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 [Concours RP - Dieux de Nawakim] Slaars

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£ord Sabat




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Date d'inscription : 29/04/2008

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MessageSujet: [Concours RP - Dieux de Nawakim] Slaars   [Concours RP - Dieux de Nawakim]   Slaars Icon_minitimeVen 9 Mai - 16:51

Voilà, encore une…. Le Chef barbare souriait doucement.
Les peaux d’ours et de loups jetées sur ses épaules grandissaient encore sa carrure déjà hors norme. Un simple plastron de cuir bouilli, sur lequel débordait une barbe noire et broussailleuse, couvrait sa poitrine et son abdomen tandis que ses bras et ses jambes, troncs noueux et massifs, restaient nues. Une sangle de cuir barrait son torse et retenait dans son dos une énorme hache dont le manche dépassait de plus de trois pieds sa tête casquée d’acier et de cuir.

Le vacarme des combats retombait petit à petit, laissant la place aux râles des blessés et aux grondement des incendies, le tout ponctué de temps à autres par l’éboulement d’une masure ou les cris d’une femme.
Maintenant la fumée et la nuit menaçaient d’envahir les ruines encore chaudes de cette, autrefois, florissante cité marchande. Les hommes aux visages bariolés et encore hurlant en avaient pour quelques heures à piller ce fleuron de l’artisanat et de la culture.

Artisanat et culture…pfff….le Seigneur de guerre cracha par terre… artisanat et culture… il se répétait ces deux mots en séparant distinctement chaque syllabes, jouissant de leur exotisme. Quelle dérision, quelle inutilité et quel piètre seigneur que ce prince marchand, qui pensait que son or le mettrait à l’abri…

Le Maître de la Horde fit courir son regard de prédateur sur la scène de désolation qui s’étalait devant lui. Ses yeux reflétaient la gigue tonitruante des flammes qui, peu à peu, devenaient la seule source de lumière, éclairant la scène brutale et violente du pillage qui débutait. Partout ses hommes…ses loups…ses bêtes, se gargarisaient de cette victoire ridiculement facile.
Déjà ils rassemblaient des troupeaux de prisonniers dont le sort n’était guère enviable et extrayaient des ruines un monceaux de trésors aussi futiles que des articles de mode, de la vaisselle ou des vêtements coûteux.
L’un de ses barbares qui poursuivait un porc bien gras, passa devant lui une ombrelle de soie dans une main, une riche épée de cérémonie dans l’autre et un ostensible chapeau, sur la tête, couvert de voiles, de broderies et de rubans.
La scène aurait paru surnaturelle si ce spectacle n’était pas devenu si familier au chef barbare. Chaque pillage prenait cette tournure cocasse, tant ses hommes étaient des brutes à l’esprit pur et aiguisé, loin de cette gangrène qui pourrissait ces cités dites civilisées. Comme d’habitude ils s’amuseraient de ces babioles découvertes dans ces foyers décadents et ensuite les uns après les autres ils sombreraient ivres de victoire, d’exactions et d’alcool.
Dès le matin il faudrait rassembler tout ces régiments de soudars éparpillés au milieu des fumerolles paresseuses de cet exsangue moignon de civilisation et se remettre en route…

Debout, sur un tertre, le Chef barbare jeta un coup d’œil distrait à ce qui restait de ce seigneur, ce prince marchand, ce boutiquier trop gras. Tapant le sol du pied, le Seigneur de la Horde pensa que dessous, dans ce tertre, reposait sûrement un ancêtre de ce prince marchand bouffi de suffisance.
Aucun de ses descendants ne décrocheraient ce gros lard prétentieux pendu avec ses propres tripes et qui se balançait par saccades, au rythme des coups de dents de deux molosses ; des chiens de guerre harnachés de cuir et d’acier, appartenant à la horde et participant eux aussi au carnage général.
Personne ne le mettrait en terre avec son aïeul, avant que les corbeaux et les chiens n’en aient fait l’égal de n’importe quelle carcasse pourrissante et méconnaissable.
Le Chef barbare inspira et expira longuement l’air empreint d’odeur de fumée et de relents de viande et de sang. Le prince marchand n’occupait plus ses pensées dans l’instant, remplacé par le soucis de la route que devrait emprunter la Horde au matin.

Quelle route prendre maintenant ?? Celle de l’Est, vers la côte et s’adosser à elle pour poursuivre son œuvre de dévastation ou filer vers le Sud prendre un peu de repos dans les châteaux que ses machines de guerre daigneraient laisser debout ?
La vérité s’est qu’il hésitait encore à faire son choix. L’Est et la côte semblaient plus prometteur que la route du Sud. Il restait quelques domaines de choix, sur le littoral, qui l’attendaient lui et sa Horde. Quelques seigneurs qui s’armaient fébrilement avec une douleur au ventre en espérant que l’ouragan passerait au large…
Tous ces préparatifs pour rien ? Le chef barbare dévoila son sourire de bête féroce.
Non se ne serait pas très correct, se ne serait pas très … comment disait-on déjà dans ces salons mondains, dont les tapis ornaient désormais la tente de son harem.. se ne serait pas très fair-play...Oui voilà… faisons preuve de fair-play. Honorons de notre présence ces terres qui s'éreintent à nous préparer un accueil.
- Gruntagh ! GRUNTAGH !
Une silhouette dépenaillée et courbée, apparue aussitôt, sortant de l’ombre où elle attendait servilement d’être appelée.
- Oui votre seigneurie. Le visage entièrement tatoué de pictogrammes et le crâne couvert de scarifications, Gruntagh, souriait de toutes ses dents noircies et cassées. Je suis là, je vous entends, Ô plus grands des guerriers.
Sans même lui jeter un regard, le Chef lui lança :
- Demain nous partir à l’Est, je veux éclaireurs en route maintenant.
- J’y cours votre seigneurie.. Déjà le laquais tournait les tallons pour aller user de l’autorité que lui conférait cette requête du Seigneur de la Horde.
- Gruntagh ! Attends. Ou sont enfants et femmes de ce gros porc ? D’un mouvement du menton, le Seigneur de guerre désignait le marchand pendu…Eux encore vivants, eux pouvoir parler ?
- Oui votre seigneuries, j’ai personnellement donné moi même des ordres afin qu’auc….
- Va chercher. Moi vouloir les voir.
- Tous de suite votre seigneurie.
Gruntagh disparu, en clopinant, tantôt courant sur ses deux jambes, tantôt s’aidant d’une de ses mains.

Le Maître de la Horde revint à ses réflexions. Tous ces marchands ne juraient que pas leur argent, ils en amassaient toujours plus, et pourquoi ???
A quoi peut bien servir un métal aussi insignifiant ?
Seul l’acier est digne d’intérêt. Faire du métal pour des bijoux… quelle futilité, quelle frivolité… un homme ne se jugeait qu’à la valeur de son bras, qu’au prix de son courage, qu’à la force de son acier ; combien de vrais guerriers existaient il sur Takim ?
Si tous avaient sombré dans ces enfantillages, alors il était normal que tous périssent.

- Ô plus légitime des fléaux ? Gruntagh réapparu. Les voilà.. hin hin hin. Comme à son habitude, le petit exécutant ricanait lorsqu’il se savait auréolé de l’autorité du Chef.
Il précédait des brutes qui poussaient devant eux trois enfants mâles et une femelles adultes entravés.

Le Seigneur de guerre les détailla un moment de son regard acéré comme le fil d’une épée.
La femelle était au bord de l’effondrement… ou de l’explosion, qui pouvait savoir ?
Elle avait saisie toute l’horreur de la situation et l'inéluctabilité de son l’issue, et à ce stade là, rare sont ceux qui trouvent les ressources nécessaires à la réflexion.
Les garçons, qu’elle tentait vainement de placer derrière elle en les poussant avec ses mains ligotées, semblaient plus interrogatif.
Bien sur, ils avaient saisi l’essentiel de ce qui se passait autour d’eux, mais même terrorisés, ils n’en avaient pas encore tiré les conclusions qui n’auraient pas manquer de les plonger dans la panique totale.
Le Chef des barbares tendit son doigt vers la femme..
- Toi, pourquoi pas aimer guerre ?
La femme sanglotait le regard affolé, au comble de l’incompréhension…
- Toi, pourquoi peuple à toi pas faire guerre ????
Des larmes se mirent à couler sur les joues crasseuses de la femelle, laissant de petits sillons rose clair au milieu de la suie maculant son visage.
- Je … je … pourquoi ? je comprend pas….
Le Seigneur de guerre échangea un bref regard avec un des gardes de l’escorte et ce dernier abatis son épée sur le crâne du plus âgé des garçons.
Il s’effondra comme un pantin, sans autre manière.
Tous reçurent des éclaboussures de sang et de cervelles.
Les yeux exorbités, la femelle tomba à genoux au cotés de son enfant. Elle hurlait, enchaînant des gammes stridentes qui vrillaient les tympans des guerriers présents.
Le Chef, plus incommodé par l’hystérie de la femelle que par les morceaux de matières cérébrales qui maculaient sa barbe, s’approcha des deux plus jeunes. Il en prit un et plaça ses mains autour de son cou et serra juste assez pour que l’enfant gigote faiblement devant sa mère…
- Toi répondre…. TOI REPONDRE !!!!
Mais visiblement l’esprit de la femelle était parti voguer vers d’autres rivages. Son hurlement s’était mué en un trémolo curieux, parsemé de mots incohérents et de fragments de comptines pour enfants. Le colosse lâcha le jeune garçon qui s’effondra au sol le visage bleui et le cou noir d’ecchymoses…

- Pas possible nous et eux être même race. Nous fait de roc et d’acier et eux… eux fait de chiffons et de glaise.
Le Chef des barbares regardait celle qui encore ce matin était la femme du prince qui régnait sur cette ville.
Il lui prit une furieuse envie de la tuer sur le champ.
Il s’approcha d’elle, se baissa et lui assénât un coup de poing qui aurait assommer un ours.
Ses gémissements cessèrent et elle s’effondra sur sa progéniture, les cervicales brisées.

Le Seigneur de guerre se redressa, ses yeux scintillaient de fureur et d’orgueil. Aucune femme de son peuple ne se serait conduite ainsi face à un ennemi. Sa fureur grandissait en pensant à cette évidence, il était dans un état tel qu’il aurait pu se laisser aller à tuer n’importe qui à sa portée.

Gruntagh, dont sa longévité exceptionnelle au service du Chef de la Horde était dû en grande partie à son aptitude à déceler ce genre d’accès de colère et à sa capacité à se mettre hors de portée, recula immédiatement de plusieurs mètres, usant d’une agilité et d’une discrétion quasi-surnaturelle.
Les gardes, en revanche, mirent un battement de cœur de trop, à se rendre compte du danger de leur position, ils étaient si prêt de l’ouragan qui menaçait d’exploser.

Le chef attrapa sa hache au-dessus de ses épaules en vociférant : - TOUS LES TUER ! AVANT DEMAIN TOUS MOURIR ! Toujours hurlant il abattit sa hache. AUCUN PRISONIER, MOI VOULOIR QUE CADAVRES, QUE CHAROGNES ! Il leva et abattit de nouveau son arme, du sang jaillissait en arc de cercle à chaque remonté. MOI VOULOIR CARCASSES POURISSANTES ! ICI ÊTRE DESERT SANS VIE AVANT LEVER SOLEIL ! Encore et encore ses bras se levèrent et frappèrent, marquant le tempo pour chacune de ses phrases. NOUS PARTIR DEMAIN ET LAISSER FESTIN POUR CORBEAUX ET CAFARDS. Il scandait ses ordres à chaque nouveau corps cédant sous le tranchant de son arme. TOUS DOIVENT SAV…

- Hmmm.. Ta colère a douce saveur au palais de mon esprit. Quel délice….

Le Chef s’arrêta net dans son élan, il avait entendu cette phrase aussi clairement que si on la lui avait murmuré à l’oreille, la nuit, dans le silence de sa tente.
Il se retourna pour voir qui se permettait cette familiarité avec lui.
Il ne vit d’abord personne, il eut un petit choc en découvrant les corps sans vie de ses hommes autour de lui.

Il avait vaguement conscience qu’il en était la cause, quelque part dans son esprit il savait qu’il avait trucider ses hommes au paroxysme d’une fureur dévastatrice et incontrôlable.
Mais ce n’était pas tant de l’avoir fait qui l’intriguait, en fait ce genre de démonstration était là pour inspirer la crainte et le respect chez ses subordonnés.
Se maintenir à la tête d’une horde de bêtes féroces et brutales nécessitait de temps à autre des preuves de férocité et de brutalité plus grandes encore, c’était dans l’ordre des choses au sein de la Horde.
Non ce qui l’intriguait, c’est qu’il ne s’était pas rendu compte de ce qu’il faisait.
Et, plus encore, ce qui l’intriguait, c’était que cette voix semblait venir de nulle part...
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£ord Sabat




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MessageSujet: Re: [Concours RP - Dieux de Nawakim] Slaars   [Concours RP - Dieux de Nawakim]   Slaars Icon_minitimeVen 9 Mai - 16:52

Il fit encore un tour sur lui même.

Il remarqua Gruntagh qui l’observait de loin, caché derrière une carriole renversée. Il vit des hommes à lui qui avaient cessé leur pillage pour un temps et qui le regardaient les yeux grands ouverts dans une paralysie stupide. Alors que la leçon d’autorité et de puissance, que leur chef venait de leur donner malgré lui, s’imprégnait dans leur esprit, très réceptif à ce genre d’arguments, ils se remirent à leur activité sans plus de questions ni de cérémonies.

Non, aucun d’eux n’avaient pu parler et être entendu d’aussi loin, et mieux encore, aucun d’eux n’auraient voulu être entendu parlant ainsi à leur chef …
Il examina les carcasses lardées de coups de hache de ses hommes, puis il remarqua assit en tailleur, au cotés de sa mère et de ses frères, le dernier petits garçon qui lui souriait narquoisement.
Il fit à peine attention à la lueur rouge qui auréolait les yeux de l’enfant. En trois pas il fût sur lui, et ivre de rage, il fit un balayage avec sa titanesque hache et frappa l’enfant en pleine poitrine.

Tschoc !

Cela fit la même impression que de frapper dans le tronc d’un chêne. La lame s’enfonça de quelques centimètres mais l’enfant ne bougea pas d’un pouce, un tel coup aurait du l’ouvrir en deux et le projeter à plusieurs mètres.
Le Seigneur de guerre marqua un temps d’arrêt, sa fureur s’apaisa d’un coup, laissant la place à de l’étonnement, le gosse ne saignait même pas.

L’enfant fit la moue et gémit : - Oh noon… je commençais seulement à me lécher les babines. Es-tu si cruel que tu puisses attiser ma faim avant de me retirer l’objet de mon appétit ?

Le Chef des barbares releva le menton, le garçon paraissait si chétif, si frêle, si insignifiant devant ce monstre de muscles et d’acier :
- Toi être qui ? D’où toi venir ? Toi être chaman, sorcier ?
- Qui suis je ? Hmmm… d’un geste délicat du poignet, il libéra la hache du barbare de sa cage thoracique. Mais je suis l’expression de ta brutalité démesurée … je suis l’incarnation de ta fureur incontrôlable … je suis la matérialisation de la bestialité primale qui gronde dans la moindre parcelle de ton être… Je suis l’agonie interminable et douloureuse que connaîtront toutes les civilisations. l'enfant sourit et pencha légèrement la tête de cotés. Quand à savoir d’où je viens… ? Mais je viens de toi, je suis issue de ta colère, de ta violence. Tu me donnes le jour chaque fois que le voile rouge de ta fureur t’ôte tout jugement et raison. A chaque vie que tu écrases, que tu anéanties avec toute la violence dont tu es capable, je renaîs….

Si le Maître de la Horde ne comprenait pas tous les mots que débitait cette créature savante et surnaturelle, il saisissait, en revanche, la teneur de son discours et il commençait à comprendre qu’il était peut être là en présence d’un…
- Chaman ?? Non je n’aime guère les magiciens, sorciers ou jeteurs de sorts… Il sont lâches, trop réfléchis et maîtres d’eux même. Ils ne s’abandonnent jamais à la volupté de mes charmes. Des êtres sans aucun intérêt.
…en présence d’un dieu !
- Un dieu ? Oui je dois dire qu’il y a de ça. En fait je m’estime bien au dessus de ce ramassis de divinité affadies et ramollies. Ils sont puants de mièvres sentiments de rédemption et autres fadaises. Tous sont avachies sur des coussins rembourrés de la dévotion de leurs ineptes fidèles et ils se couvrent d’étoffes filées avec les actes de contritions de leur prophètes.
Mais en réalité que font ils d’autres à part se pavaner dans leur panthéon et apparaître, quelque fois, en songe, à un mortel illuminé qui finira sur le bûcher une fois sur deux ?
Rien !!! Rien de rien, le monde, ton monde, ne tournerait pas différemment si ils n’existaient pas.
Oui bien sur, jadis ils ont créé tout ça, les arbres, la lumière, les petits oiseaux… mais ça, ça tourne seul depuis bien longtemps sans qu’aucun d’eux n’ait eu à intervenir depuis des lustres. Regarde les oiseaux.

Quel abruti de piaf aurait besoin d’un dieu pour faire son nid ou se chercher sa chenille quotidienne ?
Qui irait prétendre : Il nous faut un dieu des petits oiseaux ??? Ridicule… Que peut on avoir à faire d’un dieu de la poésie ? Ou d’une déesse de la nature ?? ou d’une divinité des saisons ?? Pourquoi pas un dieu des ongles des pieds ou des poignées de portes ? Tous ne sont que des usurpateurs profiteurs de ces crétins de mortels qui s’imaginent qu’ils leur doivent tout !

Moi ! Moi seul existe vraiment, car Moi seul renaît dans tous les infimes instants de colère, Moi seul j’explose de vie dans les paroles de haine proférées par tout un chacun, j’existe dans tous les actes les plus passionnés et les plus aveugles, je suis dans n’importe quel geste de violence irresponsable, j’accomplis ma destiné dans toutes choses faites spontanément et sans réflexion.
Je suis Slaars, à la fois l’enfant et le père de la fureur, de la passion, de la haine et de la guerre. Je ne m’épanouis qu’au large de toute raison et de toute réflexion et je ne daigne à considérer mes actes qu’une fois qu’ils sont accomplis.

L’enfant avatar du dieux Slaars laissa passer quelques secondes :
- Cela répond-il à ta question, petit chef barbare ?
- Alors toi être dieu ? Moi pas aimer dieux. Eux capricieux et moi pas comprendre leur volonté… Et toi être pareil que les autres.

Le Seigneur barbare leva sa hache dans un grand geste mille fois répétés, qui n’était que l’expression de la seule réponse qu’il connaisse face à l’inconnue et l’incompréhensible…
...Et l’abattit sur l’enfant...

Avant que celle-ci ne le sépare en deux moitiés égales, l’avatar sourit et jouit de contentement devant l’assurance d’avoir fait un nouveau prophète en ce monde.

Nul besoin de prêtres ni de temples quand le seul fait d’agir sans réfléchir, d’agir sous le coups de la haine, de se laisser allez à la colère, d’exprimer violemment sa fureur.. quand tous ces délicieux petits travers humains suffisent à honorer son culte et à étancher sa soif d’âmes….

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Slaars est le dieux de la fureur, de la haine, de la violence et de la passion.
Il s’exprime au travers des menaces proférées, des injures faites à un être cher, de la guerre et de la colère irraisonnée.

Mais il peut se cacher dans des sentiments plus variés comme l’amour, lorsque celui ci devient une passion aveugle et destructrice.

La jalousie qui consume un être est, aussi, une manifestation de Slaars, car elle aboutit inexorablement à la haine et la colère.

La guerre est un des grands plaisir de la divinité. Les protagonistes, même lorsqu’ils ont les raisons les plus honorables et les codes les plus chevaleresques pour s’étriper, se laissent aller invariablement à la fureur et à la violence du champ de bataille.

Et rien n’est plus doux, pour Slaars, que la haine de l’autre, surtout lorsqu’elle est infondée et gratuite. Et qu’elle conduit bien entendu aux pires exactions. Exactions qui ne manqueront pas d’engendrer à leur tour des représailles aveugles.. et ainsi de suite.

Slaars est certainement le dieu le mieux honoré de tous les panthéons, alors que paradoxalement, aucun prêtre ne prêche sa parole et aucun temple n’accueille ses fidèles.
Du reste il ne se sent pas obligé d’accorder son attention ni sa bénédiction à un quelconque mortel, bien qu’il lui arrive de le faire lorsqu’il s’ennuie, juste pour pimenter son éternité.
Mais en secret, certaines personnes peuvent appeler Slaars de leurs prières.
Les faibles comme les forts se fendent parfois d’un petit mot à son attention, afin qu’ils puissent, le moment venu, bénéficier de son soutien pour déchaîner leur colère et leur haine, avec une violence redoublée, sur l’objet de leur vindicte.
Bien sur, peu d’entre eux avoueraient une telle chose après coup, mais ce genre de dévotion arrive plus souvent que l’on voudrait bien le croire…
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