tout acte a des conséquences

Saintpierre venait de s'éveiller, un jour comme un autre sur sa nouvelle terre d'acueille, Fadakim.
Il était venu ici pour passé des jours paisibles après les différentes guerres auquelles il avait participé.
La journée s'annonçait calme et Saintpierre s'apprêtait à aller pêcher.
Cela l'amusait de visiter les royaumes alentours en découvrant au fur et à mesure ses nouveaux voisins.
Saintpierre avait réussi à faire d'agréables rencontres et avait de l'éstime pour ses fadakimiens qu'il souhaitait continuer à côtoyer.
Juste avant de franchir la porte de son royaume, un des généraux de son armée débarqua en trombe devant lui.

-cheff pardonnez moi de vous importuner en ces jours de repos, mais je vous apporte des nouvelles de l'extérieur.Sachant que son général ne l'aurait jamais dérangé pour une histoire sans importance, la pêche allait devoir attendre.

-Allons boire un verre mon ami tu me raconteras toute cette histoire.

Assis devant une bière on pouvait lire l'inquiètude du général, celui ci connaissait bien Saintpierre
qui était de nature paisible mais qui pouvait entrer dans des colères incontrolables dans certaines conditions.
Et la les conditions ne présageaient rien de bon.

-chef, ce que je vais vous dire ne va pas vous plaire, alors je vais allé à l'éssentiel.
Vous vous êtes exprimé au grand jour, sur un sujet concernant les fadakimiens.

-Merci mon brave je sais encore ce que je fais... abrège veux tu...

-Vos dires ont été portés aux yeux du grand public par un seigneur qui s'en ai servit pour appuyer ses ambitions personnelles.
De la sorte il vous a fait passé pour un sot et a porté un grand préjudice à vos nouvelles connaissances fadakimienes.

Un silence s'imposa de lui même dans la taverne, les yeux de Saintpierre révèlaient la rage qui l'envahissait.
D'un geste il fît eclater la table devant lui et entra dans une colère noire.

-COMMENT CE NOMME CE SEIGNEUR ! ! ! ! ! ! !

La taverne terrorisé n'osait pas répondre mais quand leur seigneur commença à s'en prendre à la batisse elle même,
sans plus attendre et d'une voie anonyme le nom du seigneur Lebarbare2 retentit.

Saintpierre s'areratat un moment et fixant son général,
lui transmit ses ordres:

-fait savoir à ce seigneur que je n'appartiens à aucune guilde et que je n'ai pas à répondre de mes actes.
Fait lui savoir que l'affront qu'il m'a fait en me faisant passé au yeux de tous pour un idiot ne sera pas impunis.
fait lui savoir qu'il a mis dans l'ambarrât des seigneurs que j'éstime
fait lui savoir que tout ceci n'est pas acceptable et qu'il peut s'entourer de n'importe qui,
son déménagement ne sera bientôt plus un choix mais une fatalité.
regroupe mes troupes dans leur totalité et commence à marché vers ses territoires
je m'en vais de ce pas réunir notre royaume

l'assaut commencera des aujourd'hui.

-Et alors que veux tu que ça me fasse? Sa voix commençait doucement à trembler tant l'énervement devenait perceptible...

-Heu, bah j'ai besoin de ton aide un peu, tu sais bien ma chérie …

Elle tourna le dos et claqua la porte derrière elle cherchant clairement à lui faire comprendre que trop c'est trop! Cette fois ça ne se passerait pas ainsi!
Il entra dans la salle à manger sur les pas de l'humaine, ne sachant trop comment atténuer la colère de sa douce.

-C'est bien beau de te soucier du bien être de ton prochain? J'ai bien conscience que ta condition te l'impose, on ne choisit pas son métier par pur hasard. C'est très louable de ta part de t'inquiéter pour le bon développement de ce Barbare, mais tout de même... Et moi? Tu te soucies quand de moi? Toujours a vouloir faire tes guerres et jamais je ne te revois...

Sa voix s'enrayait furieusement à mesure que les mots fusaient
-Vais t'en fiche moi des voisins qu'on visite et avec lesquels on s'accoquine non mais des fois!
Un mois que j'ai pas de nouvelles, un mois que Monsieur se ressource sur son ile de fada!!! même pas invitée à sa crémaillère, pourtant tout Fadakim y était! Y avait même un article dans la gazette de Fadakim...
Elle ne lui laissait même pas le loisir de répondre, reprenant de plus belle, elle vociférait à présent.
-Et tu crois quoi? Qu'il te suffit de débarquer ici au petit jour ce matin, toquer à la porte avec un grand sourie?
Bah tu sais quoi, ça marche pas comme ça! Je ne t'ai ouvert ma porte que parce que j'ai cru à de bonnes gens à qui je fais l'aumône...
Vas donc faire mumuse avec ton rustre! Et vois si tes compatriotes sont disposés a te donner quelques buchettes, car pour moi ce sera NIET!
Sans s'en rendre compte elle criait désormais...

Elle ouvrit la main et lui tendant une boite d'allumettes, elle ajouta:
-C'est là tout le bois que tu auras de moi cette fois pour tes armes de guerre!

Joignant le geste à la parole, ulcérée, elle attrapa son sceptre, en un instant , l'ensemble des affaires appartenant au prêtre dévalaient le sombre escaliers de bois tout usé de pas répétés.
Soudain un balai apparu, il se mouvait tout seul, le prêtre s'était volatilisé. La totalité des frusques du fadakimien se trouvaient tout à coup dirigées comme par enchantement vers la porte d'entrée.

-Allez oust du balai! Dit elle d une voix enragée.
La poussière se souleva, un nuage se forma à hauteur de son nez. La magicienne éternua et se vit couverte de poussière de la tête au pied! Aussitôt, l'humain reparût. Ivre de rage, la yakimienne se contentait maintenant de regarder ses piteux habits tous encrassés, lorsque le lustre attira son attention. Dans un craquement sonore, il avait atterri sur le sol accroché on ne sait trop comment à un entremelat de cheveux roux.

-Oups c'est moi qui ai fait ça?
L'elfe releva le regard et se tourna vers Saintpierre qui sourit à la nouvelle venue.
-Voilà donc que tu fais toujours des entrées discrètes ma chère et encore une fois au moment opportun!
Regardant à présent vers la maitresse de maison, Aer n'en revenait pas ses yeux, jamais elle ne l'avait vue ainsi rouge de colère...
-Heu il se passe quoi ici?

- Chef, j'ai à vous parler au plus vite !!

Jiko tranquillement installé dans son bain bien chaud, rêvassait quant à sa nouvelle vie, il laissait ces pensée vagabonder là où elles voulaient... Ces moments de solitude étaient un trésor contre lequel il n'aurait rien troqué. Son bien le plus précieux ...
...
...

- QUOI !! TU VOIS PAS QUE TU ME DÉRANGES LA ? !!! J'espère pour toi que tes dires en vaudront la peine !!!
- Excusez moi Chef, mais une guerre se prépare !
- Et alors que voulez vous que ça me fasse ? Du moment que c'est pas sur Fadakim !
- ...
- QUOI !!! Qui ? où ? comment ? et pourquoi ?!!!!
- ben aparr...
- Abrège !
- Cible : le barbare2, assaillant : Saint Pierre et Dragibus, lieu : Nord-Est Fadakim, Raison : comportement de le barbare2
- ...
- Qu'il y a t-il chef ?
- ... ... Merci du message, tu peux disposer.

Pensif, Jiko sortit de son bain, revêtit ses habits et se dirigea vers le Palais, connaissant le chemin par coeur pour l'avoir réalisé à moulte occasions, il se perdit dans ses pensés, comment devait-il agir par rapport à ce qui se passe ? Devait-il condanner la guerre, l'encourager...non, la comprendre ? pourquoi pas, mais quelle serait ces... PAFF!!!!!!!!

- Oh excusez moi monsieur, je n'ai pas fait exprès !
- C'est de ma faute jeune homme, je ne regardait pas devant moi, excuse moi.
- Euh... Merci
- D'ailleurs qui est tu je n'ai pas souvenir de t'avoir déjà rencontré ?
- J...je suis le nouveau garçon d'écurie monsieur !
- Ah très bien ! Prépare moi mon cheval, qu'il soit prêt à partir dans trente minutes.
- Très bien !

Voyant le garçon partir à grandes enjambées, Jiko se reconcentra sur son problème... Sans s'en rendre compte, celui-ci arriva au Palais de Fadakim. Il alla alors vers ces ministres et autres personnes présentes.

- Bonjour à tous, j'ai des nouvelles accablantes, une guerre à lieu en ce moment même sur Fadakim, la cible n'est autre que le barbare2 !

Un brouhaha s'éleva de l'auditoire, ce seigneur c'était fait connaître par le passé et les réactions fût vives.

- Silence s'il vous plait, Je me rend chez Dame Gizaos dès la fin de mon discours, j'ai ouïe dire que Saint Pierre, un des assaillants, s'y trouvait, j'ai à parlementer avec lui. En temps normal je devrais proscrire toutes guerres sur Fadakim, mais le cas est exceptionnel je suis sûr que vous comprendrez pourquoi !
Sur ce, je vous laisse, je dois me dépêcher, j'invite nos ministres à me rejoindre, pour vous convaincre je peut vous garantir que Dame Gizaos reçoit comme personne en ce bas monde !!

Jiko se dirigea alors directement vers l'écurie, le chemin était long, heureusement que la magie régissait se monde, des semaines de voyages aurait été nécessaire dans le cas échéant.
Comme promis, le garçon d'écurie avait préparé son cheval comme il fallait et prêt à partir.

- Merci mon grand, à bientôt.
- Bon voyage monsieur !

Le voyage fut rapide et sans problème, la demeure de Dame Gizaos n'était plus qu'à quelques lieux, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu son amie, cela lui ferait le plus grand bien.

Arrivé devant la porte, Jiko toqua ...

Aëlissandya avait confié ses cinq enfants à Grominus dès qu'elle avait entendu la nouvelle et s'était précipitée au Palais. Une guerre sur Fadakim ! Pourquoi fallait-il que ça leur tombe dessus ?

A peine arrivée dans l'Auditorium, d'où s'élevait un véritable brouhaha, elle entendit dire que Jiko était déjà repartit pour se rendre chez Gizaos.

Elle ne put s'empêcher de marmonner quelques jurons en réalisant le voyage que cela représenterait pour l'y rejoindre. Elle ne pouvait décidément pas quitter Fadakim comme ça.

Sans plus attendre, elle se précipita sur une calèche qui arrivait tout juste au cimetière. Le pauvre conducteur sursauta de frayeur en la voyant sauter dans le véhicule sans prévenir.
- Au cimetière Sud-Ouest, tout de suite !
Il partit au galop sans attendre, ayant reconnu la Ministre de la Communication. Une fois arrivée à destination, cette dernière courut jusque chez elle.

- Grominus ! Grominus !
- Oui, dame Aël... fit l'intendant en approchant avec précipitation. Vous êtes déjà de retour ?
- Je repars tout de suite. C'est une situation de crise. Je vais devoir te confier le domaine en mon absence...
- Soyez sans crainte, madame, j'ai l'habitude de m'en occuper...
Aëlissandya allait donner des instructions supplémentaires quand elle fut interrompue par les pleurs de Swaëlia.
- Non ! M'man ! Pars pas !
La petite fut très vite rejointe par ses quatre frères et soeurs, qui se précipitèrent dans les bras de leur mère, en larme.

Elle essaya vainement de les raisonner pendant une dizaine de minutes. Puis, comprennant qu'elle n'y arriverait jamais si elle voulait être à temps chez Gizaos, elle décida de durcir le ton :
- Non, les enfants, vous restez à la maison avec Grominus ! Je reviendrai très vite.
- Alors on va chez tonton Silar ? demanda Jagounet, plein d'espoir.
Aëlissandya se surprit à espérer que Silar n'apprenne jamais comment les enfants s'étaient mis à l'appeler depuis quelques semaines. Ni personne d'autre d'ailleurs.
- Non, Silar doit partir lui aussi.
- Pff ! Tu préfères tonton Silar que nous ! lâcha W'la, boudeur.
- Quoi ?! Mais non ! s'exclama Aëlissandya, sans pouvoir s'empêcher de rougir.
Comprennant que la situation lui échappait, elle se dépécha d'embrasser les cinq petits et de partir.
Elle avait un instant envisagé de faire le voyage avec Silar. En voisins.
Sans savoir trop pourquoi, la réflexion de W'la l'en dissuada. Elle se dépécha donc de faire le trajet seule, et arriva devant la porte de Gizaos juste après Jiko...

À nouveau le heurtoir s'était mis en action et derrière la lourde porte verrouillée se trouvait encore un visiteur.
Eron arriva tout penaud :
-Ma Dame tout va bien j'ai entendu comme un grand chahut, vous n'avez rien?
Le serviteur tenait à la main la dernière soutane qui avait échappée à la fureur de la magicienne. Baissant le regard il s'aperçut bientôt que l'humaine paraissait dans un piteux état. Cachant tant bien que mal le vêtement derrière son dos, il releva les yeux sur le lustre épandu au centre de la pièce.
-Que veux tu Eron? Ne t'inquiète pas tout va bien.
-Heu c'est à dire qu'on frappe à la porte encore, je n'ai pas ouvert cette fois....
-Ca doit être encore Saintpierre qui vient demander son pardon certainement, il aura fait attendre son besoin impérieux de se rendre à la taverne, la direction que je l'ai vu prendre.. Un sourire irradiait le visage de l'humaine.
Gizaos ne prit même pas le temps de la réflexion qu'elle leva son sceptre et lança un sort de vague déferlante. Après tout quitte à laver son linge sale autant que ce soit en public...
Passant la tête par la fenêtre, elle observa le résultat, et se trouva fort dépourvu, la bise n'était même pas venue, en voyant la pauvre victime de ses frasques...
Aelissandria se tenait là fraichement recoiffée d'une solution aqueuse tirant sur le jaunâtre.
-Je passais suite à l'invitation reçue de mon président.. Il n'est pas là? Je tombe mal?
-Je ne suis pas disposée à recevoir la moindre visite aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur, ce n'est pas le moment! Il m'a semblé le voir partir avec Saintpierre sur la voie de la taverne il y a peu encore!
Puis claquant le volet derrière elle, la yakimienne se cloitra dans sa demeure sans ajouter mot, bientôt tout Fadakim frapperait à sa porte...

Aëlissandya avait à peine frappé à la porte de Gizaos qu'elle se retrouva trempée de la tête au pieds. Un instant interdite, elle s'efforça de ne pas essayer de deviner ce qui pouvait bien traîner dans cette eau jaunâtre assez nauséabonde. Elle préféra se demander pourquoi elle recevait un accueil si... si... si...
Elle n'eut pas le temps de trouver un mot approprié que déjà la fenêtre s'ouvrait, révélant une humaine visiblement dans une colère noire.

Aëlissandya eut tout juste le temps de noter une pointe de déception dans le regard de la maîtresse des lieux. De déception ou de folie, difficile à dire... Selon toute vraisemblance, elle avait très mal choisi son moment et avait reçu la douche destinée à un autre.
- Je passais suite à l'invitation reçue de mon président... hasarda l'elfe. Il n'est pas là ? Je tombe mal ?
Elle crut un instant qu'elle allait avoir droit à une autre douche. Elle songea d'ailleurs qu'elle en aurait bien besoin...
- Je ne suis pas disposée à recevoir la moindre visite aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur, ce n'est pas le moment! Il m'a semblé le voir partir avec Saintpierre sur la voie de la taverne il y a peu encore!
Et le volet claqua sans aucune pitié...

Aëlissandya resta un moment là, à se demander ce qu'elle devait faire.
Elle brûlait d'envie de rentrer chez elle, là, comme ça, en laissant tomber Jiko et cette désagréable histoire de guerre.
Elle avait aussi très envie de pénétrer dans le château de Gizaos pour lui faire regretter son accueil un peu trop sec à son gout. Ou pas assez, cela dépendait du point de vue...
Elle rêvait d'une bonne douche à l'eau de source délicatement parfumée avec des fleurs de jasmin.

Elle se décida à bouger au bout de quelques minutes. Remontant sur son cheval, elle partit sans se retourner.
Un peu plus tard, elle pénétrait tranquillement dans la taverne. Ignorant les regards étonnés qui se posaient sur elle, elle se dirigea sans hésiter vers la table où étaient déjà attablés Saintpierre, Jiko et une jeune elfe qu'elle ne se souvenait pas avoir déjà croisé. A chaque pas, elle laissait sur le sol une flaque jaunâtre.
Arrivée à la table, elle sourit :
- Bonjour à vous. Je suis venue aussi vite que possible.
Elle prit une chaise et s'assit le plus naturellement du monde, sans prêter attention aux grimaces de ceux qui étaient déjà attablés.
- Alors, que se passe-t-il exactement ?

Elle avait reconnu entre mille le pourpre des yeux du démon! Ils brillaient à présent! Son sang bouillait en elle! L'orgueil faisait dans l'agence matrimonial maintenant et le coût du conseil serait à coup sûr élevé... Ravalant ses larmes et sa rage contre Saintpierre, la tristesse avait de nouveau cédée la place à la fureur.

-Cette réponse ne te regarde en rien! Et comment oses tu souiller le nom de ma déesse rien qu'en le prononçant? Elle si pure, si douce, si bienfaisante.
Et voilà qu elle criait encore!

Après tout, il ne pouvait comprendre la foi, l'amour tout ça devait lui être étranger. Et puis quel piège était ce là encore?

-Alors démon, voici que Luminae m'envoie une nouvelle épreuve?
-Non tu t'égares sur le chemin de la colère, je ne suis là que pour prendre des nouvelles de mon ile, après tout j y vis aussi, je suis juste arrivé au bon moment il me semble...
Le sourire dont son visage s'illuminait n'augurait rien de bon...

Lasse de toutes ces émotions, elle tomba sur le premier siège venu, face à l'orc, ils se toisaient l'un l'autre ne sachant lequel approcherait l'autre le premier pour lui arracher le cœur... Se tournant autour sans pour autant remuer le petit doigt. L esprit est maitre de la pensée, les gestes n'obéissaient plus. Elle était a bout de nerf.
Elle devait rêver, rien de tout cela ne devait être réel... Sans doute allait elle se réveiller très vite, l'urgence de reprendre ses esprits se faisait pressante.
Dans un élan ultime de fureur, elle se redressa les yeux plantés dans les siens! Puis, se radoucissant soudain, songeant à sa déesse, elle fit appeler Eron :
-Bon puisque tout fadakim semble se réunir sur yakim, autant les accueillir comme il se doit ? Fait préparer tout ce qu'il faut et va faire un tour en taverne voir si tu trouves quelque fadas qui y trainerait...




D'un geste elle fit signe à l'orc de la suivre jusqu'au garde manger d'où elle sortit une pile d'assiettes qu'elle lui mit entre le mains, puis gracieusement elle garnit un charriot de victuailles, un peu de viande crue (racis certes mains bon... ) quelques pâtisseries et une corbeille de baies de toutes sortes met apprécié des elfes.
l'orc éberlué la vaisselle dans les mains s'exécuta et suivit en maugréant la maitresse de maison vers ce qui restait de la plage si belle autrefois.

Quelques temps auparavant dans la taverne...

Barbie redressa sa pancarte une nouvelle fois méticuleusement.

Citation :

OUVERT 7j sur 7, 24H sur 24, enfin presque
LA MAISON NE FAIT PAS CREDIT!

Spoiler:

Tout article commandé devra être payé!!!!

La jeune femme blonde regardait une nouvelle fois le groupe discuter ils s'étaient mis à l'écart sans doute pensaient ils ne pas être reconnu. Mais depuis le temps qu'ils arpentaient les royaumes, elle savait bien à qui elle avait à faire.

Saintpierre jeta un regard éloquent dans la direction de la serveuse pour passer commande.

Soudain étonnée, Barbie vit arriver une voyageuse gluante, de la taille d'une elfe mais dont le parfum semblait périmé. C'était la première fois qu'elle croisait Dame Aelissandria qui ne respirait pas la forêt et la nature. Désolée pour elle, elle jeta un regard empreint de sympathie vers sa fontaine rutilante qu'elle venait d'astiquer.
Elle s'installa auprès du groupe entre l'humain et le mort vivant. Tout le monde retint son souffle, partagé entre éclat de rire et répugnance, le lord se leva et présenta une chaise à la Dame. Elle prit place aux côtés du mort vivant qui l'air de rien apposa son mouchoir près de son nez.
Aërynsun toujours aussi férue de bonnes manière rirait à gorge déployée, brisant le silence glacial qui s'était installé.
La tavernière toujours aussi professionnelle, traina une serpillère et son sceau derrière la dernière arrivée, sans quoi son établissement ressemblerait vite à un bouiboui, déjà certain jour il ressemblait à un zoo... dans sa hâte de bien faire, elle oublia une flaque.

La blonde choisi d'envoyer son apprentie sans tarder leur porter de quoi repaitre leurs estomac.

âmes sensible s'abstenir....

Spoiler:

Le prêtre déjà attablé attendait sa première pinte, le voleur patientait pour son premier hydromel quant à la princesse elle salivait déjà à la vue de la corbeille de fruits.
J'espère qu'il ne va pas en venir d'autres comme celle ci, ils se sont mis dans un drôle d'état encore ceux là ce soir.... bougonnait elle pour elle même, songeant déjà aux heures passées à briquer son parquet.

Avant même qu'ils n'eurent pu toucher à la moindre préparation, ils s'évanouirent dans la nature devant la serveuse qui de stupeur tomba inanimée sur le sol.

Affairée a essuyer ses verres derrière son comptoir, la patronne participa à l'étonnement général, proférant un cri de stupeur.. Barbie lâcha son torchon, un bruit de verre brisé se fit entendre, elle se frotta les yeux bien certaine de ne pas rêver, ils avaient disparu. Ne restait d'eux qu'un délicat fumet de souffre. Puis posa le regard sur son apprentie, elle ne pu réprimer son aversion pour la débutante que voilà!

Un pilier de comptoir, par l'odeur alléchée, se retourna soudain, puis se leva promptement, d'un coup tentant d'esquisser un pas, il glissa malencontreusement sur la flaque oubliée de Dame Aelissandria, lorsque sa tête entra soudain en contact avec le dos d'un nain grincheux attablé non loin de là, un autre soulard fort habitué du vieux zinc, pourtant président. Celui ci, supportant assez mal l'affront, se retourna violemment et décocha sans tarder un splendide uppercut dans le nez de l ivrogne. Ce dernier, dans un bruit mat, s'affala de tout son long sur le sol. Son voisin ne comprenant pas l'affaire agrippa le premier tabouret à sa portée, le propulsant vers Balthazar, qui, malgré sa rudesse, esquiva le coup se penchant sur le coté. Le siège alla s'écraser en direction d'un groupe de rôdeurs occupés à trinquer allègrement. Bientôt la mêlée fut collégiale

Barbie, dans un souffle de lassitude extrême, pensa à la facture qu'ils lui laissait sur les bras, elle se dit qu'avec sa réputation, Jiko se ferait un plaisir d'honorer la dette, à laquelle la tavernière escomptait bien ajouter le prix des frais médicaux pour l'apprentie et les frais du matériel brisé dans la bagarre. Elle se promit de lui faire parvenir la note au plus vite. Enfin elle ajouta :

-Dernière bagarre après je ferme!

Saintpierre voyant arriver l'apprentie avec les collations ne savait plus où donner de la tête,
quand une grande claque d'Aërynsun lui rapela ses actuels problèmes avec sa douce...
Il se re-concentra aussitôt sur la pinte qui lui était déstinée.

Arrivé à deux pas de la table, Saintpierre se leva vigoureusement
en se ruhant sur le verre qui lui était déstiné, semblait-il qu'il avait besoin de ce détendre.
Avant même qu'il puisse l'atteindre et en l'espace d'un clignement
de paupière, le voila qu'il se retrouvait nez à nez avec Gizaos.

Tous deux s'observèrent pendant de longues minutes et au moment où Saint Pierre ouvrit la bouche,
ni une ni deux le baton de la magicienne ne tarda pas
à l'envoyer au fond de la salle pres du buffet,
ou l'elfe était déjà en train de pestiférer contre
Warpath que Saint Pierre n'avait même pas encore remarqué.

Se relevant tant bien que mal,
Saintpierre alla se réfugier auprès de lostjiko, pendant qu'Aërynsun s'était attardé à apaiser Gizaos.
Saintpierre ne comprenait plus bien tout ce qui ce passait
et en regardant autour de lui, il avait bien conscience qu'il ne s'agissait pas de n'importe qui.
En pleine scène de ménage avec une grande magicienne furieuse,
il y avait un démon de l'orgueil qui par définition n'allait pas lui faciliter la tache,
On pouvait observé un Président venu débattre d'une guerre, accompagné d'une mère de famille à l'hygiène un peu douteuse...
Aërynsun était la seule qui, pour l'instant, apaisait brievement les choses.


Ha oui!!! N'oublions pas une tavernière qui, connaissant bien les individus,
n'aurait pas beaucoup de mal à leur faire payer tout ce qui avait été commandé avec quelques dédomagements suplémentaires.


A ce moment précis Saintpierre n'avait qu'un seul souhait,
celui de voir débarquer dans la cohut certains visages familliers qui pourraient venir lui préter main forte.
Faute de pouvoir faire autrement,il se mit alors à communiquer d'une manière ancestrale
en espérant que la personne visée était encore en mesure d'user de la telépathie.

et dans un même temps Saintpierre s'adressa discretement à Lostjiko...


hééé je peux continuer à me cacher dérrière toi un moment??

C'est donc tout naturellement que le ministre de l'économie fadakimien accepta l'alléchante proposition de son camarade de président. Une petite fête, pourquoi ne pas en profiter?

Le seigneur Emendil arriva comme à son habitude des plus majestueusement, dressé sur son aigle qui entrepris un gracieux atterrissage. A peine posé, l'elfe balaya les lieux du regards avant de se précipiter vers la première personne qu'il aperçu. Et il avait fait mouche, oui, il avait réussi à récolter les informations nécessaires relatives à l'emplacement du fameux château. C'est donc avec encore plus de zèle qu'il pût se lancer dans un second atterrissage. Quelle prestance! Sa démonstration terminée, il eu la brillante idée de se diriger vers la porte de la belle demeure et d'y frapper. Pour ne point cacher sa discrète mais tellement parfaite arrivée ... un serviteur apparut derrière la porte.

- Bonjour, suis-je bien à la demeure de dame Gizaos? demanda de fort belle manière Emendil.
- C'est cela oui, que désirez-vous? lui répondit le serviteur d'un air nonchalant.
- Mais ne le savez-vous donc point mon cher ami, en tant membre du gouvernement de Fadakim, j'ai été invité à me joindre à notre bon président dans sa visite démocratique. Je suis tellement heureux de pourvoir enfin revoir Yakim. Et quelle joie que d'avoir l'honneur de participer à cette petite fête. Vous ne trouvez pas?

Lob s'empressa d'écrire une lettre à Emendil.

Toutes mes salutations seigneur Emendil,

J'aimerais savoir ce que le barbare2 a dit car il a rejoint notre guilde en disant qu'il était attaqué par plusieurs seigneur. Mais je ne veux pas mettre en péril ma guilde.

Signé Lob

Quelle mine radieuse ne fit pas Emendil en pénétrant dans la somptueuse salle. Le buffet semblait regorger de plus précieux mets des archipels, le gratin de la société nawakimienne devait avoir été invité. Il y reconnu entre autre le fameux président de Fadakim, son cher camarade Jiko, la talentueuse ministre de l'économie fadakimienne, Aëlissandya et le nom moins célèbre Saintpierre. Tous trois conversaient ensemble. Il aperçu également camouflé dans un coin de drôle d'orc fantomatique. Un DragonSoul lui avait-t-on dit. Par contre il n'avait aucune idée de qui pouvait être la mystérieuse elfe qui trainait près des buffets, surement l'apprentie de Barbie en conclu-t-il. Enfin, il aperçu la maitresse de maison qu'il ne manqua pas de reconnaitre. Il faut dire qu'il avait méticuleusement décrypté son portait de longues heures durant afin de ne point commettre une faute des plus graves. Il jugea bon de se diriger vers cette dernière en premier lieu, politesse oblige. Il avança donc gracieusement et out souriant à sa rencontre et la salua.

- Bonjour dame Gizaos, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Le seigneur Saintpierre m'a dit grand bien de vous.

Elle en fit de même avant de demander plus ample information au mystérieux seigneur.

- Mais bien volontiers, je suis Emendil, seigneur des Vorondar, membre de l'ordre Protego et actuel ministre de l'économie de Fadakim.

Mais la gente dame ne semblait pas plus avancée et pria le Fadakimien de lui n dire plus.

- Eh, bien il est tout à fait normal cela ne vous dise rien. Cette dernière décennie, notre peuple est resté terré dans les profondes forêts cette belle île. Avant cela je n'étais que général au service du tristement célèbre seigneur Terendul qui s'est fait connaitre pour sa dévotion à l'infâme Baal. Cela était une bien sombre époque pour nous et je n'aime pas trop en parler. Depuis, nous avons décider de prendre un nouveau départ sur Fadakim. Nous avons pu compter sur le soutient de seigneur Jiko et son ordre ainsi que de la prêtresse Iszmar pour nous soutenir. Depuis, moi et mon peuple sommes résolument opposés à Baal.

Cela ne sembla pas en dire beaucoup plus à Gizaos, mais elle voulu bien admettre que cela était bien triste et salua le courage des Vorondar.

- En m'engageant en politique sur Fadakim, je me suis donc fait un nom sûr l'île, mais il semble que je sois resté un illustre inconnu hors de nos terres. Peut-être auriez-vous tout de même pu entendre parler de moi une fois... Ne lisez-vous pas les fameux articles du très célèbre journaliste-reporter PPDA?

Le nom lui dit vaguement quelque chose, mais toujours rien sur ce drôle elfe. Ni une ni deux, Emendil dégaina un feuillet de fameux article pour le montrer à l'inculte humaine.

L'article

- Je vous laisse le lire si vous le voulez bien. Il me faut à tout prix aller parler à votre cher époux. Encore félicitation pour la déco, j'adore. Jiko ne s'était pas trompé en nous disant que vous receviez fort bien.

Les politesse accomplies, Emendil pu enfin se lancer dans d'autres civilités tout aussi nécessaire selon lui. Emendil se sentait totalement responsable de ce qui s'était passé il y a peu et craignait que le bon et noble Saintpierre en ait été trop affecté. Il alla donc vers le petit groupe qui discutait, salua le chef, s'interrogea brièvement sur l'état de sa collègue et se tourna vers l'honorable et preux Saintpierre.

- Bonjour, Saintpierre, mon cher ami, je suis heureux de vous revoir.

--------------------------------------------------------------------------------

Pendant ce temps là, sur Fadakim, dans la capitale, au ministère de l'économie, à l'intérieur des bureaux de l'équipe financière:

On tapa à la porte. Oswald se leva pour aller répondre puis revint.

- On a du courrier Marcel.
- Surement encore une lettre d'insulte au sujet de la hausse d'impôts... répondit Marcel en soupirant

Oswald ouvrit donc la lettre et la lu à haute voix.

Citation :

Toutes mes salutations seigneur Emendil,

J'aimerais savoir ce que le barbare2 a dit car il a rejoint notre guilde en disant qu'il était attaqué par plusieurs seigneur. Mais je ne veux pas mettre en péril ma guilde.

Signé Lob

Quelle ne fut pas la surprise des deux financiers à la lecture de ce message. Comment se faisait-t-il qu'il ait bien pu atterrir chez eux?

- Le secrétariat du chef ne devait pas savoir quoi en faire... jugea Marcel
- Alors qu'est ce qu'on lui dit?
- J'sais pas trop, il avait dit quoi celui-là? demanda Marcel
- Oh, rien de bien grave.
- Mais suffisamment pour se mettre deux seigneurs et l'état de Fadakim sur le dos... répliqua Marcel
- M'enfin, c'est pas vraiment ça, c'est surtout ce qu'il y a eu avant...
- Ah ouai c'est vrai. accorda Marcel
- Fracassage de nombreux seigneurs sûr l'île, attitude anti-démocratique, calomnie et j'en passe.
- C'est vrai, enfin maintenant les canards l'on lâché et Saintpierre aussi je crois. Y a juste notre chef et celle dla Com qui aimeraient lui faire un procès, histoire qu'on parle un peu des Fada et que les hurluberlus de son genre se calment un peu. expliqua Marcel
- Je te l'accorde, enfin j'lui conseillerais de recruter ce dangereux individu.
- T'as raison, ça ne va lui amener que des emmerdes. confirma Marcel
- En plus, j'ai entendu dire que le chef le soupçonnait d'être un serviteur de Baal.
- Ouai, mais tu sais, le chef voit le mal partout... tempéra Marcel
- Bon bref, on laissera le chef s'occuper de ça, c'est pas nos affaires.
- D'accord. acquiesça Marcel

Et les deux prodigieux financiers se remirent à faire les comptes des finances de Fadakim.

- Si on allait se rafraichir un peu à la taverne, le chef est pas là de toute façon.
- Bonne idée! admis Marcel