise, un atterrissage en castastrophe sur un objet assez inconfortable et douloureux sur une certaine partie de son corps. Elle se releva péniblement jura comme jamais, shoota l'objet de la douleur infligée, l'arracha même dans sa rage, ne se demandant même pas où elle avait atterri.

Le nuage épais se dissipa enfin, dévoilant le lieu de l'atterrissage. Elle se retourna, pour regarder autour d'elle... Des jardins familiers si bien entretenus...

Dans ses mains les restes d'un camelia détruit dans une rage folle, dans l'autre une branche d'arbre qu'elle avait saisit dans sa chute, sous ses pieds, le résultat d'une destruction sans nom... Les plus belles fleurs martyrisées, piétinées, par les bottes meurtrières d'une créature diabolique à la chevelure de feu dont la bouche vomissait des jurons à faire pâlir le pire des rustes.

Un cri de douleur vint mettre fin à l'assassinat des pauvres victimes ayant echappés à leur bourreau. Elle leva la tête vers le bruit agaçant qui commençait fortement à déranger ses oreilles elfiques...

- « Oulàà… J'suis mal là.... » dit elle, blémissant, à la vue de l'humaine penchée à la balustrade de la terrasse. Puis prenant son courage à deux mains, fit un signe de tete de salutation, cacha l'objet du delit dans son dos, respira un bon coup avant de lachée son élocution digne d'une princesse, d'un calme olympien, sans oublier son plus beau sourire d'ange parfait...

- « Bonjour ma sœurette... Je suis heureuse d'être arrivée chez toi ?!? Bon j'escomptais arriver dans mes jardins, mais je me suis encore égarée dans les méandres du ratage de sort, au moins je suis sur la bonne île et entière qui plus est... enfin presque... » dit-elle en massant une certaine partie de son corps

Elle vit sa soeur de coeur passer par toutes les couleurs, du blanc pâle au rouge noir de colère... Elle l'entendit hurler quelque chose sur son camélia cinquantenaire qui avait échappé à une certaine lilith mais qui malheureusement avait succombé à une elfe diaboliquement enragée aux cheveux flamboyant.

Prise sur le fait, elle décida de détruire les restes de la preuve de son délit, invoqua le sort de disparition. Les mains d'Aërynsun auréolées de bleu brûla le camélia dans des flammes bleutées, mais celles-ci se rependirent aussi sur une partie des jardins fleuris, sous les yeux horrifiés de Dame Gizaos...

« erf... ça va mal... ça va faire mal... » marmonna-t-elle se préparant au pire « raaa je te jure c'est pas ce que je voulais faire, tu me connais hein la magie & moi ça fait deux et c'est pire depuis qu'on m'a greffé ce truc Giiiiiiiiz atta ne te fâche paaaas.... »

fleurs de printemps et bouquinage 67810Finale

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Les joues bouillantes de colère Gizaos se ravisa et ne prit pas de suite la parole, préférant un pieux silence, elle aurait hurlé à s'en décrocher la machoire!
elle commença d'une voix posée :
-Tu ne peux te contenter de frapper aux portes? et ton dragon tu en as fait quoi encore?
Non vraiment que va t on faire de toi, j'abandonne! Tu es incroyable!
Il te suffit de penser à un truc et tu le réduis en charpie instantanément? Ton cousin ne t'a donc rien enseigner?
Le flot de paroles incessant n'avait d'égal que le débit du torrent qu'on entendait gronder au nord dans les montagnes.
elle criait presque à présent :
-Qu'as tu donc fait encore!!!! Regarde moi tout ce gâchis!
La yakimienne s'approcha et failli perdre l'équilibre lorsqu'elle trébucha sur un bras de marbre tombé au sol. Baissant le regard, Gizaos ne pouvait plus dire mot. La foudre s'abattit sur la jeune femme, d'une puissante déconcertante, Aerynsün en tomba à la renverse!
-COMMENT AS TU OSER FAIRE CELA!!!
La statue dédiée à la princesse Iszmar, 3ème du nom sacrifiée lors de la guerre contre Baal, gisait au sol. Ce monument a résisté à plusieurs guerres, cette statue a vu naitre bien des yakimiens, comment as tu osé la souiller et la briser, misérable profanatrice!

S'approchant d'un pas décidé, Gizaos s'approcha de la magicienne en haillons et la saisit par le bras.
-Tu vas me suivre et tout de suite! Tu vas réparer tes bêtises ma chère!

Arrivées en haut des marches, l'humaine l'entraina à sa suite vers la maison, sans plus de ménagement que pour la première des femme de chambre. Elle atteignirent un petit boudoir dont la vue dégagée rappelait à merveille les fleurs massacrées précédemment. D'un regard, elle lui intima l'ordre de s'asseoir et de l'attendre. Sans mot dire, Gizaos sortit de la pièce, laissant là la jeune elfe éberluée.

Les secondes et les minutes s'écoulèrent, la rousse n'osait bouger, l'heure était à la réflexion.

Ne bronchant pas elle attendait sa sentence, les bras croisés, les yeux tournés sur l'horizon évitant autant que possible de poser le regard sur l'arbre agonisant au centre du pare terre dont les fleurs n'étaient plus que ruines, les débris de la statue dorée jonchant le sol.
S'enfuir mais par où? sauter par la fenêtre, nul ne la verrait, mais comment oserait elle reparaitre devant son amie après, Non elle abandonna la solution de facilité. La fuite ne serait pas pour tout de suite! Il lui fallait faire face à ses responsabilités. Enfin peut être en invoquant l'heure tardive et son cousin, elle parviendrait à échapper à une partie de ses devoirs.

Gizaos avait gagné ses appartements Quant à elle. S'asseyant à son bureau, elle entreprit d'écrire une missive urgente à un certain Ergolaas.

Aërynsun avait été trainée telle une enfant prise en faute dans le sillage une Mage hors d'elle. Dame Gizaos avait, pour la dernière fois, fermé ses yeux devant les incartades d'une effrontée qui avait en plus l'impudence de jouer les innnocentes devant elle. Cette fois s'en était trop, elle allait en répondre devant elle...

Aërysun avait été jetée comme un sac dans une salle ayant pour seul meuble, une chaise. Des mots durs et sévères avaient été prononcés, un silence glacial, une porte s'était refermée derrière elle, la laissant seule avec elle-même. La jeune elfe, se releva observa autour d'elle, aussi loin que ses yeux regardaient, le vide elle voyait, son regard s'arrêta sur une chaise au mileu de la pièce.

« Ainsi voici le “boudoir de pénitence” » dit une voix au fond d'elle « Pense-t-elle vraiment nous retenir ici ?!? Téléporte-nous hors d'ici immédiatement, utilise-là vas y... » continua la voix

« Non, laisse-moi, cette fois je paierai, je ferai ce qu'elle me demandera, je ne fuira pas... » répondit Aërynsun avant de se rende compte qu'elle parlait toute seule, sa migraine revint plus forte que jamais

« Laisse-moi sortir... Tu ne pourras pas me retenir LAISSE MOI SORTIR... » hurla la voix

Aërynsun ignora la voix, posa sa hache, s'agenouilla devant la chaise, se mit à prier pour expier ses fautes. Sa migraine la fit souffrir encore plus, elle ferma les yeux, pria de toute son âme. Pour toute réponse une chaise brisée...

« Aaaah tout de même... » s'écria Aër

« Naan ne fait pas ça ! ! ! ... » s'écria Aërynsn devenue un echo au fond de son crâne

« LA FERME... Tu ne m'es d'aucune utilité... » ordonna Aër en se levant, sourit en apercevant la fenêtre, ramassa sa hache, s'approcha de sa porte de sortie.

Elle donna un bon coup de hache, sa surprise sans égal en recevant en retour le choc qui la balaya vers le centre du boudoir de pénitence. La fenêtre resta intacte sans une seule égratignure. Furieuse elle revint à la charge, fut ejectée à plusieurs reprises sans menagement. Des hurlements de rage vinrent remplacer les cris de démence. Elle se releva pour la énième fois, prit l'amulette dans sa main, prononça le sort de téléportation, en vain. L'écho lui rappela qu'elle n'était que force, que l'amulette n'était qu'un simple bijou ordinaire dans ses mains. Comme réponse des injures capable de faire rougir le plus vil des orc.

Elle s'approcha de la porte, posa l'oreille dessus, la toucha, cherchant une faille sans rien trouver. Ses yeux injectés de sang observèrent le moindre recoin, fouillant du regard en pur perte, baissa la tête en signe de soumission. Un rictus vint remplacer une moue boudeuse. Elle fixa le sol, leva son bras en l'air, sa hache s'abattit avec toute sa haine sur celui-ci. Jamais autant de force ne fut utiliser pour pourfendre un parquet fait d'un bois rare si delicatement choisit par Dame Gizaos en personne.

Aër continua à frapper, le sol se fendit jusqu'à la porte, elle donna un dernier coup qui lui offrit un passage pour fuir, elle s'y engouffra tel un serpent, laissant derrière un rire machiavélique triomphant. Elle parcourut son chemin à coup de hache sur une trentaine de mètre. Elle décida enfin de remonter vers le haut, à bout de souffle perdura dans son entêtement, ignorant l'écho lui demandant de renoncer. Un dernier coup qui devait marquer la fin d'une courte errance souterraine. Soudain un halo lumineux l'enveloppa, l'aveugla. Elle se protégea du mieux qu'elle put, mais que pouvait-elle faire contre cela à part fermer les yeux. Il lui fallut quelques secondes pour recouvrer la vue. La lumière se dissipa enfin, laissant une elfe encore plus en colère. Non seulement elle était de nouveau dans le boudoir de pénitence, mais le parquet était intact, aucune fissure, aucun trou pour fuir...

La porte s'ouvrit, dans un cri de rage Aër lança sa hache vers l'ouverture...
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Gizaos avait gagné ses appartements quant à elle, laissant la jeune fille méditer un peu sur son sort. S'asseyant à son bureau, elle entreprit d'écrire une missive urgente à un certain Ergolaas.

Citation :: Mon cher ami,
En raison d'un petit différent qui m'oppose à votre cousine, eut égard à sa mauvaise éducation, il lui sera impossible de paraître au dîner de ce soir et je crains qu'elle ne doive passer le reste de la semaine en mon domaine, n'ayez crainte je veillerai sur elle le temps qu'il faudra mais je pense que je vais avoir du mal a faire rentrer certaines notions de bienséance dans son impérieux petit crane d'elfe. Je vous laisse le soin de vous occuper de son dragon.
Bien à vous
Gizaos

La lettre rédigée, l'encre à peine sèche, Gizaos cacheta l'enveloppe de son sceau et fit appeler Eron, qui avait toujours le don d’apparaître avant même qu’on ait songé à le faire mander.

L'humaine se dirigeait à présent vers son armoire , la porte gémit lorsqu'elle la poussa pour en sortir une longue robe bleue brodée de fils de soie d'araignées géantes. Fouillant le coté du meuble, une poignée dérobée s'offrit à elle, l'étagère se souleva révélant le secret de l'armoire ancestrale. Déverrouillé un tiroir s'ouvrit instantanément. Brillant d’un éclat sans pareil, le coffret incrusté de pierreries précieuses n’avait pas bougé, attendant son heure depuis de longs mois.
La magicienne souleva délicatement le couvercle d'argent ciselé qui s’était déverrouillé au simple toucher de sa main. Elle en sortit une fine branche de trofide géante dont la couleur chatoyante rappelait la chevelure de l'elfe.
Elle sera parfaite pour elle, j'en suis certaine.
D’un air entendu, l’humaine sortit de ses appartements et dirigea ses pas vers le boudoir.
Arrivée devant la porte du boudoir, Gizaos croisa Eron qui lui portait déjà la réponse du cousin. Elle ne s’était pas faite attendre. Claire et concise, elle avait carte blanche.

Citation :

Citation :: Ma chère amie,
Grand bien fasse à cette petite effrontée, gardez la le temps qu'il faudra ne vous souciez pas de moi. Voilà bien des lunes que je n’arrive plus à rien avec elle.
Recevez mes meilleurs sentiments et tout mon courage, puissiez vous réussir à la faire grandir.
Ergolass

Elle glissa la missive dans sa poche, approcha sa main de la serrure, retenue par une force invisible Gizaos était restée là debout devant la porte ne tournant pas la poignée.
Enfin la magicienne déverrouilla la porte et n’eut que le temps de se jeter à terre qu’une énorme hache s’abattait sur le mur derrière elle.

-Arggggg, le cri de rage faisait écho dans tout le château.
Gizaos se releva et prenant le temps de rajuster sa tunique, elle parla calmement.
-Bien aeryn, je vois que tu t’es bien amusée pendant mon absence et que tu as pris le temps de méditer. Je constate aussi que tu as fait connaissance de mon boudoir de pénitence !
Est ce là tout le vocabulaire dont tu es pourvue ?
Allongeant son bras dans le dos, elle referma la porte derrière elle, la châtelaine fixait l’elfe qui lui faisait face maintenant :
-Voilà qui sera aussi bien, laissons cette hache au dehors ça m’évitera quelques tracas si tu veux bien.
Elle fit assoir la jeune femme qui semblait hors d’elle, les cheveux éparses et la mine déconfite. Gizaos lisait sur son visage toute sa peine d’avoir tenté de la blesser et à la fois la colère de l’avoir manquée.
-Je…. Je suis désolée Giz…. Ce n’est pas moi, enfin si mais non, je vais t’expliquer.
Déjà une voix dans sa tête lui intimait de tout brûler autour d’elle.
L'amulette vibrait sous les battement de cœur de la jeune elfe sa poitrine se soulevait et l'amulette vivait en elle. Nul n eut pu dire laquelle n était pas l autre le collier était aerynsün voilà, exactement aerynsün était le collier!

Eron avait suivi Gizaos, faufilé le long des couloir, il n'avait eu que le temps de s'écarter lorsqu'une hache s'était écrasée à 2 cm de son nez. La porte avait claqué devant lui et le pauvre serviteur se trouva fort dépourvu quand....il entendit des voies.

Il aperçut le trou de la serrure, penché sur la porte, il regardait la scène avec intérêt.

-Bon ma petite, tu vas commencer par te vêtir correctement. Plusieurs choses ne conviennent pas dans ton comportement, il est temps pour toi d'apprendre à grandir un peu! Et de remédier à ton problème, ajouta la magicienne un œil sur l'amulette de la jeune femme.

Lui tendant la robe bleue, Gizaos désignait le paravent du regard à son amie, qui s'exécuta.

Le serviteur impatient se tordait dans tous les sens, se contorsionnant, il ne vit que la jeune elfe disparaitre alors qu'elle commençait à peine à défaire les premiers boutons de sa chemise, sa peau murie par le soleil se substitua au profit de l'étoffe.
Déçu il concentra son attention sur la conversation.

-Enfin, te voilà mieux ainsi ma chère. Cela te sied mieux que ces vieilles frusques que tu portais là et qui t'ont servi à massacrer mon jardin. Je n'oublie pas que tu m'es redevable à ce sujet!

-Bref, ce n'est pas de cela que je souhaitais t'entretenir, chaque chose en son temps. Je ferais de toi une vraie disciple de Luminaë. Sa magie t'accompagnera où que tu sois peu importe la situation dans laquelle tu seras, ton initiation terminée, tu ne craindras plus rien, ni personne.

-Mais je ne crains personne sais tu!, répliqua l'elfe en la défiant du regard.

-Ça suffit cette fois Aëryn, tu dépasses les limites, tu sais comme moi que cette amulette te fait faire n'importe quoi, si tu souhaites devenir un suppôt de Satan libre à toi, je t'offre une autre possibilité.

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