Pour la liberté !

Souvenirs… La tête du nain était pleine de souvenirs. Pendant que ses troupes se repositionnaient pour affronter de nouveaux adversaires, Vici avait quitté le front pour remonter au nord-est. Il avait dormi chez Milamber, au nord de son premier domaine, celui qu’il occupait avant la première guerre d’Orclandiish. Il en était parti, jadis, pour aller affronter les orcs de la Waaagh, et ses troupes avaient payé le prix fort. Et à présent il se promenait de nouveau dans son ancienne cité. La forêt recouvrait la partie nord, mais des routes délabrées marquaient encore les limites des anciens quartiers. Le sud avait été entièrement rasé par les derniers occupants. Seules des immenses statues, encore debout, marquaient les trois portes : celle du nord, celle de l’ouest, et celle du sud. Vici revoyait, tels des mirages se détachant sur la brume matinale, les ateliers, les casernes, les maisons, et l’agitation des habitants… Un clignement des yeux, et la nature reprenait ses droits. Le chant des oiseaux remplaçait le martellement des forges, les rongeurs se glissaient entre les hautes herbes comme jadis les nains empruntaient les rues bondées. L’odeur de la mer n’était plus mêlée à celle des cheminées, plus aucun mur ne coupait de la caresse du vent.

Sa route continua vers le sud, vers les ruines du bastion. Quelques restes de murailles trônaient encore au milieu de la lande. Vici descendit de sa jument et les escalada. Ici, ses soldats avaient veillé jour et nuit. Ici, ses soldats avaient surveillé tous les mouvements de troupes au sud-ouest. Le bastion avait été battit pour protéger la cité d’une éventuelle attaque de la Waaagh naissante. Il formait une première défense entre le territoire de Vici et la première forteresse noire du boss Wogard. Une guerre avait d’ailleurs failli éclater. Mais la diplomatie dominarienne et la menace du bastion avaient permis de l’éviter. Wogard ne pouvait se permettre de s’engager dans une guerre de longue haleine contre un adversaire préparé et une guilde puissante, alors qu’il commençait à peine à organiser les préparatifs de l’invasion du sud-ouest de Takim. Et Vici avait été soulagé de voir la guerre évitée. Branoeg Pes n’avait à l’époque pas daigné lui dévoiler le destin du "plus boss que les autres". Que ce serait-il passé si cette guerre avait éclaté ? Wogard aurait-il pu asseoir sa domination sur la Waaagh naissante et encore fragile ? Celle-ci aurait-elle survécu à une guerre contre Dominaria ? L’œuf du mal qui assaillait aujourd'hui le sud-ouest de Takim aurait-il été détruit à jamais, avant d’avoir pu éclore ? Mais le pacifisme de Vici et de Dominaria avait permis à la menace de perdurer, et la Waaagh avait deux fois déjà semé le chaos et la destruction. Ici, dans ce bastion en ruine, se trouvait la seule raison pour laquelle Vici continuait la guerre. Le souvenir d’une erreur, qui avait causé et causerait encore des millions de morts.

le seigneur Kriegmann allait se reposer dans la mare la plus proche au milieu d'un champ de jonc, il repensait à sa journée.

Cela avait été dur pas moins de 4 assauts contre ses troupes, son depot, sa bibliotheque et son camp de bucheron avaient été détruits puis reconstruits "ils n'avaient pas chommé les canards du genie".

Mais malgré tout cela il gardait le sourire car aujourd'hui avait été un grand jour :

le seigneur Lostjiko tant rédouté par tous venait de se casser les dents sur sont armée. Des canards courageux s'étaient sacrifiés et avaient emenné dans leurs trépas quelques 80 000 archers et 10 000 cavaliers du seigneur Lostjiko.

Le plus dur commençait maintenant le seigneur Lostjiko avait appelé des renforts, deux autres seigneurs maintenant combattaient à ses cotés. les forces devenaient inégales mais restait le courage et l'honneur des canards. Les troupes étaient au repos et repartiraient bientot sur les routes humides de Takim, le combat n'était pas fini.

Sur ce il s'endormit alors que ses escadrilles sécurisaient le secteur

Le Seigneur Enkidu lisait ces derniers rapports.
Selon les informations, il devrait prendre ce soir le dépôt et le camp de bucherons de Tendra.
Soudain, le sergent gauchoui, une petit canard, entra et hurla:

"Vite, elle a attaqué le camp d'infanterie!!!"

Enkidu se leva, sprinta dans les couloirs, dégaina sa rapière, pris sa javeline et sauta sur son Sanglipan et partit vers la volute de fumée qui s'élevait dans le ciel.

Quand ils arrivèrent, ce n'était que désolation.
Il y avait des blessés partout...
La caserne était en feu.
Des canes ainsi que des canetons chercher désespérément un abri.
Une pluie de flèches s'abattait sur eux...
Puis, d'un coup, elle s'arrêta.

Un groupe de sept gardes ennemis était entrain de tué un grand canard.
Enkidu fonça, telle un éclair, et lança sa javeline de toute ces forces.
Elle transperça deux des gardes, les tuant sur le coup.
La rapière fendit l'air et en décapita un.
Les quatre autres lui foncèrent dessus.
Il esquiva habilement un coup de hache porté par un grand gaillard et envoya valser son ennemi d'un coup de pattes arrières en plein dans le ventre. Enkidu sauta, et en même tant, décrivit un arc de cercle de sa rapière, coupant les deux têtes des autres gardes. Quand il tomba sur le sol, il transperça celui qu'il avait envoyer valser.
Les deux têtes des derniers gardes roulèrent sur le sol.

Quand il vit le corps du canard qui avait était battu par ces gardes, une grande tristesse s'empara de lui....

C'était son frère, Anekidur.
Une larme perla le long de sa joue.
Il se leva, pris une hache, et abattu plusieurs buissons.
Il mit le corps de son frère sur le bûcher , et le brûla.

C'est alors, que le monde tourna....il se retrouve sur une terre rempli de cadavres. C'est alors, qu'à la place du feu où son frère bruler, il y avait Wogard.
Enkidu comprit que c'était la fin de l'orclandish.
Il se leva, et cria:

"WAAAAAAGHHH!!!!"

Puis tout redevint normale, il se retrouva face à Gauchoui, son sergent.
Enkidu lui dit:

"Prépare le déménagement, nous partons.
Plus jamais je ne remettrais un pied sur cette terre, trop de mauvais souvenir y sont."

Quand Gauchoui vit la lueur meurtrière qui brulait dans les yeux de son chef, il comprit qu'Enkidu était maintenant un vrai guerrier.
Enkidu monta sur FoudreCiel, sa monture et partit en criant:

"Wogard est mort."

Puis tout les soldats crièrent un simple mot:

"WAAAAAAAGHHH!!!"

La journée avait été rude pour l'humaine, le soleil se levait plus clément qu'hier et souhaitons le moins que demain.
Les attaques incessantes de Lilith sur son domaine entravaient petit à petit le bon moral de la magicienne. Les bâtiments brûlaient, on avait peine a reconstruire, le bois se faisait de plus en plus rare, la guerre devenait difficile.
Pourtant aujourd'hui la première victoire lui était enfin acquise, Lilith avait raté son attaque, mieux encore, les rares mais valeureux soldats de la Veilleuse avaient détruit un des bâtiments de la canarde.
Songeuse, elle était à son bureau, cherchant comment lutter avec les faibles moyens dont elle disposait, lorsque Eron arriva :
Sans prendre la peine de frapper ,il entra en trombe et s'écria :

-une missive urgente Madame!
-comment ça???

Pour toute réponse il lui remis un parchemin dont le cachet de cire avait été arraché. Visibleemnt elle n'était pas la première à en découvrir le contenu :

Citation :

Madame, comme chaque jour les nouvelles du front Takimien vous parviennent, cette fois nous avons une grande nouvelle, suite à la chute du brasero, les armées du Boss Woagard ont été défaites.
Sur le champs de bataille des milliers de soldat morts, les pertes sont lourdes de notre coté, nombres de nos soldats sont tombés ce jour.
Mais il semblerait que ce dernier combat ait scellé la fin de cette tragique guerre, le Plusbosskelézautr Wogard est tombé au champ d'honneur.

Bien à vous
Lord LostJilko

Sous le choc, la princesse se saisit du premier fauteuil à sa portée, et c'est le teint blême, la main crispée sur le document qu'elle suggéra de proposer un cesser le feu de 3 jours....

Le temps de la paix était peut être enfin venu....

Ah quelle douceur, ce Monde , quand les Serviteurs de Baal se font foudroyer par les Dieux ... en tout cas , ce n'etait pas la Deesse Inszmagog ... voyons voir donc ... parjure comme elle est ... elle pourrait bien renaitre de ses cendres (c'est le cas de le dire...)

Vici suivait les négociations de paix. Depuis la disparition du "plus boss que les autres" Wogard, les armes s'étaient tues. Ses troupes restaient toutefois en alerte, et surveillaient les différents fronts : la trêve était encore fragile. D'autant plus fragile que les négociations piétinaient. Les Veilleurs et leurs alliés n'avaient pas la force de persuasion de la Waaagh, et les ennemis qui aujourd'hui négociaient l'arrêt des combats se comportaient comme si ils avaient gagné cette guerre.

La coalition qui était en train de libérer le sud-ouest de Takim était décrite comme trop puissante pour être affrontée, mais pas comme suffisamment puissante pour que ses demandes soient prises en compte. La Waaagh et ses alliés refusaient de payer un tribut de bois, pour, selon eux, ne pas renforcer les armées de leurs ennemis. 3 millions de stères de bois. Une misère, tout au plus une semaine de production de tous ceux qui étaient venus affronter les orcs. Et les libérateurs étaient peu comparés à la masse de leurs ennemis.

De toute façon, cette aumône n'était pas pour les combattants, car les Veilleurs ne font pas la guerre pour s'enrichir, mais pour assister ceux qui sont victimes d'injustice. Les Canards et les Wersats avaient jadis massivement participé à l'effort de guerre de la Waaagh, et les hordes de la Waaagh avaient dévasté le sud-ouest de Takim en partie grace à cette aide, déplaçant et détruisant de nombreux royaumes. Et aujourd'hui les victimes n'auraient aucun dédommagement de leurs agresseurs vaincus, parce que les armées de ceux qui leur avaient porté assistance étaient trop puissantes ?

Les vaincus sembler jouer avec le temps, peut-être pariaient-ils sur les divergences, la clémence et la lassitude des libérateurs pour s'en tirer à moindre coût.

Ce flottement laissait Vici perplexe. Il ne comprenait pas tout ce qui tramait, et ne cherchait pas d'ailleurs à saisir toutes les subtilités des palabres. Une seule chose était claire à ses yeux : la paix devait revenir, par le compromis ou bien par la contrainte. Si les négociations devaient ne pas aboutir, ou si ses adversaires devaient ne pas débarrasser le plancher dans le temps imparti, il irait leur apprendre personnellement le sens du mot défaite.