Le soleil disparaissait à l'horizon derrière les montagne lorsque la flotte débarqua sur les plages de Fadakim, juste au pied d'une sombre forêt noir d'où on pouvait apercevoir d'ancienne ruines dont les ombres jouaient sur la cimes des arbres. Cette endroit, il l'aurait reconnu même des milliards d'années après, tant d'histoire était enfoui dans ses terres, sans que personne ne le sache vraiment.
Alors que troupes et ouvriers s'empressait de débarquer et de commencer la reconstruction du royaume noir, il s'avança vers la grande ruine, celle de son ancien château. malgré son état délabré, il revoyait chaque pièce comme autre-fois avec l'agitation qui pouvait y régner. Puis ses pas s'arrêtèrent enfin dans la plus grande pièce du château. Il se tenait au pied d'une estrade sur laquelle se dressait trois trône. Il se revoyait, assis paisiblement sur celui du milieu, le grand trône de Kalos car c'est ainsi que se nommer sa cité, lui qu'on appelé il y a fort longtemps le Roi-Sorcier. Mais c'est sur le trône de droite que son regard s'arrêta. Si l'on a le don de percevoir l'âme en fixant les yeux de quelqu'un, alors cette personne aurai pu ressentir le vide au fond des yeux de Bossan, son esprit s'étant perdu dans les méandres de sa mémoire. Il gisait là, les yeux fixé sur ce trône et son corps semblant dénué de toute vie lorsque soudain une larme vint s'écraser sur le sol. De son corps sans vie des larmes s'échappait. Mais alors que l'on pouvait entendre les ouvriers commencer à remettre l'édifice à l'état de splendeur qu'il avait pu connaître, les yeux de Bossan se changèrent passant d'un bleu ciel à un noir intégrale, son teint devint pâle plus qu'il n'est coutume, ses cheveux devinrent également d'un noir de jais. Puis brisant le bruit des ouvriers et le silence de la nuit, un cri provenant des profondeurs du restant d'âme qu'il pouvait lui rester résonna sur toute les terres environnantes et une paires d'ailes noires apparurent dans son dos.
Ses poings se serrèrent jusqu'au sang, et détournement son regard pour épier la forêt, sa forêt. Il tourna alors légèrement sa tête jetant un regard un sur le trône de gauche. C'était la place de son ancien général d'armée, le plus sage et le plus impitoyable des soldats qui le servait, le général Skulmar. Lorsque son maître le rappellera à lui, alors la marche noir pourrait de nouveau avoir lieu, et les dizaines de légions de damnés se levé pour rejoindre la Bannière Noire, même si désormais, un dragon sera présent au cœur de la bannière. Il arrêta de prêter attention au trône pour lui tourner le dos et commencer à s'avancer vers les montagnes. Cependant, de sa bouche, les ouvriers purent entendre s'échapper:
Bientôt mon frère, bientôt je viendrai te chercher.