Quand Dante s'égare

Dame Giz, nul soif de victoire de sang ou de gloire, nul honneur ne me retiendra, je ne puis plus contenir ces mots qui me hante l'esprit mais sans les quelle je ne puis plus vivre.

Veuillez m'accorder ce regard tant espéré.
Veuillez voir cette dévotion ultime qui meut mon corps lourd de haine et de maux pour vous offrir ces quelques mots si dur à exprimé pour un être opprimé par les viles intentions.
Veuillez accepter mes amours, qu'un nouveau but anime mon âme triste en mal de compassion et de passion.

ah mon cher Dante une ame noire telle que la votre ne peux que m'émouvoir quand elle parle ainsi et je ne saurais rester une minute de plus insensible à vos douces paroles.....
je n'espère de vous rien de plus qu'un doux baiser, qui seul apaiserait les tourments de mon cœur...
C'est pour moi une telle torture de voir cette relation cachée depuis bien trop de temps.....

Dame Gizaos cette révélation nous mènera en des situations bien plus qu'épique! Mais que nul ne doute de ma dévotion, car nul ne se mettra sur mon chemin. Ce chemin qui mène au bonheur et à l'accomplissement divin final, le chemin de lumière s'élevant vers vous sans nul obstacle. Nul mal ne peut entraver la parfaite harmonie.

Rien que le secret espoir de me sentir aimer de vous me remplit de bonheur, je pourrais alors affronter chaque situation même la plus épique tant que je sais qu'au fond de votre cœur vous m'y gardez une place...
Sachez que le mien vous est acquis à jamais...

Dante, dans un moment d'allégresse extrême, un instant ou le poids des soucis s'évapore, fraction de seconde si éphémère dans le temps mais si puissante et imposante dans le coeur et l'âme unifiée des deux ennemis superficiel, déposa de ses lèvres un tendre baisé sur celle de l'humaine.
Le goût des larmes et des cendres de son domaine en feu se confrontèrent à l'amertume des pressions multipliées pour finalement s'annihiler et laisser place à seul l'exquise saveur de l'instant attendu qui sera chéri durant des âges

ah mon cher amour, l'empreinte passée de vos lèvres effleurant les miennes réchauffera à jamais mon cœur qui se meurt pour vous... Voilà une bien douce consolation pour mon âme torturée en cette période si trouble. Ce magnifique souvenir m'aidera à coup sûr à supporter la vue des soldats mort au pied de mon domaine...

Cette période de trouble n'est qu'une épreuve des Dieux pour tenté de nous faire fléchir, nous en sortirons grandis et plus forts. Soyons unis.
Ensemble nul guerre ne s'opposera à notre amour!

Voilà bien une réponse digne de vous mon cher, un Prêtre noir tel que vous n'aurai pu trouver de mots plus appropriés, oui nul n'aura jamais raison de cet amour que beaucoup jugerait impossible... Les Dieux eux mêmes ne sauraient nous séparer.

Gênée, la messagère se tortillait nerveusement dans un coin du Bureau de Dame Cassisfleur. Livide, cette derniere lisait et relisait le message qu’elle tenait entre ses mains crispées.
Son mari, son aimé, venait d’avouer publiquement l’avoir trompé avec Dame Gizaos. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux bleus. En plus de perdre un être cher, elle venait d’être humiliée devant l’ensemble des seigneurs de Nawakim. Et voila que, maintenant, ils s’affichaient sans retenue, sans pudeur ! Paradant comme un coq et une poule dans une volière ! La colère remplaça bientôt la tristesse dans son cœur.

- Alors comme cela, les Dieux ne pourront pas les séparer ! Les Dieux peut-être pas, mais mes 100 000 soldats elfes auront sans nul doute ce pouvoir !!

Avisant, un trou de souris, la messagère y plongea dedans. La haine qu’elle venait de lire dans les yeux de dame Cassisfleur ne pourrait être épanchée que dans un bain de sang.

Essoufflé, un général entra en trombe dans le bureau.

- Que se passe t-il, ma Dame ?

L’elfe se tu devant le visage écarlate de sa souveraine. La voix qui emplit le bureau était aussi froide que la banquise, aussi tranchante que la plus fine des lames. Une voix dont le calme contrastait dangereusement avec la rage qui animait l’elfe guerrière.

- Sonne le rassemblement de mes troupes. Nous partons en guerre !

- Contre qui, ma dame ?

- Face, j’arrache le cœur de mon coureur de mari et je le lui fais manger. Pile, j’arrache les lèvres de cette traitresse.

L’écu s’envola dans les airs…

Des rumeurs parcouraient tout Nawakim...
Cassisfleur était malade, elle avait attrapé la jalousitopathie, elle divaguait elle ne maitrisait plus tous ses actes....

Voici maintenant que la canette menaçait son amour pour Dante de ses soldats!!
Pourtant, cet amour était si pur, embryon déjà il était né dans le cœur de l'humaine il y a bien longtemps sans qu'elle ne puisse lutter. Même la guerre en orclandish n'avait eu raison de ses sentiments, alors des soldats elfes, Gizaos n'en avait que faire, son domaine était déjà en cendre...Et son âme continuait de se consumer pour celui qu'elle aimait.
Que la canette vienne, soit!
Gizaos l'attendrait elle avait déjà fait tricoter un joli chandail jaune pour la gallinacée accompagné d'un très bon livre sur la parfaite épouse intitulé "comment prendre soin de son mari et le garder près de soi..." cela ferait à coup sûr un magnifique cadeau de bienvenue pour la femme de son bien aimé si elle choisissait de venir sur la belle ile de Yakim...

Le chagrin fait à Dame Cassisfleur ne pouvait que révolter le seigneur Ténébran.
Les paroles de Dame Gizaos étaient autant d'appels au combat ...

Par ailleurs , traiter un canard de gallinacée était un manque absolu de culture, les canards étant des oiseaux aquatiques de la famille des anatidae.....

Autant de raison de partir en guerre, sans regret, sans pitié....

Silk reçu un message de dame Lilith :

"Transmettez à cassifleur,
que je vais m'occuper de sa rivale..
Qu'elle sèche ses larmes..
Que cette dinde retournera d'où elle vient...."

Silk dépêcha un messager vers le camp de cassisfleur, chargé de la missive et des derniers rapports de combat!

Dame Cassis, pardonnez mes pulsions mais je crois que l'énorme erreur de cette histoire est notre unions. J'ai du me noyé dans l'azur de vos yeux et la générosité de votre poitr...euh. de vos dons (des dons Oo') ^^"
Ma nouvelle orientation spirituelle ma offert une vue changée sur le monde et cette femme est l'incarnation de l'amour trop longtemps loin de mon coeur et de mon corps. Je ne puis plus vivre sans cette autre partie de mon âme.

Cassisfleur écoutait Dante.
Leur union fut une erreur. Soit, elle allait sur le champ palier à cela.

Seigneur Dante je vous libère de tout engagement envers moi. Vous êtes libre. Plus rien ne nous lie, que Dieu m'en soit témoin.

Et l'écu voletait, voletait dans les airs....

Dante le rattrapa en vol. Le poing levé, yeux fermé dos à l'elfe. Le temps de savourer l'instant,... et il le jeta violemment à terre avant de partir rejoindre sa belle.

L'écu frappa le sol avec violence et rebondit sur les pavés. Aucun bruit ne transpirait à part le tintement de la pièce sur la pierre.
L'écu finit sa course en roulant et vint glisser entre deux pavés... sur la tranche...

Le dieux de la guerre avait parlé.
Le courroux des armées elfes ne s'abattrait ni sur ce cloporte de Dante ni sur sur cette traitresse de Gizaos.

Qu'il en soit ainsi ce serait donc le Seigneur LostJiko qui paierait pour les frasques des ces amants maudits.

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