Créatures immondes, préparez-vous à souffrir.

Une nouvelle ère va commencer.

Viles créatures putrides vous ne méritez pas de vivre.
Votre temps est compté sur ces terres... profitez bien des quelques poignées de jours qu'il vous reste, bientôt vous ne connaîtrez plus que la souffrance...

La créature masquée vêtue de noir tourna les talons et s'en fut dans un rire sardonique... L'air alentour et les os des passants vibrèrent au rythme de ses gloussements... Il ne faisait pas bon être dans les parages.

Malaggar le Grand revenait avec grand plaisir en ces lieux.
Dans son sillage l'air semblait plus dense. Cette sensation était étrange, mais pas désagréable pour qui savait mais surtout qui pouvait l'apprécier.
Son apparence faisait froid dans le dos. Une démarche gracieuse et emplie de sagesse, mais une force indicible se dégageait de chacun de ses pas.
Il se devait de rassurer les vrais habitants de l'archipel. Ceux qui avaient le droit de vivre sereinement. Il se devait d'informer les sous êtres que leur temps était compté...

Malaggar s'exclama dans une voie d'outre-tombe :

Tremblez créatures perverses et nuisibles.
Tremblez sous-êtres qui vivez à nos crochets depuis toujours.
Tremblez car vos jours sont comptés !
Tremblez de vos os pourrissants d'où perle le mal qui vous a créé.
Tremblez de vos membres dont la couleur et l'odeur me donnent envie de vomir.
Tremblez créatures impies, je vous vous exècre et je vous abhorre !

Malaggar ouvrit grand sa main droite. Des caractères elfiques oubliés tracés dans sa peau se mirent à émettre une faible lueur dans la pénombre.
Il ferma brusquement le poing...

qui est tu ohh grand malaggar ?

Qui était ce fou qui osait s'adresser à lui de manière si cavalière ?
Malaggar se retourna sans un bruit, le poing toujours fermé. Il aperçu alors un jeune elfe et son courroux s'apaisa quelque peu. Si l'on avait pu entr'apercevoir son visage, l'on aurait vu les commissures de ses lèvres se relever en un rictus glacial.

Jeune Elfe, je te pardonne. Ta noble naissance fait que tu échapperas à ma colère. Ta jeunesse et ta méconnaissance des forces qui se jouent en ce monde sont tes excuses.

Jeune Elfe, fais savoir que je suis un cauchemar.
Fais savoir par delà les rivages de Yakim, île souillée par les abjectes créatures qui pullulent telles des vermines, que Malaggar est de retour.
Réjouis-toi, noble créature, car Malaggar rassemble.
Réjouis-toi, être béni entre les êtres, les Orcs et les Morts-Vivants vont disparaître de ton foyer.
Réjouis-toi petit Elfe, nous sommes là !

je ferai savoir comme tu me le demande que tu est un cauchemar , mais tu ne me dit pas qui tu est

tu est un elfe , un vrai et un ancien elfe à ce que je vois

( sur nawakim je ne trouve pas ton nom , alors ???? )

et suis-je si fou que ça ... non , je m'intéresse à mes congénère elfe

prépare tu une guerre ...

**katy observe la scène avec curiosité**
Et bien que de mystères....Moi j'aime les mystères!!

Le visage dissimulé dans l'ombre, Malaggar pouvait lire au fond de l'âme de ces deux êtres.
Il ouvrit lentement son poing, les lettres se remirent à luire faiblement. La lueur s'accentua et se mit à vibrer. Une explosion de lumière se propagea rapidement dans toutes les directions. Malaggar se concentrait sur cette énergie lumineuse pour lui donner consistance.
Aussi improbable que cela puisse paraître, cette lumière maintenant aveuglante devenait palpable.
Lorsqu'une fraction de seconde plus tard elle atteignit l'orc qui flânait dans un couloir de l'oratoire politique, la créature puante se mit à trembler.
Ses chairs pourrissantes se mirent à ramollir lentement.
Terrorisé l'orc se mit à crier et à émettre un son horrible comme seules ces créatures savent le faire.
Il tomba à terre, rampant sur le carrelage de la bâtisse construite par les elfes des siècles auparavant.
Toujours hurlant, sa peau visqueuse disparut. On pouvait maintenant deviner la graisse jaunâtre de la créature, ainsi que ses muscles bandés sous l'effet de la douleur.
Un flot de sang noirâtre se déversa alors par les orifices puants de l'orc.

Ses muscles restaient collés au sol tandis que la créature rampait encore en les laissant derrière elle, mais elle ne pouvait plus crier.

Ses organes explosèrent alors, souillant l'oratoire politique.

Le calvaire de l'orc qui n'avait rien demandé prenait fin tandis que Malaggar esquissait un sourire.

Jeunes gens qui me questionnez, voyez.
Je ne prépare pas la guerre mais l'épuration.

Un puissant rire sardonique se fit entendre par delà les murs du bâtiment... La lumière n'était plus là mais les caractères sur sa paume luisaient encore dans une sourde pulsation lorsque Malaggar refermait le poing.

ça ne fait qu'un orc de moin sur nawakim .

mais tu ne réponds toujours pas à ma question , toi qui réussi en bougeant du poin à tué un orc

Ténébran se pencha sur les pauvres restes de l'orc .... il n'arrivait pas à l'identifier. Son coeur se serra : il craignait que ce ne soit un de ses vieux camarades de la Waaghh!!!

Comment traiter les orcs ainsi... Ténébran était révolté par tant de haine.

Il n'accepterait pas ce traitement.

-Tiens c'est rigolo comme technique ca!!Moi je leur met un coup d'épée dans le crâne ...Ca marche aussi!

Malaggar le Grand, elfe magnifique, détenteur d'un ancien pouvoir attribué par les Dieux, regardait les petites gens s'agiter à ses pieds.
Tenebran... Ce vil personnage se nommait Tenebran. Malaggar le reconnaissait, il l'avait déjà croisé dans l'oratoire sans être vu, se déplaçant telle la brise matinale glissant et entraînant les nuages sur les sommets des Monts Brumeux.
Ainsi Tenebran annonçait ouvertement son alliance perverse avec les Peaux Vertes. Il devra lui aussi être châtié...

Mais patience. Patience, son heure viendra. Cela va commencer...

Natmath le Jeune, toi qui réussi en ouvrant la bouche à tuer les mouches, sache que c'est moi qui pose les questions. Aimerais-tu m'aider dans ma noble Tache ?
Darkavenger, vous dites manier l'épée et fracasser des crânes orcs. Seriez-vous également près pour éradiquer les sous-êtres de la face du monde ?

Tenebran le Lâche ! La voix puissante de Malaggar semblait provenir de partout à la fois.

Tenebran le Lâche, vous pourriez peut-être servir mes projets, vous qui connaissez bien la Waaghh, vous qui n'acceptez pas ce traitement qui va si bien à un Orc pourtant.
Tenebran le Lâche, l'adorateur des sous-êtres, le traître à ses ancètres.
Tenebran le Lâche, je ne vous tuerai point... Pour le moment...

Malaggar immonde créature ... tes menaces me laissent de glace ....
Tu n'es qu'une piètre image des Elfes et tes éructations ne font même pas trembler les ailes des papillons, tant tes hurlements sont faibles ....
Même un nouveau-né s'entend plus que toi ....

Allez rentre dans tes pauvres terres de désolation ...va te cacher, pauvre nabot ridicule.....

Dissimulé dans les buissons, Ténébran écoutait et observait Malaggar.

La voix mélodieuse de l'Elfe morbide sonnait faux : gachée par le rictus sardonique qui déformait le visage de Malaggar, elle était plutôt mielleuse .
L'élégance Elfique semblait empruntée : le poing serré montrait une violence contenue....
Le comportement de Malaggar envers l'orc prouvait une sauvagerie incommensurable et indigne d'un Elfe.

Ténébran en était sûr: un monstre avait investit les terres de Nawakim .

Il s'éloigna en silence du lieu.

Malaggar voulait encore faire couler le sang sur Nawakim, qui se relevait péniblement de la dernière guerre.

Il espèrait juste que les Nawakimiens ne se laisseraient pas prendre au piège des paroles susurrées par ce monstre qui se faisait passer pour un Elfe.

Les Dieux ont donne la VIE a toutes les nations et meme les Mort-vivants peuvent revendiquer que leur Renaissance est leur oeuvre... Il n'y aura pas d'Oeuvre d'epuration sur les Archipels de Navakim qui ne trouve en travers de son chemin les Serviteurs des Vrais Dieux, et donc de notre Ordre , qui est et restera l'ami des pacifiques Orcs de nos iles ...

Que les impies pensees qui vous anime , sombre Malaggar, vous ronge de remors ... Mensonges , parjures et haine ... Nul ne peut se prevaloir de nos Iles sur ces valeurs sordides ...

Malaggar, ennemi de Navakim , restez dans l'ombre et n'en sortez que pour votre penitence .... ou pour gouter le Fer des Amants de Navakim, car votre ambition serait notre desespoir...

"Chef! Chef!"

Un homme entra la grande pièce immense qui est sensé représenter la sale de trône de Fahrim. Les dernières paroles résonnent infiniment a travers la pièce.

"Quoi, qui viens me déranger pendant ma sieste!"
"Une rumeur chef!"
Le messager s'était approché grâce a quoi il ne devait plus crier pour se faire entendre.
"Un nouvel elfe sur Nawakim."
"Tuez le!"
"Non chef, vous me comprenez mal, excusez moi pour mes paroles qui n'expliquent pas bien mes pensées."
Fahrim fit rapidement un signe de la main pour montrer qu'il pouvait continuer a parler.
"Merci chef! L'elfe prétend être venu pour tuer tous les orcs!"
"Nom de thor, il n'y va pas par deux chemin celui la. J'aimerais bien savoir comment il compte faire."
"Il cherche de l'aide pour sa bataille."
"Mouais," Fahrim se frotta la barbe tout en continuant a fumer sa pipe." Mouais," se répéta-il. "Ce n'est pas encore pour ça que je me battrais à coté d'un elfe. Enfin comme vous avez dit c'est une rumeur, ne venez plus me deranger pour de telles banalités!"
"Excusez moi chef! J'aurais du le savoir. Pardonnez moi."
"Mhhhh" Fit Fahrim en bougeant ses doigts comme un balais. Signe qu'il était temps de partir pour son valet.

oui , malaggar je suis avec toi , après tout je suis un elfe ; et j'ai si mauvaise allène que ça . ( beurkbeurk ) .

( et il t'en faut du tps pour écrire )

Silk, reçu les nouvelles de cette histoire de mMaggar.
il lui écrivit :

" Noble seigneur, c'est avec peine que je vois que vous vous lancez dans une quête de sang.
Occupez vous d'autres que des canards sauvages, comme le seigneur Ténébran, ou d'autres, car si vous toucher à une de leurs plumes,
Nous serez au regret de vous renvoyer à la fange dont vous n'auriez pas du sortir..
Si vous voulez en débattre avec moi directement, seul ou avec vos armées..je me trouve sur Akim.

Et les combats nous pèse, dont celui-ci sera bref!

Silk."

La journée allait être belle. Toutes les pensées du Jardinier étaient tournées vers son œuvre. Du moins, c'est de cela qu'il voulait se convaincre, mais depuis quelques semaines, un nom raisonnait dans sa tête - un nom qu'il ne voulait pas entendre. Ainsi donc, une nouvelle Croisade commençait.

Sur le continent, Aelin en avait déjà été. Violence, haine, colère... Voilà les sentiments qui avaient été les siens pendant les décennies de luttes qui l'avaient opposé à des créatures aussi viles que les orcs et terribles que les morts-vivants.

Animé par l'amertume qui avait pris naissance en lui lors de ces batailles, Aelin avait alors fuit. Vers les Archipels de Nawakim. La paix était relative ici ; et il ne souhaitait pas de nouveau entrer en guerre.
Mais Baal, sous son aspect le plus sombre, était à l'œuvre dans le cœur des habitants. La menace, plus insidieuse que jamais, grandissait.

L'heure était au choix et Aelin devrait s'y conformer. Perdu dans ses pensées, il n'entendit pas les cris du jeune initié. "Maître, maître !" Cela devait faire longtemps que le jeune humain s'égosillait, au vu de sa voix chevrotante.

- Je t'ai déjà demandé de ne pas m'appeler ainsi...

- Pardonnez-moi, Maî... Aelin. Mais un arbre-fée se plaint que des lianes grimpantes sont apparues ce matin. Une véritable invasion d'après-lui.

Bon, finalement pour aujourd'hui, des choses sérieuses attendaient le Jardinier.

Depuis trop longtemps Malaggar n'avait foulé le marbre de l'Oratoire Politique.
Depuis trop longtemps Malaggar n'avait croisé une âme. Dans sa retraite il n'avait vu aucun souffle de vie, pas un animal, pas un végétal...
Cela faisait de nombreux jours maintenant, et il était presque près.

En pénétrant en ces lieux, il eu la sensation de toutes paroles prononcées depuis sa dernière visite.
Il pouvait même percevoir des pensées émises par un simple "Jardinier", et il sût qu'il était bientôt prêt...

Le jeune Silk avait peur.
L'impatient et imprudent Natmath voulait en découdre avec les Peaux Vertes, mais il ne savait pas à quoi s'attendre...
Fahrim était prévenu.
La prêtresse Izmar était, comme à son habitude, enfermée dans sa "bonté". Elle verrait...

Malaggar était bien... il était seul, mais des générations de pensées elfiques émanaient des pierres...

Il serait bientôt prêt...

"le jeune Silk" .... un vénérable canard, blanchi au dur labeur et rompu aux combats ... Malaggar, tu délires là

ou..je n'ai même pas répondu aux délires..du pauvre malaggar..

la fumée embrume son esprit....

Ils ne pouvaient savoir...
Ils ne devraient savoir...

L'"entreprise" de Malaggar avait enfin commencé.
La purge, l'extermination, le grand déménagement, la terreur...

Pour le moment, seules les mauvaises herbes dont l'apex commençait à percer le sol sacré de l'archipel étaient la cible de Malaggar, mais bientôt tous les nuisibles aux forêts elfiques seront exterminés.

Un village Orc serait sa prochaine cible. Il ne permettrait à aucune créature de s'enfuir. Il ne permettrait pas que le chef de meute survive.
Ses troupes étaient d'ors et déjà en train de s'assembler sous le cèdre millénaire. Des milliers d'elfes, pour la plupart archers aguerris.
Il aurait pu s'en occuper seul, mais il ne devrait montrer sa toute puissance que bien plus tard.

Malaggar quant à lui promenait sa grande silhouette noire dans les couloirs de l'oratoire politique. Il voyait sans être vu. Certains ressentaient sa présence, lorsque Malaggar le souhaitait.

L'extermination se poursuivait... et tous devaient savoir... se concentrant, Malaggar rassembla ses pensées en un lieu, sa main gauche... les lettres elfiques qui y étaient inscrites devinrent de plus en plus sombres... la lumière était attirée et ne pouvait plus s'échapper... tous les êtres présents alentour et capable de sentiments eurent soudain un haut le cœur... puis la lumière s'échappa... passa au travers du plafond richement ouvragé, et les lettres d'un alphabet depuis trop longtemps oublié s'inscrivirent en noir sur fond de ciel... Dagor agarwaen... la bataille ensanglantée...

Dagor agarwaen...

Le sang avait déjà coulé... un elfe avait péri cette nuit, un archer... Son nom était Endlinil fils de Thanendil...

Malaggar pleurait son frère, mais il n'était pas mort en vain. L'armée de l'infâme créature était déjà en déroute, et de nombreux décès étaient comptés dans les rangs orcs...

Une forêt était déjà en train de croître et remplacerait bientôt les sordides taudis.

Dagor agarwaen...