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 Les Vorondar sortent de leur retraite

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[Emendil]

[Emendil]


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MessageSujet: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeLun 10 Mai - 23:40


Mise en contexte:
Voyant tous ses espoirs de conquêtes et de prises de pouvoir au nom de Baal totalement anéantis suite à la mise en échec des derniers serviteurs de l'ordre, Terendul décida de renoncer à son titre et de s'exiler pour d'obscures raisons. Il faisait valoir son besoin de solitude. Il lui fallait réfléchir à tout cela et prendre un nouveau départ. De plus, il craignait d'être persécuté et ne voulait infliger de nouvelles souffrances à son peuple.

Ainsi Terendul s'en alla. Il remit une nouvelle fois les rênes du pouvoir de son royaume au fidèle général.

Le temps passa, les Vorondar réalisèrent peu à peu l'ampleur de ce qu'ils avaient vécus. Terendul avait succombé au Malin et ils l'avaient suivi dans sa folie. Les Cerendar et les Faleri n'avaient été que spectateur de ces terribles événements, mais les Elenor, les combatants d’Emendil avaient exécutés tous les désirs de Terendul sans aucunes oppositions. Ils s'étaient fait bercer par ses paroles, par tout ce qu'il leur promettait, par tout ce qu'il croyait lui-même pouvoir atteindre. Tous comprirent alors ce qui s'était passé. Terendul, toute son armée et même le nouveau seigneur furent sévèrement critiqués. L'union des trois peuples fut mise en péril. Les elfes sylvains Cerendar et les elfes des côtes Faleri n'acceptaient plus de vivre aux cotés de cette armée de brigands qui avait voulu détruire Nawakim. De même, ils ne reconnaissaient plus l'autorité d'Emendil, le royaume commença à s'enflammer. Le nouveau souverain fit tout son possible pour apaiser les tensions, non pas qu'il tenait à tout prix à régner sur ces terres, mais parce qu'il était persuadé qu'il était le seul à pouvoir restaurer l'unité du royaume. Tout autre seigneur aurait d'abord voulu privilégier son peuple. Il tenait à préserver cette alliance que son ami Traqueur avait tant voulue. De ce fait, il reconnu ses fautes et celles de toute son armée. Il admit que Terendul avait été possédé par le malin et que lui n'avait rien fait pour le sauver. Il promit de faire tout son possible pour le sauver si cela était encore réalisable. Et enfin, pour prévenir toute nouvelle dérive, il demanda aux Cerendar et aux Faleri de nommer des conseillers qui pourraient à tout moment stopper des actions militaires exagérées. Tout cela calma les ardeurs des elfes Vorondar qui acceptèrent de lui laisser une nouvelle chance pour les convaincre.

Emendil gouverna avec sagesse et justice durant quelques années. La confiance des Vorondar en vers leur seigneur était peu à peu revenu. Les trois peuples s'étaient grandement rapprochés. Les temps de folies qu'ils avaient connus n'étaient plus qu'un vague souvenir. Emendil, pour améliorer encore ses relations avec son peuple, décida de changer de rôle de conseil militaire. Avec l'approbation de ses sujets, le conseil serait maintenant composé de trois sages de chacune des nations premières et pourrait stopper toute décision du seigneur qu'ils estimeraient mauvaises pour le peuple. Il leur serait même possible de démettre le souverain s’il le jugeait nécessaire. Cette assemblée pris le nom de « Conseil des Murmures ». Ce serait désormais elle le vrai pouvoir du royaume. Elle le gérerait dans l'ombre du seigneur et veillerait à son bon fonctionnement.

Bien des années passèrent encore et les Vorondar continuèrent de vivre reclus sur eux même dans les profondes forêts de Yakim. Cela faisait déjà plus de dix ans que Terendul s'en était allé. Emendil commençait à envisager de nouveaux horizons pour son peuple. Suffisamment longtemps ils s'étaient cachés, suffisamment longtemps ils avaient payés pour cette folie. L'ancien général se renseigna pour savoir si l'on parlait toujours d'eux, si Baal était toujours d'actualité. Le brasier semblait s'être éteint. Bientôt les elfes pourraient débuter une nouvelle vie, reconquérir un peu de leur gloire passée. Il ne leur manquait plus qu'une opportunité pour se relancer. Celle-ci ne tarda pas à se présenter. Un nouveau printemps naquit et avec lui une jeune île apparu. La nouvelle de cette découverte se propagea rapidement, bientôt Emendil en eut vent. Il n'avait pas pu espérer meilleur occasion pour entreprendre leur réouverture au monde.

Ainsi les Vorondar partirent pour Fadakim en quête de nouvelles terres où s'épanouir librement. La chose ne se fit pas des plus facilement, car bien que la population fût assez favorable à ce départ, le conseil des Murmures était d'un tout autre avis. Il ne savait pas ou les mènerait cette extravagance et s'en méfiait. Emendil dû faire preuve de grands efforts pour les convaincre. Après de longues discutions le conseil finit par accepter ce voyage vers l'inconnu. Jamais encore avant ce débat le seigneur n'avait réalisé les conséquences d'avoir donné un droit de veto absolu au conseil. Il n'avait pas pensé que celui-ci serait si réfractaire à toute nouvelle idée.

Les elfes entreprirent des repérages sur toute l'île afin de découvrir le territoire et de juger de son potentiel. Ils prirent également connaissance de tous les seigneurs présents sur l'île. Ils voulaient engager de bonnes relations avec toutes les nations alentours et peut-être même fonder une nouvelle alliance. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils apprirent que leur ancien ennemi de Vakim, le seigneur Jiko s'était établit sur la jeune île. Emendil était quelque peu angoissé à l'idée de le rencontrer, il ne savait pas quelle serait la réaction de ce noble protecteur de l'archipel en apprenant que les elfes voulaient prendre un nouveau départ. Il lui envoya une première missive pour prendre contact avec lui et lui expliquer sa situation. La réponse ne se fit pas attendre. Le seigneur Jiko était convaincu de la bonne volonté des Vorondar et les invita même à rejoindre son nouvel ordre. Protego était venu attendre sur Fadakim un hypothétique avènement du messie devant venir sauver Nawakim. Il fallait tout mettre en œuvre pour que son arrivée se passe au mieux. Emendil n'était pas convaincu du bienfondé de cette légende, mais il pensa que l'ordre améliorerait grandement la renommée des siens, dont l'image était toujours salie par Baal. De plus, le souverain de Vorondar avait grande considération pour Jiko. Il avait été un remarquable adversaire lors de la guerre du chaman et défendait d'honorables valeurs. Emendil désirait grandement rejoindre ce vaillant seigneur et ses compagnons.

Ainsi, les Vorondar se joignirent à l'ordre Protego. Encore une fois, cela ne se fit pas sans contestations des Murmures qui laissèrent finalement le seigneur accomplir ses volontés. Tous s'étaient accordés à dire que cet ordre et ses croyances ne pouvaient être que bien meilleur que celles de Baal. En rejoignant Protego, les Vorondar quittèrent définitivement les seigneurs Frions. La communauté frionne était en ruine depuis bien longtemps, ni Terendul, ni ses successeurs n'avaient réussi à redorer son blason. Mais les elfes y étaient toujours resté fidèles rien que par devoir. A ce moment là, tous se rendirent à l'évidence, The Frions n'avait plus aucuns pouvoirs. Le futur des Vorondar reposait entre les mains de Protego.


Dernière édition par [Emendil] le Mar 13 Juil - 21:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeLun 10 Mai - 23:45

Voila la seconde partie de l'introduction qui devrait permettre de mieux comprendre la première. Les liens mènent à mes anciens RP, ils ne sont pas de très bonne qualité mais détaillent bien la situation. Ça un fait un peu prétentieux de revenir sur tout ça Embarassed mais le but premier reste de bien introduire la suite.

_______________________
Terendul ou mise en contexte de la mise en contexte :

Terendul, jeune prince cerendar héritier du trône voyagea de nombreuses années durant à la découverte du monde. Une suite d’action hasardeuse finit par le mener sur les archipels de Nawakim. Le jeune elfe s’employa à découvrir ces nouvelles terres et à en retirer toutes les connaissances possibles. Il y séjourna plusieurs mois durant.

Un jour sur Akim, dans une petite ville au sud de l’île, un elfe guerrier, à en juger par son apparence, l’interloqua l’air tout troublé.


- Jeune elfe, je reconnais ce blason que vous portez. Comment est-ce possible ?
- C’est l’armoirie de mon royaume? Qui a-t-il ?
- C’est une très longue histoire.
- Nous ne sommes pas pressés mon ami, je vous écoute !
- Autrefois, j’ai combattu sous cet insigne. J’ai mené les armées du seigneur «Megabloups» pendant de nombreuses années. Jusqu’à ce qu’en plein conflit majeur entre notre guilde « The Frions » et la guilde « Dominaria » celui-ci disparu mystérieusement. Nous terminâmes cette guerre sans lui, et rentrâmes en notre royaume. Des conflits ne tardèrent pas avoir lieu pour sa succession. Un nouveau seigneur finit par s’imposer. En désaccord avec ses idées, je me brouillai avec lui. Il finit par chasser du royaume. Une partie des soldats préférèrent me suivre plutôt que de prêter allégeance au nouveau souverain. Nous devînmes un peuple nomade. Nous prîmes le nom de d’ « Elenor » car nous passons nos nuits à admirer les étoiles. Nous nous sommes rapprochés de la nature apprenant à vivre en harmonie avec elle. Nous voyageons ou bon nous semble, prêt à aider la veuve et l’orphelin si le besoin s’en ressent. Il y a peu, nous avons planté notre campement sur Akim. Ce qui explique ma présence devant vous. J’aurais tant d’autres choses à vous demander. Mais d’abord, pourriez-vous me dire si vous connaissez ce « Megabloups ».
- Je ne peux pas vraiment dire que je le connaisse, mais j’ai entendu parler de lui. C’est mon ancêtre, fondateur du royaume des Cerendar.
Emendil en resta bouche bée.
- Votre ancêtre? Cela fait moins d’une dizaine d’année qu’il nous a quittés!
- C’est impossible! Il est mort il y a plusieurs centaines d’années.
- Mais j’ai bien peur que ce soit la réalité. Au fait, ou se trouve votre royaume ?
- Fort loin d’ici, dans des territoires à l’Est de ces îles.
- Cela pourrait-être lié aux âges. Il y a à peu près cinq ans, le dernier âge prit fin et tout fut détruit sur Nawakim.
- Je n’ai point connaissance de cela.
- La chose aurait pu se produire uniquement sur Nawakim. Ainsi nous serions restés figés plusieurs centaines d’années durant.
- Cela semble impossible, mais ça pourrait expliquer cette mystérieuse histoire.
- Donc, vous êtes un citoyen du royaume fondé par « Megabloups ».
- Oui et même son descendant, prince héritier de la couronne.
- Je comprends mieux pourquoi vous avez une telle ressemblance avec lui. En vous voyant j’ai cru le voir lui-même. Alors vous êtes son digne successeur. Malgré la désertion de mon ancien seigneur, je le respecte toujours. Ce serait un honneur pour moi de servir son descendant.
- Hein, que voulez-vous dire par là ?
- Je suis prêt à vous suivre, à combattre pour vous. Et je suis sûr qu’il en est de même pour mes hommes. Notre vie est agréable, mais nous nous languissons sans but sur ces terres. J’ai juré fidélité à votre lignée, toujours j’ai conduits vos armées. Une nouvelle fois nous voulons nous servir.
Le jeune prince fut très embarrassé de ces paroles.
- Cette offre est bien généreuse, ce serait vous manquer de respect que de la refuser. Mais actuellement, je voyage seul, loin de mon peuple. Si vous y tenez, vous pourriez m’accompagner dans ce voyage sur Nawakim. Et après nous verrons bien ou nos chemins nous mènent.
- Qu’il en soit ainsi…
- Traqueur, appelez-moi Traqueur. Mon vrai nom est Terendul.
- Qu’il en soit ainsi Traqueur.

Terendul continua son voyage sur Nawakim accompagné du général déchu. Celui-ci lui apprit de nombreuses choses tant au sujet de l’histoire de ses ancêtres qu’au maniement des armes où il excellait tant. L’ancêtre du prince cerendar avait accomplit de grandes choses. Longtemps il avait mené la communauté frionne après le départ de son fondateur. Il fut à l’origine du long conflit qui eu lieu entre Dominaria et sa guilde, les deux grandes guildes de l’époque. Pas un seul instant, il n’avait pensé pouvoir s’allier aux Dominariens. En faisant cela, une entité beaucoup trop puissante aurait vu le jour. Ainsi toujours les frions se sont opposés aux Dominariens. En particulier lors de la première guerre des guildes. La guerre entre Dominaria et The Frions fut épique. Des dizaines de milliers de combattants tombèrent. Ce fut peut-être la cause du départ de « Megabloups », lassé des grandeurs il aurait voulu fonder un nouveau royaume loin de ce monde et abandonner tout ce qu’il avait entrepris, tant le commandement de sa guilde que la première présidence de Nakim. Le jeune prince était ébloui par l’œuvre de son ancêtre et il désirait la poursuivre. Il voulait montrer que sa lignée n’était pas faite de déserteurs.

Après quelques mois passé aux cotés d’Emendil, Traqueur quitta Nawakim pour rejoindre son patrie après plus de vingt ans d’errance. Il promit de reprendre contacte avec le général. Durant son voyage retour Traqueur faillit se faire tuer par de terribles créatures. Il réussit à s’en débarrasser, mais celles-ci lui laissèrent un souvenir que longtemps il dû porter. Depuis ce jour, toujours il voila son visage.

Rentré en son pays, le prince était devenu seigneur. Son père était mort depuis plusieurs années. C’était maintenant à lui de guider son peuple. Certes, il était très affligé par la mort de son père, mais tout de suite de grandes idées lui vinrent. Il voulait mener son peuple en Nawakim pour recréer la grande nation que « Megabloups » avait édifié.

Ainsi les Cerendar partirent pour le fameux archipel. Pour le rejoindre, les elfes eurent besoin de nombreux navires. C’est pourquoi, ils demandèrent à leurs frères Faleri de les emmener sur les leurs. Les elfes des côtes ayant prit connaissance du projet de Terendul, désirèrent se joindre à celui-ci. Ces nombreuses îles bercées par la grandes Mer les faisaient rêver. Terendul les accepta volontiers. Leur aide au niveau maritime serait très précieuse et la nouvelle nation qu’ils fonderaient n’en serait que plus grande.

Arrivé sur Nawakim, Terendul retrouva son ami et dévoué compagnon, le général Emendil. Il lui fit par de ses projets. Le général et ses camarades furent très honorés de l’invitation qui leur fut faite de se joindre aux deux autres peuples et acceptèrent bien volontiers.

Ainsi, la nouvelle nation fut composée des Cerendar, des Faleri et des Elenor. Les premiers feraient profiter le royaume de leur savoir et de leur lien avec la nature. Les seconds de leur rigueur au travail et de leur connaissance de la mer. Et les troisièmes s’engageraient à protéger le royaume contre tout ennemi et partageraient leur connaissance de la guerre. Les trois peuples acceptèrent de remettre leur destin entre les mains de Terendul et de ne former qu’un seul royaume. Ils prirent le nom de Vorondar, ce qui signifie amis véritables, car tel était la volonté du tous. Ils ne voulaient former qu’un seul royaume uni. Les Vorondar s’établirent sur Yakim, car bien que le domaine de « Megabloups », cette île était maintenant saturée et il n’y était plus possible de s’y implanter. Ils choisir donc Yakim, car selon le meneur des Elenor, autrefois « Megabloups » avait découvert cette île en voulant se rendre sur Akim. Le navire avait fait fausse route et avait atterri sur l’île encore inconnue. En quelque sort, ils se considéraient comme les détenteurs de cette île. Il n’était plus possible de reconquérir l’île sur ces arguments, mais ils espéraient arriver à sa tête démocratiquement.



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Le jeune Cerendar ayant constitué son nouveau royaume, s’attaqua à de plus ambitieux projets. Il rejoignit la communauté frionne et annonça qu’il était le descendant du second chef de la guilde. Il promit de faire tout ce qui était en son pouvoir pour faire perdurer la guilde. Son dévouement fut bientôt mis à l’épreuve. Le troisième chef, « amoureux78 » quitta la guilde peut après son arrivée sans prendre le soin de nommer un successeur. Un seigneur orc prit le contrôle de la guilde et celle-ci devint peut à peu une dictature. Terendul ne pouvait laisser pareille chose se produire. De ce fait, il s’attaqua avec véhémence au nouveau chef. L’opinion le suivit et le nouveau meneur fut obligé de renoncer à ses pouvoirs. Tout comme le second chef, Terendul voulait faire des Frions une guilde démocratique. Le chef totalitariste n’adhéra pas à ses idées et quitta la communauté. Commença alors pour le prince Cerendar de longs efforts pour transformer cette guilde.

Mais en plus de la démocratisation des Frions, il fallait également lui trouver de nouveaux alliés, elle qui s’était peu à peu esseulée. Il était exclus de se tourner vers les Dominariens et leurs compagnons. Terendul vit apparaitre une autre ligne à suivre avec la guerre de l’Orclandiish. Tout comme les canards, il proposa l’aide de sa guilde à ses vaillants Orcs désireux de reconquérir leur territoire. Hélas la guerre prit fin rapidement et Frions et Canards n’eurent pas à s’y engager, mais une nouvelle amitié c’était créée entre ces trois guildes. Le jeune elfe avait trouvé le soutient dont il avait tant besoin.

Soutient des Frions à la Waagh
Déclaration de guerre aux ennemis de la Waagh


Dans les mois qui suivirent, une nouvelle guerre des guildes fut annoncée. Il en allait de la renommée des Frions d’y participer. Bien évidement, les Frions allèrent chercher le soutient des Canards et de la Waagh qui s’étaient eux-mêmes déjà réunis. Vient s’ajouter à cette alliance les Wersats de Nawakim et une autre communauté elfe menée par Giliam.

La préparation de la guerre des guildes allait bon train, mais un événement plus qu’imprévu vint perturber cette tranquillité. Le Chaman de Baal, éminent serviteur de Baal avait eu la géniale idée de faire revenir son maitre sur les belles terres de Nawakim. De plus, il fallu que le jeune Terendul, se fasse appeler à l’aide dans son subconscient pour aller défendre ce vaillant chaman dans ses rites d’invocations. Certes, le brave orc n’avait aucunement besoin d’aide dans son invocation, mais son idée ne fit pas l’unanimité auprès des grands seigneurs de Nawakim. En effet, ceux-ci percevaient une invraisemblable menace dans le retour du sympathique dieu Baal et avaient eu l’étrange idée de faire la peau à ce pauvre orc dont les idées différaient des leurs. Cette terrible injustice suffit largement à convaincre les Vorondar de voler au secoure du pauvre chaman avec leur seigneur. Ils ne pouvaient néanmoins entreprendre cette action au nom de la guilde. Ils se débrouillèrent donc entre eux pour réunir pas moins de 7000 combattants, vous avez bien entendu, 7000, quel nombre effrayant !

La nouvelle armée se mit donc en marche pour Vakim ou résidait leur chaman en question. A leur arrivée, le pauvre magicien était déjà assaillit par de nombreux seigneurs. Les elfes, vaillants et courageux comme tout décidèrent de prendre position entre le domaine du chaman et les camps des seigneurs Jiko et Gyllys, les deux principaux assaillants, rien que ça! En plus de cela, ils décidèrent d’unifier la résistance pour la protection du chaman et fondèrent la mythique confrérie des serviteurs de Baal. De nombreux seigneurs se rallièrent à leur cause. Mais il n’y en eu pas assez et malgré tous leurs efforts les protecteurs n’arrivèrent pas à sauver le malheureux chaman. Nous ne sûmes ce que celui-ci devint, mais il s’est probablement fait occire par les tous puissants seigneurs de Nawakim ne pouvant tolérer le culte de Baal. Loué soit ce chaman qui assuma ses croyances jusqu’au bout malgré ce qu’elles lui apportèrent.

Les Vorondar durent donc se replier sous la terrible supériorité ennemie. Mais au moment de rentrer le seigneur Terendul manqua à l’appel tout comme le vaillant Ciryaher, meneur des Faleri qui avait suivi le jeune souverain dans ses projets sur Vakim. Ils ne pouvaient les attendre d’avantage et entreprirent donc le retour sans eux.

Fondation de la confrérie
Défense du chaman


Durant les mois qui suivirent, il ne repointa toujours pas le bout de son né. La guerre des guildes approchait à grands pas et nul autre que le jeune Cerenedar n’était en mesure de la préparer dans la communauté frionne. Le brave Emendil décida donc de prendre les choses en main. Il laissa la direction de la guilde à d’autres seigneurs, mais mit tout en œuvre pour le bon déroulement de la guerre des guildes. Au moment de partir pour starguildekim, Traqueur n’était toujours pas revenus. Les Frions partirent donc sur l’île ou allait se dérouler la terrible guerre sans leur seigneur adoré. L’alliance prédéfinie entre les cinq guildes fut conservé et Emendil mena les forces Frionne. La Star Alliance fut d’une redoutable efficacité et balaya tous ses adversaires. Ce qui était tout à fait normal avec les orcs de la Waagh à leurs cotés.

Guerre des guildes, la campagne de Fänwe


C’est à ce moment la que le seigneur Terendul se décida à réapparaitre. Il arriva pile à temps pour la grande opération préparée par le talentueux général Emendil et les Faleri. Pas moins d’une cinquantaine de navires prirent la mer depuis la côte Ouest de l’île pour rejoindre à l’opposée un petit contingent déjà présent sur place. L’opération « earniath in quael turumwe gwo arathres nuth » qu’on pourrait traduire par « raccourci » fut un réel succès. Les troupes ennemies furent contournées afin de frapper directement en plein cœur de l’adversaire. Mais malheureusement, cette glorieuse manœuvre fut le dernier vrai épisode de cette guerre. Car les dieux avaient décidé de manière totalement arbitraire d’ôter tout prestige à cette guerre suite à des affaires de sorcelleries au cours de la guerre. Dépitée la Star Alliance, décida d’abandonner cette guerre où tant étaient morts pour rien car les dieux en avaient décidé ainsi.

Les Vorondar revinrent donc sur Yakim ou Terendul avait de biens plus sombres projets en tête. Il ne se préoccupa guère plus de la communauté Frionne qui s’érodait peu à peu. La confrérie des serviteurs de Baal s’était reformée sous l’impulsion d’un nouveau fanatique très puissant. Terendul et tous les anciens serviteurs étaient biens décidés à continuer leur combat pour venger ce pauvre chaman et faire respecter leur religion. Le nouveau chef pensa bon d’annihiler la communauté de Zanarkand, pour lui pilier des vilains méchants qui avaient rasé le domaine du chaman. Terendul n’était pas du tout d’accord avec cette idée. Selon lui, Zanarkand n’était qu’une guilde parmi tant d’autre et il serait très dur d’éliminer une guilde. Mais il n’était plus le boss et ce n’était donc plus à lui de prendre ce genre de décision. A la première attaque sur un petit Zanarkand, toutes les forces du plus puissant seigneur de la confrérie, la liche Amireth pour ne pas la citer furent anéanties et le mort-vivant disparu.

Retour de Terendul

C’est ainsi que Terendul vit tous ses espoirs de conquêtes et de prises de pouvoir au nom de Baal totalement anéantis.
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeJeu 13 Mai - 19:08

Une rencontre improbable

Les Vorondars étaient en pleine installation sur Fadakim. Les journées étaient épuisantes pour le seigneur Emendil qui supervisait l’entier des opérations. Pour tenir bon malgré son fastidieux travail, le dirigeant avait pris l’habitude de passer ses nuits au bord d’un petit étang isolé dont il avait fait la découverte afin de se ressourcer.

En cette belle nuit de lune décroissante, il s’était une nouvelle fois posé au bord de son petit coin de paradis. Il admirait les lointaines étoiles qui se baladaient gaiement dans le ciel, la lune insouciante qui flottait majestueusement dans cette noire étendue, les joyeuses lucioles qui lui tournaient autour et plein d’autres choses encore. Tout son être était caressé par la douce brise venue du nord. Il savourait la aisible mélodie de l’étang, toujours composée de la même multitude de vibrations. Il se régalait des prodigieuses saveurs que la nature lui offrait. Emendil ne venait pas d’un peuple intimement lié aux éléments, mais en côtoyant les Cerendar et les Faleri, il avait peu à peu apprit à profiter des inestimables trésors de la nature. Il était maintenant en totale osmose avec eux.

Cependant, cet équilibre millimétrique fut bientôt rompu. Une nouvelle onde parvenait à ses oreilles. Des pas, de légers pas qui se rapprochaient doucement. Après quelques minutes Emendil distingua enfin une fine silhouette. Elle se clarifia, c’était une elfe. Le beau rêveur finit par la reconnaitre, il s’agissait d’une jeune elfe Felari qu’il avait croisé quelques fois.

- Bonne nuit Itariel?

Démasquée, l’elfe continua d’avancer tranquillement.

- Elle pourrait l’être mon seigneur.
- Venez-vous vous régénérer en ce lieu, vous faire envouter par les paisibles eaux de l’étang ? Vous lassez-vous déjà des puissantes mers que nous avons traversé ?
- Ma fois, cela est bien vrai. Bien trop longtemps nous avons abandonné la mer, et à peine retrouvée nous la quittons à nouveau.
- Rassurez-vous, jeune Felari bientôt nous repartirons à la conquête des côtes et de la mer qui vient s’y échouer.
- J’en suis toute heureuse.

La jolie petite elfe s’était arrêtée depuis un moment. Elle restait plantée à quelques mètres du souverain, les bras dans le dos, le regard au sol. Dans la pénombre, ses joues rougissaient. Elle finit par se lancer, toute gênée.

- Mon bon Emendil, je suis venue à vous pour une autre raison.

Et d’une voix angélique toute à la fois transperçante et hésitante, elle déclara :

- Emendil, je vous aime. Il en est ainsi.

Le général de renom fut complètement abasourdit. La jeune elfe s’approchait de lui, la démarche résolue alors que celui-ci restait sur place, complètement pétrifié.

- Itariel, c’est impossible… nos statuts, nos…
- Qu’importe, c’est à vous de décider. Vos devoirs, les attentes qu’on fixe en vous ne doivent vous diriger, c’est votre choix.
- Pourquoi moi ?
- Je vous aime Emendil, nul ne me comprend mieux que vous. Ces jeunes Faleri égocentriques ne m’intéressent pas. Vous êtes bon, vous êtes valeureux, vous voyez juste et vous êtes attentionné. Pourquoi vous priver de cet exquis plaisir?

A ces mots, Emendil finit par se laisser enivrer de cette douce passion qu’était l’amour. Trop rarement il ne l’avait connue. Il ne pouvait refuser si charmante proposition et briser l’être qui s’était donnée tant de mal pour lui avouer ses sentiments. Il était persuadé qu’elle était sincère et désintéressée.

Ainsi son repos au contacte des éléments fut remplacé par une toute autre mais aussi bienfaisante détente.
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeJeu 13 Mai - 19:10

La résolution du guerrier


Quelques semaines passèrent depuis cette folle nuit, les deux tourtereaux avaient pris l’habitude de passer leurs nuits ensemble à l’étang, d’aller gambader main dans la main dans les vertes forêts du centre de Fadakim ou encore de se faire de petites escapades jusqu’au bord de l’île pour y saluer la splendide mer. Emendil arguait qu’il devait se rendre au havre de Protego pour y discuter d’importantes questions. L’argument satisfaisait toutes les curiosités et le seigneur pouvait prendre du bon temps avec sa chérie sans éveiller de soupçons quand à ses absences.

Un début de soirée tout à fait normal qui était bien parti pour se dérouler comme temps d’autre de leur rencontres prit soudain une importance majeure. En effet, une raison totalement inconnue poussa Itariel à aborder un tout autre sujet que ceux traités habituellement par les amoureux .
Les deux joyeux compagnons étaient affalés sur le sol, le robuste général tenait entre ses bras la petite elfe aux longs cheveux châtains. Ils se dirent de douces paroles l’un en vers l’autre, un long silence suivit. Et enfin, avec légèreté, la jeune Felari aborda finalement le fameux sujet.


- Je suis comblée de bonheur à tes cotés mon vaillant guerrier, mais je n’en puis plus de passer mes journées seule, loin de toi, obligée de t’ignorer pour satisfaire les stupides volontés de nos sujets.
- Je le sais bien ma tendre Itariel, mais quelle folie n’entreprendrions nous pas en leur révélant notre amour. Les mariages sont rares entre Cerendar et Felari, et même inexistant avec des guerriers Elenor. Certains seraient horrifiés de voir le vétuste général deux fois centenaire lié à une jeune elfe d’à peine quarante printemps.

L’elfette fut frustrée par les propos d’Emendil, elle lui répondit en commençant à s’agiter.

- Je connais très bien toutes ces raisons, mais elles ne doivent pas entraver notre amour. Elles sont complètement infondées. Ce ne sont pas à ces bornés d’elfes traditionalistes de décider pour nous.
- Tu as raison. Néanmoins, ces bornés d’elfes traditionalistes ont tout pouvoir sur moi et peuvent me démettre à n’importe quel moment.

L’inoffensive créature que contenait la charmante robe blanche de soie appuyée sur le puissant corps du général prit entre deux fonds commença à devenir colérique.


- Emendil, m’aimes-tu vraiment ?
- Bien sure. Enfin il y a d’autre moyen pour faire accepter notre union sans risques.
- Et lesquels.
- Euh… le temps les raisonnera, laissons le agir. Ne crois-tu pas ?
- C’est ça ta solution ? Toi qui as toujours voulu faire tout ce qui était en ton pouvoir pour rapprocher nos peuples et maintenant tu abandonnes voyant que le fossé est encore trop grand et que tu y risquerais ton titre.

Le dévoué souverain ne pu rester insensible à ses paroles. Il s’écarta de l’elfette toute fulminante, se leva et déclara tout haut.

- Jamais, mon cœur. Tu as raison, je ne Peux laisser les choses aller ainsi. Qu’importe les risques, Qu’importe les conséquences je Dois faire tout ce qui est en mon Pouvoir Pour réunir nos Peuples quitte à tout y laisser. Notre union marquera le début d’une vraie unité entre les Vorondar !

Itariel se leva à son tour, toute réjouie.

- Te voila ….

Emendil, possédé par son discoure, reprit sans laisser terminer sa chérie maintenant toute heureuse.


- Je n’ai pas fini ! Je vois plus grand, je vois beaucoup plus grand. Ces disparités entre les peuples ont assez duré, elles nous ont assez pourri l’existence. Il est temps que MOI, le mythique général de renom et non moins célèbre seigneur de Vorondar réagisse. Le ciel et le soleil m’en sont témoins. Moi, Emendil, je jure que je ferais tout ce qui est en mon Pouvoir pour unir non seulement le peuple qui ma fait confiance mais aussi TOUT les habitants de cette jeune île propice à adopter un mode de vie novateur où tous se respecteraient s’entraideraient et vivraient ensemble les uns les autres sans aucune barrière même s’il doit m’en couter la vie !

La scène était saisissante. Le valeureux seigneur avait la tête dressée vers le ciel orangé, l’air fier, ambitieux et noble. Les rayons de soleil rougeoyants venaient gracieusement se refléter sur le majestueux, ils le faisaient briller de toute part. Celui-ci ajouta humblement:

- C’est beau ce que j’ai dis !

La pétillante elfette sautilla joyeusement, enlaça et bisouta son bien aimé tout en même temps tant sa gaîté était grande. Elle lui dit simplement en riant :

- T’es trop chou mon mEmendil d’amour. Essaie juste de pas te tuer quand même, ce serait trop triste.
- N’ai crainte ma muse, j’ai les moyen d’arriver à mon but sans trop me fatiguer. On va enfin faire faire quelque chose d’utile à ces flâneurs de Protego qui passe bêtement leur temps à attendre un messie imaginaire. Et même s’il se pointerait quand même, ils n’y auraient rien à y perdre. A près tout, ils doivent bien présenter l’île dans son meilleur état à l’arrivée du bambin. C’est toujours ça de gagné un peuple bien uni, tout gentil…
- T’as bien raison, fait un peu bosser ces glandeurs de Protego. Hihi.

Le crépuscule vint bientôt clore cette scène, le soleil le quitta définitivement et la nuit se déroula finalement comme à son habitude et même mieux.
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeSam 22 Mai - 23:55

Les Murmures se prononcent

Le lendemain matin déjà, Emendil voulait agir. Mais avant de pouvoir entreprendre toute chose, il devait avoir l’aval des Murmures sur son premier projet, son union avec Itariel. Il convoqua donc les neufs sages pour une session extraordinaire le jour même, en début d’après-midi.

Tous s’étaient réunis dans la nouvelle salle du conseil fraichement inaugurée. En son centre reposait une majestueuse table ronde de noyer. De splendides chaises taillées dans le même matériau étaient disposées tout autour de celle-ci. L’une d’entre elles se distinguait des autres par la finesse de ses ornements et par l’éclat de ses couleurs. Derrière cette chaise se trouvait une imposante porte de bois sculptée. La pièce était ronde, les autres cotés de celle-ci étaient se trouvaient trois immenses fenêtres en disque géométriquement répartie sur la longueur du mur. Leur verre était immaculé et laissait abondamment pénétrer la lumière dans la salle. Le reste de la surface des parois ainsi que l’intérieur de la coupole recouvrant le bâtiment étaient occupés par des peintures murales entrecoupées d’enjolivures dorées. Elles décrivaient des scènes importantes à chacun des trois peuples. Y figurait par exemple sur la gauche de la porte, la représentation d’une bataille opposant des elfes aux couleurs frionnes à des humains arborant l’ancien uniforme dominarien. Peut-être une scène de la première guerre des guildes. Plus loin, on voyait une peinture de mer où voguaient de nombreux voiliers blancs. Ceux qui y ont assistés pourraient y voir l’arrivée des Vorondars sur Nawakim. Toutes ces fresques étaient chargées d’histoires. Le sol quand à lui était tapissé de marbre noir et blanc. Il donnait un air solennel à la pièce. Les Vorondar n’avaient pas pour habitude d’accorder tant de soin à leurs constructions. Cette pratique était réservée aux édifices majeurs de leurs royaumes. Par là, ils espéraient s’approcher de la beauté de la citée érigée par « Megabloups ». Les Faleri avaient eux un goût tout particulier pour les belles décorations et prenaient plaisir à y mettre de sublimes pierres et de riches dorures.

Le souverain fit pare au conseil de ses volontés. Il avança plusieurs arguments pour les défendre. Cela permettrait bien sure de favoriser le rapprochement entre les gens de son peuple, bien moins unis qu’il ne l’avait espéré. Cet acte pourrait choquer plus d’un de ses sujets, mais la chose devait être faite. Elle ne pouvait qu’être favorable à long thermes. Il souligna aussi le coté privé du choix. Un souverain était certes lié à son peuple, mais ce n’était pas à celui-ci de diriger sa vie privée. Il était évident que certains associaient des enjeux publics à cette union et cela était déplorable. Des gens raisonnables ne devraient lier des affaires de cœur à celle de pouvoirs. Pour la plupart des choses, les Vorondar étaient assez censés, ils pourraient l’être aussi dans cette affaire. De telles choses ne devraient pas êtres décidées au conseil. Et enfin, il en appela au bon sens et à la compréhension des sages. Il était de leur devoir de prendre des décisions que leurs sujets n’étaient pas encore prêts à prendre mais que bientôt ils trouveraient juste.

Comme à leur habitude, les Murmures étaient plutôt réticents à cette idée nouvelle qui pourrait mettre en péril la stabilité du royaume.

Les doyens Faleri n’étaient pas contre le fait de voir l’une des leurs sur le trône, mais cette jeune elfe contestataire, effrontée et lunatique n’était pas la mieux placée pour remplir cette fonction. Il y en avait tant et il fallait qu’il choisisse celle-là. Les trois Faleri acceptèrent néanmoins de reconnaitre le coté privé de cette décision. Cela était indéniable à leurs yeux, mais quoiqu’il en soit certains y verraient des intérêts et cela ne pouvait être ignoré.

Les magistères Cernedar de leur coté complétèrent la réflexion des doyens. Il y aurait un Elenor et une Faleri à la tête du royaume, mais pas d’elfes sylvains. Enfin, ils relativisèrent cette idée. Le général avait été un fidèle compagnon de leur ancêtre et leur peuple le voyait de plus en plus en tant que tel. Ils le reconnaissaient presque comme l’un des leurs. En plus, le seigneur n’était plus vraiment garant du pouvoir et en ce sens, les intérêts politiques devaient être éloignés de sa personne. Chacun des peuples avait trois représentants au conseil et cela était le plus important.

Deux des anciens généraux Elenor comprenaient et respectaient la position de leur meneur, mais craignaient pour l’équilibre du royaume. En effet, ils étaient grandement satisfaits de la situation actuelle bien meilleure que d’antan et ne jugeaient pas nécessaire de forcer les choses qui risquaient de mal tourner. La conjoncture ne pouvait que s’améliorer avec le temps.

Seul le troisième général du conseil était entièrement favorable au seigneur. Maitre Gnolasdotr, ami de long date d’Emendil était remplit d’espoir quand au débouché de cette entreprise. Les Vorondar ne pouvaient s’offusquer de cette initiative alors qu’ils avaient accordé toute leur confiance à un nain sacre bleu ! Les elfes préféraient tout partager avec des nains plutôt qu’avec leurs lointains frères de sang.

L’une des doyennes Felari ne reconnaissait pas tout à fait les propos de maitre Gnolasdotr. Le brave nain n’en était plus vraiment un. Il n’avait gardé de sa race que son accent, son franc parlé, son physique et sa sagesse toute personnelle. Hormis cela, au contacte des elfes, il était pratiquement devenu comme ces derniers. Il avait su se faire respecter par les gens des trois origines en faisant dont de son savoir et de sa bienveillance tant qu’il pouvait. Les différentes peuplades, quand à elles étaient restées assez distantes. Le nain s’était fondu dans la masse. Cette fois, il était question de regrouper trois peuples tout entiers. Chacun devait être prêt à accepter des autres et à renoncer à ses propres intérêts et cela était beaucoup plus compliqué.

Sottise disait le vieux nain. Il n’y avait rien à gagner à rester reclus de son coté, la richesse et l’évolution venaient du partage. Il était nécessaire de s’ouvrir …

Le magistère Meneldil coupa court à la harangue du vieux nain. Il était prêt à accorder sa confiance au souverain. Emendil l’avait convaincu et il voulait croire en l’espoir de celui-ci. Meneldil était le plus influant au conseil, tous les autres finirent par se joindre à ses idées. Les Mumrmures laissaient le seigneur agir comme bon lui semblait, mais il assumerait l’entière responsabilité de ses actes.


- Je vous remercie de la confiance que vous m’accordez, sages représentants des Vorondar. Vous n’en serez pas déçus, j’en suis persuadé. Sur ce je vais devoir vous laissez. Je vais m’absenter quelques jours. D’autres projets m’attendent au havre des Protego. Si tout se passe comme je le désire, je pourrais bientôt vous en faire part. Grâce à ceux-ci nous devrions pouvoir unir plus surement nos sujets. Bien à vous conseillés des Murmures.
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeMar 1 Juin - 22:00

Suggestion anodine

L'épreuve du conseil passée, Emendil pouvait enfin commencer son œuvre. Comme il l'avait annoncé, il projetait de se rendre au havre des Protego. Il y avait également convié tous les grands seigneurs de l'ordre. Ses projets devaient être de taille pour entreprendre une telle chose. Protego ne se réunissait que pour les plus grandes occasions. Se rendre au havre n'était pas chose aisée. Il était planté tout au nord de l'île, cela faisait une jolie trotte pour les compagnons du sud.

Emendil alla donc réquisitionner sa monture et entreprit son périple vers le nord. Itariel l’avait attendu non loin du passage nord où se situait leur petit étang. Il lui annonça la nouvelle, ils s’en réjouirent ensemble, se dirent quelques mots doux, un dernier bisou et déjà il devait repartir. La jeune Felari commençait à regretter les ambitieux objectifs que son chéri s’était fixé. Avec ça, il serait tellement occupé qu’elle ne pourrait pas le voir plus qu’avant. Mais la décision avait été prise et il était très difficile de stopper le guerrier lorsqu’il avait une idée ou un objectif en tête.De nombreux malheureux, qui étaient tombés sous ses lames, avaient pu en faire l'expérience.. Emendil avait l’habitude de combattre à deux épées plutôt qu’avec un bouclier. Il avançait tout droit, éliminant tous ceux qui se dressait sur son passage, avant même qu’ils n’aient pu lui porter un coup, déjà ils étaient tombés. Cela ne différait pas vraiment dans les autres domaines. Comme à la guerre, le général fonçait et éliminait tous les obstacles qui se dressaient devant lui.

Le général traversait une à une les imposantes vallées du Nord-Ouest. Bientôt les montagnes s’atténuèrent laissant place à des collines puis à la pleine. Le cavalier atteint ensuite les bords du Tirion, il suivit les fougueuses eaux qui déboulaient vers le nord. Enfin, après une petite centaine de kilomètres il aperçu finalement le havre des Protego, majestueux, grandiose, intrépide, posé en plein milieu du puissant fleuve, au bord d’un précipice sans fin. Ah, il en avait de la gueule ce repère. Le soleil commençait à s’en aller, le soir était déjà là. Emendil rejoignit la bâtisse par le pont de droite. La garde l’accueillit dignement. On l’informa qu’il était le premier arrivé. Comme on savait que les plus éloignés mettaient plusieurs jours pour arriver, personne ne se pressait. Mais cette fois, l’ambitieux seigneur avait du travail c’est pourquoi il était venu le plus rapidement possible. Il passa toute la soirée, le lendemain et le surlendemain jusqu’en fin d’après midi à élaborer ses projets. Et oui, deux jours plus tard, tous étaient enfin arrivés. On se décida pour classer cette séance au plus vite et ainsi avoir tout loisir de s’amuser en soirée.

Les Vorondar sortent de leur retraite 760141272788926_Waterfall_Castle_matte_art_by_fstarno
Six des principaux personnages de l’ordre avaient pu se libérer pour cette ennuyeuse session spéciale. Tous s’étaient réunis dans la grande salle. On salua les derniers arrivants, une tape amicale entre ces messieurs, la bise pour ces dames. Tous prirent place. Un bruit monstre régnait dans la salle malgré le peu d'individus présents. Le chef réussit enfin à obtenir le silence après une bonne gueulée. On pouvait commencer.


Spoiler:

- Bonjours camarades et bienvenus à tous, j’espère que vous avez fait bon voyage.
- Ça peut aller.
- Toujours trop long…
- Mais pourquoi cette foutue session maintenant alors qu’on en avait une prévue dans deux mois chef ?
- Ce n’est pas à moi qu’il faut le demander ça. C’est notre cher Emendil qui avait à nous parler de choses importantes.
- Oui, alors…
- Mais avant, nous avons un autre sujet à aborder.
- Et lequel chef? Ce ne serait pas en rapport avec la proposition que je t'avais faite. Tu es enfin d'accord de t'engager pour la protection des pauvres animaux sans défense de Fadakim?
- Non, pis quoi encore... C'est une affaire très importante qui nous pourrit la vie depuis plusieurs mois. Les taupes ! Qui a des infos ?
- Euh, hein, qu'est ce que vous avez dit Grand chef?
- Les taupes Furaxa, on en est où?
- Ah oui, les taupes. Ah, malheureusement les nouvelles ne sont pas bonnes, notre dévoué jardinier n’a toujours pas pu en venir à bout, la terrasse est toujours pleine de trous, il doit y en avoir des centaines.
- Nous finirons par vaincre ce mal mes frères.
- Mouai, et tu veux faire quoi par exemple ?


Silence dans la salle.

- - On devrait ptêtre laisser tomber Chef, ces pauvres ptites bêtes ne nous veulent aucun mal ! Quoique, je les verrai bien dans mon assiette, il y en a tellement qu'on aurait aucun souci de famine.
- - Tu n'y penses quand même pas Fura ! Dans nos assiettes ? On peut pas manger ces pauvres bêtes, elles ont le poil doux, c'est mimi et elles ne ferraient pas de mal à une mouche. En plus, je suis sûre que c'est immangeable, bande de monstres ! Halte au massacre des taupes, cessons de persécuter ces pauvres êtres innocents!
- Ce serait un affront pour notre ordre de poser les armes face à un tel ennemi, JAMAIS.
- Mais c'est pas un ennemi chef, on peut très bien vivre en harmonie avec ces petites boules de poiles.
- Qu'est ce qui faut pas entendre, nous sommes maitres et seigneurs de ce domaine. Ces viles créatures sont venues s'y établir sans même prendre la peine de demander notre permission. C'est une invasion dans un seul et unique but, prendre possession de ces terres, nous devons repousser l'envahisseur avant qu'il ne soit trop tard!
- Ok, ok chef, vous énervez pas.
- Bon, on avait aussi un autre sujet à aborder, c’est quoi déjà ? En fait j’en ai pas la moindre idée… A oui Emendil, qu’est-ce que t'as encore inventé comme connerie ?
- Merci chef, alors disais-je….
- Abrège !
- Tsss, j’ai trouvé un nouveau but pour notre ordre.
- On a pas assez de boulot comme ça hein, tu veux faire quoi encore ?
- Je pensais à réunir toute cette petite île pour avoir une nation fidèle, solidaire et unie.
- N'importe quoi...
- Belle idée
- Oui, ce serait super ça
- C’est bien une idée digne d’un membre des Protego !
- Donc disais-je, ça irait assez avec les buts actuels de la guilde, préparer celle-ci pour la venue du gamin. Si en plus on y créait un peuple bien soudé ce serait le top.
- Ça c’est bien vrai.
- Pas bête !
- Ouai, pour une fois.
- Oui, pourquoi pas, mais…. Comment tu veux faire ça ?
- Tu me sous-estimes chef ?
- Pas du tout, je demande qu’à voir.
- Alors, primo, je prévoyais la création d’une capitale sur cette île afin de bien fédérer les différents peuples.
- Y a de l'idée...
- Quel géni !
- Ouai, pourquoi pas.
- Une capitale, et je suppose que tu as déjà fait les plans.
- Cela va de soi chef.


On fit tourner les plans.

- Hein, mais ça prendrait la moité de l'île ton truc, dans 100 ans on y est toujours.
- Allons mon Luffy ne dit pas de bêtises, c'est tout à fait réalisable avec un peu de bonne volonté.
- Ce serait tout à fait digne de notre valeureux ordre.
- Quel chef d’œuvre. Une symétrie absolument parfaite, une utilisation rigoureuse du nombre d’or, un regard novateur sur l’architecture. Il n’est pas seulement question de la beauté de l’édifice mais une utilisation pratique a également été pensée, c’est une architecture vivante…
- Ça va Daed, on a compris.
- Mouai, chapeau. Et où tu la planterais cette capitale?
- Alors, voyons voyons voyons, mais oui, j’ai l’endroit idéal! C’est exactement ou j’ai planté mon royaume tiens donc.
- Ha, ha, ha, non plus sérieusement. Je vois pas pourquoi on irait planter cette capitale chez toi.
- Allons, Jiko, tu ne peux pas rivaliser. C’est pas juste par intérêt personnel, c’est vraiment que j’ai le lieu !!!
- Ta prétention te perdra.


Emendil sortit un gigantesque parchemin de son sac et l’étala sur la table. Un long silence se fit entendre. Tous restaient abasourdit. Certes, les cartographes Cerendar avaient produit une bien belle œuvre, mais c’était surtout ce qui y figurait qui les laissa stupéfaits. Une immense pleine, entourée de montagnes, en plein centre de l’île. C’était un rêve, à la fois bien accessible et idéal à défendre. Sur aucune autre île, on avait encore vu un tel relief. Les elfes ayant sillonné toute l’île à dos d’aigles avaient bien vite repéré l’endroit.


Spoiler:


- Ouahhh
- Tiens, il veut aller nous planter ça en pleine montagne en plus, on va geler.
- Mais non, c'est dans une énorme dépression et ça irait très bien. Arrête avec ta mauvaise foi Luffy, c'est pas parce qu'Emendil a fait mieux que toi, pour une fois, qu'il faut te mettre dans un tel état.
- Rhoo, ma tendre Sylver, on ne peut plus rigoler. Elle est bien sa planque, tu as raison.
- J’en suis sûre, un tel lieu a été créé spécialement pour accueillir notre vaillant ordre, c’est sûr !
- Il a pensé à tout. La capitale s’insert magnifiquement bien dans l’environnement. Un tel potentiel militaire…
- Ok, Dead, on voit ça !
- Sale veinard de chanceux, tomber sur un endroit pareil, tu en as du bol. Je dois le reconnaitre, tu as l’endroit idéal !
- Tu vois bien…
- C’est pourquoi j’ai décidé de venir m’y installer. En tant que chef, je me dois de mener cette opération…
- Ça tombe bien chef, on avait besoin de main d’œuvre pour mettre ça en place.
- Tu peux toujours rêver. Moi je viens pour diriger, parce que je suis le chef !
- Meu oui, t’énerve pas on trouvera d’autres volontaires. FuraXa…
- Hein, quoi moi, oui? Ah, non désolé, moi j’ai d’autres choses à faire en ce moment, ça aurait été un plaisir.
- Roo, toujours au rendez-vous pour les compliments, mais quand on demande un coup de main y a plus personne.
- Sinon, pour le nom, j’aurais bien proposé « Colligendum ».
- Ah oui « Colligendum » c’est clair, net. On est tout de suite fixé avec ça.
- Colligendum, Colligendum, ah oui tout a fait mon Luffy.
- Pour une fois que tu nous sors quelque chose d’intéressant Dead.
- Moi ça me va.


Jiko commençait à s’énerver. Il devenait tout vert. Il ne supportait pas qu’on parle de quelque chose qu'il ne comprenait absolument pas.

- C’est quoi ce délire, ça veut dire quoi Colliredum ?
- Mais, chef c’est un mot de la langue des anciens!
- Ah, bien sûr, ça coule de source, mais ou avais-je la tête.
- Ah, chef vous comprenez maintenant. Tant mieux.
- Mais bien sûr que non, je connais pas la langue des anciens, c’est pour les vieux déchets ça.
- C’est pas pour vous vexer chef, mais vous ressemblez vraiment à un vieux déchet. Heu, non j'ai rien dit désolé, c'est sortit comme ça.
- Quoi chef, vous ne connaissez pas la langue des anciens ?
- Ben non et vous ?


Tous furent estomaqués par la réponse du chef, surtout la prêtresse Furaxa qui avait tellement d’estime pour le mort-vivant.

- Moi j’ai quelques bases.
- Moi aussi, toute personne intelligente se doit quand même de...
- Ah, moi j'ai appris sur le tas, à force de communiquer avec le vieux chaman de Baal qui ne parlait que ça on a finit par la retenir.
- Ça fait parti de la culture générale comme tout le monde je sais quelques mots.
- Idem, c’est quand même important la langue des anciens ! Et chef, je me demandais comment ça se fait que vous ayez appelé l’ordre « Protego » si vous ne connaissez la langue ancienne ?


La question avait atteint le chef en plein cœur, il ne pouvait pas leur apprendre que…. Son visage virait maintenant au bleu.

- Hein, c’est aussi du vieux parlé ça ? Ben, heu, c'est-à-dire que…. Ça ne vous regarde pas tiens, bande d’indiscrets.
- Ok ok chef, t’énerve pas. Protego c’est « je protège ». Colligendum ça veut dire un truc du genre « ayant été rassemblé »
- Tu divagues complètement mon pauvre Luffy, c’est « Pour rassembler ». « Ayant été rassemblé » où tu va chercher des conneries pareilles?
- C’est tout comme Dead, tu vas pas chipoter pour ça.
- C’est bon, ça va, j’ai compris ! Ouai ça colle bien, mais vous pensez que les autres Fadakimiens comprendront ?
- Allons chef, plus de 50% de la population a des bases de la langue des anciens.
- Je dirais plutôt 0.05% moi. A l’époque, y nous en fallut de la chance pour trouver un traducteur. Deux semaines de recherches, le royaume du brave orc s’était presque fait raser quand on a enfin comprit qu’il fallait protéger ses braseros.
- On voit que t’es resté terré dans tes forêts pendant des siècles. Sache qu’il est maintenant très à la mode d’utiliser le vieux parlé. Dans tous les salons digne de ce nom les conversations se font dans cette langue.
- D’accord Dead, la moitié de la population connait le vieux parlé. Tant qu’on y est on pourrait promouvoir ce dialecte de fou langue nationale.
- Mais ça c’est une bonne idée chef, vous êtes génial.
- Oui, cela augmenterait grandement le niveau intellectuel de l’île. La langue ancienne est très développée et raffinée. Je n’en reviens pas qu’on l’ait abandonnée pour notre langage de bas étage.
- Y aurait surtout plus personne qui se comprendrait si on faisait ça tiens.
- Bon, bref, on a compris, accordé pour le nom. Emendil, tu voulais encore nous parler d’autre chose ?
- Oui chef, je me suis pas limité à ça quand même. Suffit pas de quelques pierres pour réunir une nation.
- Ben si, je vois pas ce qu’on pourrait faire en plus.
- Luffy, tu penserais quoi de quelques nouveaux ministères, d’une armée pour protéger l’île, d’un tribunal pour qu’on règle les choses entre gens civilisés, d’une politique économique commune pour la prospérité de l’île?
- Ptêtre bien. Mais ce que j’ai du mal à comprendre, c’est pourquoi faire un tribunal si on a déjà une armée pour régler les conflits ? C’est complètement inutile.
- T’as pas tout compris je crois. Mais je vais prendre le temps de t’expliquer ça bien tranquillement et ça deviendra évident. En expliquant longtemps, on comprend vite.
- Tu serais pas entrain de rabaisser mon cher époux toi? Et puis il a raison qu’est qu’on peut faire d'un tribunal quand on a une armée? On rase tout voila.
- Oui, ma douce épouse. Mais c'est Emendil, toujours vouloir faire compliqué quand on peut faire simple, il a un problème cet elfe.
- N’importe quoi, t’as une drôle de manière de voir les choses toi.
- Hahaha, je rigole. Je suis pas con non-plus, je sais bien que...
- Bah, c'est pas drôle. C'est sérieux ce que je dis là et tu le prend comme une vulgaire plaisanterie. Tu te fous de ma gueule!!!


Le chef, Très Calme comme à son habitude, voyant que les esprits commençaient à s’échauffer, décida de clore la séance. Il ne comprenait pas comment les gens pouvaient si vite s’énerver, ces choses lui étaient totalement étrangères.

- Allons, allons les enfants, je crois qu’on va arrêter là avant qu’on se tape dessus. On a bien compris ton projet Emendil, le principal a été dit.
- Vous vous en foutez complètement voilà tout. Vous croyez qu’on peut unir une île comme ça, en un claquement de doigt, ben non.
- Il a raison, ce genre de chose requiert patience et persévérance. Elles doivent être préparées avec une infinie délicatesse...
- STOP Dead, n’en remet pas une couche. Si y a des choses à peaufiner, on le fera à la prochaine séance.
- Oui, c’est préférable.
- Ça me va.
- Ça fait même pas dix minutes qu’on a commencé.
- C’est déjà trois fois plus long que les séances normales, je vois pas de quoi tu te plains.
- Oui, oui, on y va doucement chez Protego.


Furaxa décida d’en terminer.

- Bon, les amis on va faire bonne chaire ce soir. J’ai demandé au cuisto de sortir le grand jeu. Quelques petites tentacules de kraken caramélisées pour l’apéro. Mousse de crabe géant en entrée. Un bon filet mignon de coutoreux, frites et légumes de la région pour le plat de résistance. Quelques piranhas si certains sont tentés. Une sélection de fromages akimiens. Et grande nouveauté pour le dessert, un « délice de la montagne ». On accompagnera ça par un bon vin akimien.
- Mes délicates papilles d’orc n’en peuvent plus d’attendre. Quel beau menu, je ne regrette pas d’avoir fait le déplacement. Ca me change des sangliers de chez nous.
- T’es vraiment étrange comme orc toi, amateur de bonne bouffe…
- On ne peut pas avoir ses petits plaisirs ?
- C’est tout notre Dead ça.


Sur ce, les six braves Protego entamèrent leur délicieux repas. Furaxa tenait à ce que tout soit parfait. C’est elle qui s’occupait du havre et elle y mettait grand zèle. La conversation s'allégea, les esprit ne se calmèrent pas pour autant, il y avait toujours autant de raisons de se disputer.

Le repas terminé, Luffy et sa compagne Sylver disparurent. Jiko avait décidé de commencer son apprentissage de la langue ancienne avec sa dévouée naine Furaxa pour ne jamais plus être victime d’une telle humiliation. Seul Dead et Emendil restèrent à la grande table. L’orc avait relancé la discutions sur l’architecture, non mécontent d’avoir débusqué un interlocuteur qui partageait ses goûts. La discussion ne tournait jamais autour de ce genre de sujet avec ses barbares de vassaux. Dead vantait les nombreux mérites du havre qu’il avait construit en plein milieu du Tirion et qui plus est juste avant les grandes chutes d’où le Tirion quittait les hauts plateaux du nord. Le première construction du genre d’après ses dires. L’elfe écoutait passivement n’ayant rien de mieux à faire. Il ne voyait toujours pas ce que l’orc pouvait trouver d’extraordinaire à son plan de capitale, deux trois trais de gauche de droite et voila. La discussion devint ensuite plus philosophique. Le très cultivé personnage décida finalement d’achever le général en parlant musique. Une soirée bien tranquille en tout cas. Les Protego avaient décidé de fêter leurs nouveaux projets une fois qu’ils seraient réalisés. Bientôt peut-être ?
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeVen 4 Juin - 22:06

Tension

Au lendemain de la séance de l'ordre, Emendil regagna son royaume. Protego avait accepté ses projets, il pourrait maintenant plus surement convaincre les Murmures. Et en effet, celles-ci consentirent assez facilement à lui laisser accomplir son entreprise. Déjà, en approuvant son union avec Itariel, ils se voyaient mal le couper dans son élan novateur bien que ce rassemblement était d’une toute autre taille. Ils pensaient également que le peuple l’accepterait plus facilement et enfin si d’aussi nobles seigneurs que les Protego reconnaissaient et soutenaient cette idée, elle ne pouvait être que bonne.

Il ne restait plus au souverain qu’à informer son peuple de ses nouveaux desseins. Tous se rassemblèrent sur la colline au centre de la vallée. Les Vorondar pensaient que leur seigneur avait choisit ce lieu uniquement pour sa beauté et sa prestance, un endroit idéal pour donner un discoure. Mais en fait, ce monticule devait bientôt avoir une importance capitale. C’était tout un symbole pour Emendil d’annoncer ses volontés où prochainement peut-être Fadakim s’unirait.

L’orateur était perché au sommet de la colline, à sa droite se tenaient les Murmures, tous les autres se trouvaient un peu plus bas, sur le premier plateau qui se dessinait. Enfin, il se lança, d’une voix forte et portante, prononçant calmement ses mots, mais dont chacun raisonnaient à la façon d'un coup de tambour. Il était un peu tendu. C’était le dernier mur à franchir. Cela ne l’empêcha pas d’être confiant. Pour faire passer au mieux la chose, il avait décidé de commencer par ses projets d’unification de toute l’île et de ne parler qu’après de son mariage avec le jeune elfe.


-Mes frères, ce jour est un grand jour pour les Vorondar. Cela fait maintenant plusieurs mois que nous avions volonté que notre peuple regagne sa gloire passée et se fasse respecter de tous les habitants de Nawakim. Mais c’est aujourd’hui vraiment que nous allons renaitre, laissant enfin derrière nous nos déboires passés. Longtemps, je me suis acharné pour rattraper les fautes nous avons commise. Aujourd’hui enfin, nous allons pouvoir entreprendre une œuvre nouvelle pour le bien de tous. Tous ensembles, et avec nos alliés nous réunirons tous les résidents de cette jeune île pour former une nation reposant sur la paix, le partage et le respect. Avec vous, j’ai envie qu’on puisse faire en sorte que partout nous sachions que Fadakim est une île unie, où tous travaillent au bien commun.

Ici même, se dressera bientôt la capitale d’une nation nouvelle. Cette capitale sera la fondation du grand édifice que nous allons construire en Fadakim. Tous ensemble et avec nos compagnons nous érigerons cette cité !


Les phrases qui suivirent furent exprimées avec un peu moins de conviction, la voix d’Emendil se fit plus nerveuse. La joie et la fierté que laissaient deviner les Vorondar se transformèrent en doute et en méfiance.

-Je vais aussi profiter de l’occasion pour vous annoncer une union plus personnelle. Mes frères, j’ai finalement trouvé l’élue de mon cœur. Notre amour est incommensurable et rien ne pourra plus nous séparer. Comme cette île, nous scellerons notre union prochainement. Celle avec qui j’ai décidé de tout partager se nomme Itariel, c’est une jeune elfe de ce peuple. Tout peut sembler nous séparer, mais notre amour est sincère et profond.

A ce moment là, la petite Felari se dégagea de la masse pour rejoindre son fiancé. Elle était toute frémissante et angoissée, mais avançait d’un pas ferme et déterminé. Après tout, c’était elle qui avait voulu qu’il en soit ainsi.

Un long silence avait suivit le discoure d’Emendil. Peu à peu, des chuchotements émanèrent de la foule. Toujours plus nombreux, toujours plus intenses. La tension était à son comble, nul n’osait briser ce faux silence.

Enfin, Gnolasdotr rompit le mutisme avec un tonitruant
« OUI, Hourra Vive le Seigneur, Vive les Amoureux et Vive Fadakim » repris en cœur des autres Murmures et de l'entier des Vorondar.
La tension était soudain complètement retombée, d’autres cris se firent entendre, on chanta tous en cœur l’hymne du royaume. Les fiancés s’embrassèrent. Quelle belle journée.
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeMar 8 Juin - 0:04

Rencontre au sommet

Les Vorondar avaient finalement bien pris les volontés de leur seigneur, nul conflit n’avait éclaté. Ce qui n’empêcha pas le royaume de sombrer dans la plus grande agitation. En effet, la construction de la capitale avait maintenant commencé. Les plans finaux achevés, on s’était lancé dans le terrassement de la colline. Déjà, les premiers bâtiments voyaient le jour par-ci par-là. Jiko était venu prêter main forte aux Vorondar dans leurs laborieux travaux. Morts-vivant et elfes travaillaient ensemble main dans la main. Les travaux avançaient bon train. Mais il restait encore un détail important à régler qui avait négligemment été omis du premier conseil à cause de la trop grande précipitation de certains. Il fallait maintenant rattraper cette lacune, on avait organisé une nouvelle session spéciale au havre.

Emendil s’en alla donc une nouvelle fois dans le grand nord. Il était escorté de deux autres elfes. La petite délégation arriva en début d’après midi au havre. Tous les attendaient, ils étaient les derniers arrivés. Avant d’entrer dans la grande salle, Emendil se recommanda une dernière fois.


- Hein, vous vous tenez dignement pendant la séance, pas de grossièretés, d’impolitesses aux autres seigneurs!
- Mais seigneur, nous sommes de elfes du plus haut rang, ce genre de chose ne nous ressemble pas.
- Je vous connais bien…


Alors on entra, tous les saluèrent. On se demandait pourquoi Emendil était accompagné.

- A, ce sont deux princes de mon royaume. Ils ont de gros intérêts dans cette affaire et ils tenaient à me suivre. A moi gauche, le prince hérité des Felari Ciryamo. Et à ma droite son cousin le prince Ciryandil.
- Bien le bonjour seigneurs Protego.
- Je vous salue nobles seigneurs, c’est un honneur de vous rencontrer.


On leur retourna leurs compliments.

- Alors, Iszmar n’est pas venue. On peut faire comme on a dit.

Oui, la haute prêtresse et les siens avaient décidé de soutenir l’œuvre des Protego suite à la demande d’Emendil allant dans ce sens. L’Ordre des Colères d’Iszmagog avait maintenant lui aussi sa place à ce conseil. Heureusement Iszmar n’était pas venue. Si elle aurait apprit la manière de procéder des Protego pour régler leurs différents, son estime aurait sérieusement baissé à l’égard de ces braves seigneurs. Mais comme elle n’était pas là, on pouvait faire comme c’était prévu. Régler la chose par un débat raisonnable aurait pris beaucoup trop de temps, même plus que les dix minutes record de la dernière séance. On voulait régler ça vite fait.

- On KoMenc Tou dsuiT cheF ?

Oui, un autre Protego s’était joint à la fête cette fois-ci, le seigneur Claude. Par contre Dead n’avait pas jugé nécessaire de faire le déplacement. Certes, il se serait bien prêté à cet affrontement, mais comme il n’avait aucun intérêt à défendre, la compétition perdait de son mordant. Un avant troqué un orc pour un autre, bon deal ?


- Oui, Claude on va commencer t’inquiète. Vous participez tous ?
- Non chef, très peu pour moi ces choses là. Je ne comprends pas comment vous pouvez prendre plaisir à faire une telle stupidité. Je laisse mon époux défendre nos intérêts. Luffy, tu fais attention quand même, ne te blesse pas.
- N’ai crainte ma douce, je vais les avoir à plate couture !


Sylver s’écarta de la table tout comme les deux Felari. On ne voulait surtout pas perturber les combattants.

- Alors c’est partit, que le meilleur gagne !

Les regards fusèrent de pare et d’autres, on essayait tantôt de déstabilisé un adversaire puis un autre. On se risquait quelquefois à croiser le regard glacé du chef. Après quelques secondes déjà, un premier candidat trépassa.

- Ah, non… j’en peux plus c’est horrible, ça me rend fou. J’abandonne.
- Bah, mon chérie, t’avais pas dit que tu les terrasserais tous ?
- Je ne m’attendais pas de si redoutables adversaires ma tendre Sylver. De vrais démons.


Luffy s’en alla rejoindre son épouse qui avait lié les deux princes. On rigola bien pendant les autres étaient entrain de se massacrer.

Les minutes passèrent. Un autre concurrent trépassa.


- AhHa, TcheU, j’PeU plU, C’eSt trO OriBl c’truK, pVoir sLemEn rGardé l’Autr sAn PvOIR l’EKraBouIllE.

Ils n’étaient maintenant plus que trois en compétition. Le terrible mort-vivant qui ne faillissait pas à la réputation de son espèce. Le vaillant elfe sur qui l’ont fondait tant d’espoir et qui avait tout intérêt à gagner. Et la petite naine, encore et toujours en compétition. Les deux garçons tentèrent de pénétrer le regard de celle-ci, mais en vain. Elle semblait les ignorer complètement. Après plusieurs heures enfin :

- AHHHHAAHHHAAAHHAAAAH, mais qu’est ce que vous avez à me regarder comme ça, qu’est ce que j’ai… ?
- Hein
- Oui, elle a craqué, une de moins, plus que l’autre imbécile !!!!
- Ah, oui on était en pleine compète. Désolé, je rêvassais. Je me disais que je pourrais élever des ptis lapinous sur la terrasse. Je me demandais aussi ce qu’Iszmar vous ferrais si elle apprenait que, enfin bref, je vais vous laissez régler ça entre hommes.


Furaxa s’éloigna à son tour. Ils n’étaient plus que deux, la lumière commençait à se raréfier dans la pièce, le soleil avait décidé de les quitter. On fit amener quelques lanternes. Tous allèrent se restaurer dans la petite salle d’à coté à l’exception des deux Faleri qui déclinèrent poliment l’offre. Le duel final avait maintenant bien commencé. Les deux seigneurs se fixèrent tout en restant complètement immobiles. Les heures passèrent. La nuit passa. Bientôt les autres vinrent prendre de leurs nouvelles. On s’informa auprès des deux princes qui avaient veillé toute la nuit. Ensuite on alla faire le plein d’énergie pour la journée et on regagna la grande salle ou l’on se devait de se montrer. On s’ennuya quelques heures encore et enfin, à la surprise générale, ce fut le terrifiant mort-vivant de chef qui prit la parole complètement enragé.

- J’en peux plus, j’ai tout essayé, rien y fait, ce gus est un dieu. Jamais personne encore n’avait pu soutenir mes regards les plus noirs emplit de haine et de cruauté, ne laissant que trop bien deviner ce qui attend mes victimes. D’ailleurs j’avais bien choisit ce défit pour ça… Il m’a dégouté, je peux rien faire contre lui est ses foutus regard m’ignorant complètement. J’abandonne, voila !


Emendil ne semblait pas encore avoir complètement réalisé que déjà ses deux compères l’acclamèrent.

- Hein, quoi, j’ai gagné, déjà, c’est vrai ?
- Ça fait quand même presque vingt heures espèce de grand malade.
- Tant que ça, j’ai rien vu passé moi.

Les deux Felari s’avancèrent vers leur seigneur, le cousin commença :

- C’est bon ça chef !

Dans le même temps Emendil s’effondra sur la table.

- Ça va seigneur, vous êtes pas trop fatigué ?
- Non, c’est pas ça, je dormais depuis hier soir. C’est toute cette pression que j’avais ru moi, enfin retombée. Ah, c’est enfin terminé. C’est pas croyable de pouvoir mettre tant de pression sur une seule personne. J’y jouais presque mon titre moi, vous vous rendez compte de ce que vous m’avez affligé ? Et vous, vous êtes resté planté là tout le temps ?
- Ben oui, on se devait d’être solidaire. On vous a soutenu, moralement chef.
- Bah tient, vous pouviez pas le faire vous-même cet affrontement ?
- Non, c’était une affaire importante devant être réglée entre seigneurs, on pouvait pas faire ça à votre place. Si c’était possible on l’aurait fait sans problème chef.

Et le prince héritier d’ajouter :

- C’est bien notre général ça, toujours là dans les moments importants. Quelle belle victoire. Vous avez montré la puissance de nous autres Vorondar. Non mais laisser la forge à un mort vivant ! Pis quoi encore ? Ces vieux déchets pouvoir maitriser les métaux ! Nul n’est meilleur forgeron que les elfes !
- Y-a les nains quand même cousin !
- Les nains ? Sont qu’bon à creuser des trous ceux-là.
- Non quand même, y font un peu plus que ça les nains. Ça t'a pas vraiment réussi les dix ans d'isolement. Si maitre Gnolasdotr t’entendait.


Les deux princes rirent seuls de leur délires. Tous les autres les regardaient d’un air amusés ne pouvant pas comprenant. Emendil croyait halluciner. Mais non et Ciryamo pensa bon d’en rajouter encore un peu.

- Ptêtre qui savent tailler un bout de métal les nains, mais alors les morts-vivants HaHaHA, pis quoi encore. Ca a causé la perte de l’Ordre de laisser la forge aux morts-vivants HAhaHA.
- Je crois qu’on va laisser ces seigneurs entre eux hein Ciryamo. Ces négociations furent un plaisir chères camarades. Sur ce, bonne continuation.
- Ouai, dégagez et plus vite que ça, on réglera ça plus tard.

Les deux princes s’en allèrent, toujours possédés par leurs délires. Furaxa pourtant si calme était devenue toute rouge, elle était à deux doigts d’exploser. Malheureusement, Jiko lui vola la politesse. Il avait enfin comprit, c’était bien ça, il l’avait dit, il en était sur. Le chef n’avait même pas entendu les stupidités des deux princes. Il avait examiné et réexaminé les paroles d’Emendil et en plus il était tout mauve.

- QUUUOI, TU AS BIEN DIT QUE TU DORMAIS ??? ALORS QUE JE M’ACHARNAIS COMME UN FOU SUR TOI, TU DORMAIS ???
- Heu, j’ai dis ça frérot ? Ah, oui, ça m’ennuyait ce petit combat et j’étais fatigué.
- COMMENT TU POUVAIS DORMIR ?
- Ben, tu savais pas, nous les elfes on peut dormir les yeux ouverts. Il fallait juste se regarder, on a pas dit qu’on ne devait pas dormir.
- LES GENS NORMALEMENT CONSTITUES NE DORMENT PAS LES YEUX OUVERT VOILA POURQUOI ON L’A PAS DIT.
- N’empêche que t’as perdu chef, tu dois bien le reconnaitre.
- SALE CON, JE VAIS TE MASSACRER.
- Oui, mais alors plus tard chef. Furaxa a eu pour deux mois de travaux la dernière fois que tu t’es mis en colère. Tu te rappelle sur Dead, quand il t’avait dit que…

Le mort vivant repris peu à peu ses couleurs grisâtres, pour une fois il avait pu se contrôler et remettre sa vengeances à plus tard.

- Merci Sylver, avec un peu de chance il oubliera. Bon, c’est pas tout mais t’as pas un pti creux Jiko, en tout cas moi je tiens plus.
- Ouai, mangeons.


Et les finalistes mangèrent. Puis chacun choisit son commerce dans l'ordre du résultat de la compétition.

- T'as pas de bol d'avoir des sujets comme ça quand même Emendil.
- C'est rien comparé aux nôtres, rassure-toi ma petite Furaxa.
- Non, mais voila Ciryamo est un tout jeune elfe d'à peine 30 ans. Début de l'age adulte, lui on dirait qu'il est un peu retardé sur certains points. Son cousin est un peu plus âgé et raisonnable, mais il se laisse vite influencer par l'autre.
- C'est déjà un cas le chef Vorondar, tellement imbus de sa personne, mais je pensais pas que les sujets pouvaient être encore pire, c'est une vraie maladie chez vous. En plus on fait la capitale chez eux, ils vont vraiment se croire les maitres du monde avec ça, mon dieu.


Tout compte fait, la session avait presque duré 400 fois plus long que d’habitude. Elle était bien bonne l’idée pour gagner du temps.
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeSam 12 Juin - 19:17

Ouille ça pique

Le seigneur s’était levé tôt ce jour-là. Et pour cause, il devait aller visiter le chantier de la capitale. Emendil avait déjà eu de bien mauvaises surprises en laissant les choses se faire toutes seules. Dorénavant il allait inspecter la progression des travaux chaque semaine, quel éprouvant travail !

Enfin, avant cela il fallait bien prendre des forces. L’elfe encore tout endormi mâchait ses galettes avec une prodigieuse lenteur, grommelant quelques mots après chaque bouchée. Il n’était guère enthousiaste à l’idée d’entamer sa promenade sur la colline. Que lui réserveraient-ils encore ? Bah tient, il devrait être fixé si une nouvelle catastrophe avait eu lieu depuis hier, son assistant venait d’arriver. Que réserverait le rapport d’aujourd’hui ? Pour le moment ça allait, on ne lui avait encore rien signalé de grave cette semaine, mais il s’attendait au pire.


- Bien le bonjours mon seigneur.
- Saluuu…
- Encore une belle journée qui nous attends, pleine de surprises, de découvertes, de petits plaisirs…
- J…crois pas non. C’est visite du chantier et c’est jamais bon les visites, je te le dis.
- Allons chef, ce ne sont pas ces quelques futilités qui vont avoir raison de vous.
- Tsss depuis ce qui ont fait la dernière fois, plus rien ne m’étonnerait.
- Ah, oui… enfin ça peut arriver à tout le monde de construire une grande place 50 mètres à coté de l’endroit prévu.
- Nonn, y a qu’eux pour faire ça… Bon, quelles sont les nouvelles du jour ?
- Alors aujourd’hui, une BONNE et une mauvaise nouvelle. Je commence par quoi ?
- La mauvaise comme d’habitude….
- Ahh, ça va pas être possible, en vous informant de la mauvaise vous prendriez également connaissance de la bonne. La bonne étant une cause directe de la mauvaise.
- Ben pourquoi tu me demande alors ?
- Je ne voulais pas vous obliger à vous laissez sur la mauvaise. Elle aurait pu atténuer l’impacte de la bonne. Bref, la bonne nouvelle est donc ….. que …. nous avons…. enfin….. retrouvé nos aigles !!!!! C’est génial non ?
- Ouai, c’est super. Ça fait quoi, deux mois qu’on les avait perdu ?
- Presque mon seigneur.
- C’est long deux mois, on avait rudement besoin de ces bêtes.
- Vous n’imaginez même pas où ils se trouvaient.
- Ben non, dis-moi tout.
- Figurez-vous que nos aigles avaient pris en chasse un troupeau de coutoreux et l’avaient poursuivi jusqu’à ce que nous les retrouvions en plein sud de l’île.
- Et alors, pourquoi vous les avez pas retrouvé plus tôt ?
- C'est-à-dire que sans aigles pour faire ses recherches depuis les airs Palantir a eu un peu de mal pour les localiser.
- Tiens et pourquoi il n’y avait plus un seul aigle ici ?
- Vous le savez bien chef, ces petites bêtes ont toujours tendance à se déplacer en groupe quand elles le peuvent. Si un aigle s’en va tous les autres suivent.
- Ah ouai tiens c’est vrai ça. C’était une bonne idée de tous les laisser vagabonder ensemble.
- Ben, c'est-à-dire que ces animaux ont besoin de beaucoup d’autonomie, d’habitude ils reviennent sans problème. Mais c’est clair qu’en débusquant ce beau troupeau de coutoreux, ils n’ont pas pu y résister… Enfin bref, avec ça Palandir à pu reprendre ses repérages aériens et vous ne savez pas ce qu’il a pu constater ?
- Ben non.
- La peuplade voisine, celle avec qui toutes nos lettres sont restées sans réponses, éh bien figurez-vous qu’… i.l.s o.n.t c.o.n.t.i.n.u.é à s.e r.a.p.p.r.o.c.h.e.r d.e l’e.m.p.l.a.c.e.m.e.n.t q.u.e n.o.u.s a.v.i.o.n.s r.e.s.e.r.v.é s.p.é.c.i.a.l.e.m.e.n.t p.o.u.r l.e.s j.a.r.d.i.n.s d.e l.a c.a.p.i.t.a.l.e .


A ces paroles, le général bondit de sa chaine. Le sang lui montait à la tête, il était hors de lui et gesticulait dans tous les sens, à la fois furieux, paniqué, agacé, surpris et plus du tout endormi.

- Nonnn, c'est HORRIBLE, qu’est ce qu’on va faire ?
- Vous pourriez faire comme dans le nord seigneur, à ce qu’on ma dit, une petite lettre et si les importuns ne bougeaient pas ils envoyaient l’armée.
- C’est que dans le nord ils peuvent se le permettre ces imbéciles, jamais personne ne sera informé de leurs actes.
- Ici non-plus. C’est un trou perdu.
- Plus pour longtemps, avec la capitale dans la région on risque bien d’avoir vent de nos pratiques. Ce serait très mauvais pour la guilde et mes projets tu sais.
- Ouai, c’est vrai, on peut faire quoi alors ? Un mur peut-être ?
- Non, mais tu te rends compte si on fait un mur ??? On nous dira qu’on veut isoler ce peuple et l’empêcher de se joindre aux autres. Ça ferait tache dans nos beaux projets d’unification de l’île.
- C’est vrai… on doit faire attention maintenant, mais vous voulez faire quoi alors ?
- Hummm, …heimm ... ah oui, je suis génial ! J’ai la solution, des cactus !


Emendil sautillait maintenant de joie alors que son fidèle bras droit restait dans l’incompréhension la plus totale.

- Hein, des cactus ?
- Oui, des cactus, nous allons mettre en place une gigantesque haie de cactus, des milliers et des milliers de cactus. Ça devrait ôter toute envie à nos voisins de s’approcher d’avantage des terres de la capitale.
- Un mur quoi ?
- Non, une jolie haie décorative en cactus. On ne pourra pas nous reprocher de vouloir bloquer les voisins avec ça. Personne n’arrivera à découvrir le but officieux de cette haie. On la prendra pour un élément des jardins.


Le général avait exactement le même petit sourire de satisfaction et de fierté que celui qu’il arborait d’antan en préparant ses plans de bataille.

- Vous êtes génial chef, avoir de pareilles idées, il n’y a que vous pour cela !
- Ben ouai !
- Alors, je propose ça aux Murmures et s’ils daignent bien nous accorder la plantation des ces quelques cactus je m’arrange pour que ce soit fait au plus vite.
- Pis quoi encore, on va pas aller demander à ces vieux fous l’autorisation de décorer le royaume. Il faut pas abuser non-plus. Comme si un arbre pouvait mettre en danger la stabilité du royaume.
- Enfin, s’ils apprennent que…
- Ils n’en sauront rien. Tu va tout de suite mettre ça en place. Allé file.


Cette mauvaise nouvelle avait finalement bien motivé Emendil en vue de la journée qui l’attendait. Combien encore d’idées farfelues devrait-t-il trouver pour rattraper les conneries du chantier ?

La haie, elle fut rapidement et correctement mise en place et stoppa net la dangereuse avancée des imprévisibles voisins.



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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeSam 23 Avr - 18:46

Cimes et Profondeurs

La légère altercation entre l'Ordre Protego et les DragonSoul (consultable ici:Le chef dans un sale état) fut rapidement réglée et eut même une retombée très inattendue. En effet, le seigneur Emendil ayant pu échanger quelques idées avec dame Aëlissandya, membre des dragons, et ayant remarqué de nombreux points communs dans leurs vision de la politique, jugea bon de pousser leurs deux entités au rapprochement. Ce qui fit quasiment l'unanimité. En plus des quelques dragons déjà établis sur Fadakim, d'autres vinrent les rejoindre dont dame Aëlissandya. L'Ordre Protego partagea ses projets avec les dragons fadakimiens et tous ensembles, ils décidèrent de s'unir pour les mettre en application.

Le premier obstacle à franchir était l'obtention de la présidence afin d'avoir un réel pouvoir sur l'île. Jiko, valeureux meneur et fondateur de l'Ordre Protego fut le seigneur tout désigner pour concourir à la première présidence. Celle-ci fut remportée haut la main. Le gouvernement fut complété par dame FuraXa à la mobilité et sir Emendil aux finance du coté de Protego et par dame Aëlissandya à la communication et sir Silar aux affaires de la guerre. Le gouvernement fut donc formé de trois Protego et deux Dragons, non car les ministres de autres guildes avaient été refusés mais car aucun autre citoyen n'avait manifesté d'intérêt pour le poste et le projet commun des deux guildes. Qui était l'unité, la prospérité et la sécurité de Fadakim. C'est à cette époque que fut lancée la construction d'une capitale fadakimienne, Colligendum, que l'on peut traduire par "Pour rassembler". Colligendum avait un rôle fondamental dans les projets du premier gouvernement car elle devait à la fois concentrer le pouvoir politique de l'île, en étant un haut lieu de réflexion et de discution pour tous les Fadakimiens, libres d'exprimer leur avis et appelés à voter sur tous les projets proposés. Elle devait également rassembler les puissances économiques en proposant à la vente des articles des plus prestigieux commerces de l'île et en étant positionnée juste à coté du magnifique étang du seigneur Jiko, réputé comme le meilleur de tous les archipels à l'époque. Et elle devait enfin abriter toute la vie intellectuelle et culturelle de l'île, largement soutenue par le gouvernement qui pensait que seule l'éducation et l'expression de la beauté humaine pouvait rassembler les hommes. Même le siège de l'Ordre Protego avait été déplacé dans la capitale. A cette époque, de nombreuses propositions de lois furent également lancées allant d'un tribunal pour juger justement les criminels de l'île, en passant par un ministère de l’agriculture jusqu'à une charte de droits des citoyens fadakimiens.

De cette glorieuse époque, on ne retrouve que peu de documents, mise à par les nombreuses archives des débats politiques et de administration conservée par le gouvernement. Il a néanmoins été possible de retrouver un article de l'un des plus fameux journalistes de l'époque au sujet de l'un des ministres du premier gouvernement, sir Emendil.

L'article en question: ICI

C'est à ce moment là également, comme le met en évidence l'article que Jiko a "disparu" de la scène politique fadakimienne laissant le soin à ses ministres Emendil et Aëlissandya de gérer les débats et de faire avancer les choses. Non pour flâner comme le suppose le journaliste, le seigneur Jiko, après une première retraite spirituelle dans les montagnes fadakimiennes quelques temps plus tôt, était cette fois-ci parti dans un contrées inconnues afin d'exécuter une quête divine. L'Ordre avait eu grande peur que celui-ci ne revienne. De nombreuses semaines étaient passées sans nouvelles de lui. Une importante crise dû même être gérée pendant cette période. En effet, un seigneur traqué par la citée de splendeurs demandait la protection de l'Ordre. Ceux-là lui reprochait d'avoir attaquer l'un des leurs et lui, le seigneur Coregonus criait au malentendu. Emendil, digne remplaçant du vénéré meneur de l'Ordre décida de le recueillir au moins jusqu'au retour de Jiko espérant pouvoir lui insuffler la Vraie Foi. Peu après revient le valeureux Jiko avec sept flacons plus brillants les uns que les autres. Le respectable Jiko annonça que le divin lui avait ordonné de retrouver ces fioles et de mêler leur contenant au métal pour en confectionner de puissants items. Ainsi furent forgées chez les Felari sept splendides épées qui jamais ne cessaient de briller. Les épées furent placées en lieu sûr et l'Ordre fit serment de jamais ne les utiliser avant que cela ne devienne nécessaire.

Ensuite fut le deuxième manda, qui devait à l'origine être conduit par dame Aëlissandya mais qui fut finalement remplacée sur dame Neno sur la volontés des Dragons. Dame Neno fut élue et tout était bien parti pour un deuxième brillant manda des instigateurs du Projet. Mais dès le début des erreurs furent commises. La nomination des ministres fut expéditive et sans même de votation comme ce fut le cas lors du premier manda. Les ministres furent donc Jiko à la mobilité, Emendil reconduit à à l'économie chez Protego, Aëlissandya reconduite à la communication et Warpath aux affaires de la guerre chez les Dragons. Emendil qui avait dû s'absenter pendant cette nomination fut déçu de constater qu'aucuns seigneurs d'autres guildes n'avaient été élus. Ils regretta également de devoir faire un nouveau manda alors que dame Meeren, citoyenne ayant rejoint l'Ordre peu avant pour ses idées en adéquation avec celui-ci, c'était portée volontaire. Enfin, il en était ainsi et Emendil était tout de même motivé à continuer de faire avancer les nombreux projets en sa position de ministre bien qu'il aurait tout à fait pu le faire en tant que citoyen, car les droits des citoyens étaient grands en Fadakim. Mais même en tant que ministre, Emendil fut bientôt limité par la nouvelle présidente Neno qui n'avait pas la même vision que lui du gouvernement. Selon lui, la présidence n'était rien de plus qu'un titre honorifique et son pouvoir ne devait pas être plus important que les autres ministres, sauf concernant les affaires étrangères car aucuns ministère n'avaient encore été édifié pour cette noble tache. Et selon celle-là, la présidente avait des droits prépondérants sur les ministres, idées répandue sur de nombreuses îles. Emendil accepta donc de se limiter aux tâches d'un ministre "normal". Et tentant de faire avancer les choses en tant que citoyens. Il développa notamment un projet de banque de ressources communes et avait pensé à lancé un parti politique défendant les idées du mouvement pour prendre le relais sur les deux guildes qui jusqu'alors avaient un rôle prépondérant dans la vie politique fadakimienne. Ces projets lancés en tant que citoyen sans en consulter le gouvernement ne furent pas du goûts de certains membres du gouvernement, notamment la présidente. Emendil abandonna donc ses projets au moins pour ce manda. Au sein de l'Ordre Protego, l'activité avait aussi baissé, plusieurs seigneurs s'en étaient allés dont Sylver et Luffy ayant une grande importance dans l'Ordre. La fréquentation de la capitale avait se réduisait également, de nombreux citoyens qui avaient l'habitude d'y séjourner restaient dans leur royaume.

La coup de grâce eu lieu lors d'un voyage d'Emendil pendant la saison froide, le seigneur Jiko avait annoncé son départ de l'Ordre et nommé l'elfe comme digne successeur. Tous les membres de l'Ordre ne savaient ce que signifiait ce départ du seigneur Jiko, leur vénéré guide. Avait-t-il perdu la foi? Le divin voulait-t-il mettre à l'épreuve les membres de l'Ordre Protego? Nul ne le savait. Enfin, Emendil malgré tout ses efforts ne réussit pas à refermer la plaie. D'autres seigneurs s'en allaient. Le gouvernement ne faisait presque plus rien et n'arrivait même plus à se réunir, la capitale était déserte. Il se concentra sur l'unification de l'Ordre, mais cela fut vain. Il n'eut plus de nouvelles du seigneur Dead, le plus fervent des compagnons. Pour finir, il remit son poste du chef au seigneur Athéné, rare membre encore actif de l'Ordre, jugeant préférable de se retirer parmi son peuple pour se concentrer sur l'unité de celui-ci, méditer la Vraie Foi sur laquelle il n'avait eu que peu de temps de se pencher et profiter se son amour.

A sa grande déception, il n'y eut AUCUN candidat à troisième élection. La capitale n'accueillait plus personne et sa construction fut finalement arrêtée, les Vorondar étant les derniers à la bâtir.
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erix

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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitimeDim 7 Aoû - 0:45

**Noble Emendil si tu n'avais pas le mérite de faire vivre ce forum et Nawakim...je dirais que ton long monologue m'ennuie!!!!**
**Méfie toi du réveil du Dragon!!!!!!!!!!!!!!!!!**
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MessageSujet: Re: Les Vorondar sortent de leur retraite   Les Vorondar sortent de leur retraite Icon_minitime

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