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 concours "il fait bon vivre ..." : rp de salaha

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2 participants
AuteurMessage
gargaelle
Admin



Nombre de messages : 85
Date d'inscription : 08/10/2008

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MessageSujet: concours "il fait bon vivre ..." : rp de salaha   concours "il fait bon vivre ..." : rp de salaha Icon_minitimeDim 7 Juin - 10:47

Texte de Salaha, pour le concours RP "Qu'il fait bon vivre sur les îles de Nawakim" :



Une journée comme les autres se profilait à l'horizon. Les royaumes dormaient encore paisiblement alors que le soleil pointait déjà ses premiers rayons sur les plages. Les pêcheurs les plus matinaux préparaient leurs canes et filets, les bûcherons affûtaient leur hache, les chasseurs leur flèches et épées. Quelques voleurs se mettaient au lit, recomptant leur butin de la veille. Le calme régnait partout en cette contrée paisible de Nawakim. Partout ? pas exactement...

Loin de cette tranquillité apparente, les boucliers s'entrechoquaient déjà en quelques plaines. Les cadavres tombaient sous le fer. Le sang souillait les rivières. Les soldats mourraient par milliers chaque jour, et chaque jour autant venaient prendre la place de leurs aînés. La grande guerre avait connu une triste fin. Cela ne suffisait pourtant à certains. Et si la paix avait gagné ce monde enfin, les querelles de voisinage allait toujours bon train.

Dans cette tumulte, les seigneurs, eux, ne connaissait que le soucis de devoir organiser leur domaine au mieux. Dans le fond, seules leurs troupes connaissaient le prix du sang. Le prix des ressources lui par contre inquiétait bien plus les tyrans que le sort de leur piétaille. Il faut dire qu'il allait flambant. En ces temps où l'or n'avait plus de valeur, le bois et le sable coûtait plus que vie.

Sur le marché de la capitale, les commerçant affluaient déjà. Dès les aurores, ils se préparer, affûtant leur boulier, à arnaquer nigauds et badauds. En quelques coins de la place, on trouvait quelques aventuriers exposant comme bétails monstres des plus féroces, réduit à la servitude à la force de l'acier.

La servitude, voilà bien en quoi se résumait l'existence de certains. En ces temps reculées, la liberté était privilège de peu de gens. Et à cette heure du début du jour, marauds, serfs et servantes s'afféraient déjà au bon plaisir de leur maître. Dans un château bien sombre d'ailleurs, on finissait d'enterrer les sacrifiés de la veille. Sacrifices offerts sur l'autel de la colère de leur maîtresse, ils avaient commis la faute de se trouver sur son chemin aux plus mauvais instants.

En d'autres demeures la vie de servant était plus douce bien entendu. Il ne leur était demander que travail et fidélité. Travailler toute la journée pour ne rien gagner, quel chance ne trouvait vous pas ? Les serfs ne pouvaient qu'envier leur lointain cousin ouvrier, leur destin n'était pas là. Ouvrier, voilà bien un métier rentable. Enfin, étant payé en or, ils n'iraient certes pas bien loin.

Toutefois cessons ce tableau funeste des existences sans importance et revenons aux seuls sujets dignes d'intérêt, les nobles du royaume. Ha qu'il faisait bon vivre sur nos îles en cette époque, pour quiconque portait ce titre !

C'est ainsi, qu'en cette belle matinée de printemps, un seigneur quelque peu enrobé se saisissait de son panier d'osier et de sa canne à pêche en or, incrustée de diamant. Enfilant ses bottes de cuir de coutoreux, son manteaux en fourrure de tigre blanc et son chapeau ornée d'une plume de Quetzacol, il se dirigea sifflotant vers son cher étang. Quelques mètres plus loin, il s'asseyait, essoufflé, aux bords de l'eau claire, ordonnait à ses serviteurs de lâchait les poissons, installer sa canne et lui apporter quelques victuailles pour passer le temps.

Là était la vie de luxure de certains, car le plaisir n'a nul mesure en ces temps de paix. Loin des tumultes et des soucis, à sa table de bois vernis, quelque poète écrivait ses vers du jour :

"Nouvelle journée ensoleillée,
Sous la paix bien aimée,
Sois en louée sage divinité,

Respecté et vénéré sois-tu,
Pour toutes tes vertus,
Nous n'en serons jamais déçu."

Que voulez-vous, en ces temps de contemplations, la naïveté et le despotisme faisait aussi floraison. Toutefois d'autres vaquaient à occupation plus rude. A bien des lieux de là, dans un sous-bois, se camouflait seigneur rodeur. Par les dons octroyait par mère nature, il avait pisté une créature digne de son intérêt. Il en était persuadé, elle venait de cette forêt. Il ne restait à trouver que dans lequel de centaines d'hectare elle se cachait. Mais la patience est le propre du chasseur, il parviendrait à ses fins avant la fin du jour, nul doute la dessus.

La journée avançait dans la sérénité. Quand midi sonnait, les tables se remplissaient de mets tant fameux que variés. Certains se régalait de soupes, de végétaux, ou de viande commune. D'autres commandaient des plats plus raffinés, venant de terre lointaine. D'autres encore se régalait du sang de leur dernière victime. Et puisque la diversité ne manquait en ces terres, on pouvait aussi apercevoir une poule invitée à la table de canards, ni l'un ni les autres ne servant pourtant de déjeuner, et un ours dressait un pic-nic dans une grotte. Pendant ce temps, une drow d'humeur morbide se prenait à rêver de dévorer les humanelfes à naître d'une Reine récemment couronnée. Et une sirènange de venir lui chassait cette idée saugrenue de l'esprit en lui proposant à la place des carottes et des navets.

Pour sûr, on aura tout vu en ces terres, et plus d'un s'y perdrait. Pour sûr cependant, peu s'en lasserait. L'animation n'y manque point et nul jour au précédent n'y ressemble.

C'est ainsi que ce jour là fut différent pour bien des gens. On annonça tout d'abord, en ce début d'après-midi, qu'on avait retrouvé un dragon endormi. Les aventuriers préparait déjà leurs armes et armures, certains s'en léchant même les babines. Était prévu aussi une prochaine foire en l'île de Dakim. Des jeux de hasards s'organisait déjà en la taverne de la capitale. Quelques monstres à traquer avaient vu leur tête mise à prix sur les murs des auberges. Les commerces coulaient leur dernier stock en prévision du bilan du jour suivant.

La vie suivait son court, alors que certains pensaient leurs plaies, essuyaient leurs chagrins. Les royaumes avaient connu bien des départs. Des héros disparaissaient, des légendes s'écrivaient. Beaucoup d'encre avait coulé plus encore restait à utiliser. Car pour sûr, l'histoire ne s'arrêtait point là.

La fin du jour approchait et père soleil se couchait. Mère lune, déesse des nuits pointait timidement sa belle rondeur sur les cimes des plus hauts sommets. En ces heures sombres où les ténèbres deviennent maîtres de ces terres, les créatures nocturnes montraient leur visage. Quelques retardataires, pas encore chez eux, faisaient les frais de cette danse macabre. Quelque pêcheur, endormi près d'un ruisseaux, se réveillait au fond d'une tombe. Les premiers sacrifices humains se faisait entendre dans les recoins sombres des huit îles. En ces heures où les bons se terrent, vint au tour des démons de se faire plaisir. D'autres occupations, d'autres joies, mais sans nul doute un bonheur réel ressortira de cette nuit, à l'image du jour qui l'a précédé.

Au final, en ces temps reculés, chacun trouvait joie et prospérité dans le sens qu'il le souhaitait, et chacun avait la vie qu'il méritait.
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Salaha

Salaha


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Age : 114
Date d'inscription : 03/12/2008

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MessageSujet: Re: concours "il fait bon vivre ..." : rp de salaha   concours "il fait bon vivre ..." : rp de salaha Icon_minitimeLun 8 Juin - 11:28

Le même, avec la mise en page en prime, les fautes de langue en moins...




Une journée comme les autres se profilait à l'horizon. Les royaumes dormaient encore paisiblement alors que le soleil pointait déjà ses premiers rayons sur les plages. Les pêcheurs les plus matinaux préparaient leurs cannes et filets, les bûcherons affûtaient leurs haches, les chasseurs leur flèches et épées. Quelques voleurs se mettaient au lit, recomptant leur butin de la nuit. Le calme régnait partout en cette contrée paisible de Nawakim. Partout ? pas exactement...

Loin de cette tranquillité apparente, les boucliers s'entrechoquaient déjà en quelques plaines. Les cadavres tombaient sous le fer. Le sang souillait les rivières. Les soldats mourraient par milliers chaque jour, et chaque jour autant venaient prendre la place de leurs aînés. La grande guerre avait connu une triste fin. Cela ne suffisait pourtant à certains. Et si la paix avait gagné ce monde enfin, les querelles de voisinage allaient toujours bon train.

Dans ce tumulte, les seigneurs, eux, ne connaissaient que le soucis de devoir organiser leur domaine au mieux. Dans le fond, seules leurs troupes savaient le prix du sang. Le prix des ressources lui par contre inquiétait bien plus les tyrans que le sort de leur piétaille. Il faut dire qu'il allait flambant. En ces temps où l'or n'avait plus de valeur, le bois et le sable coûtaient plus que vie.

Sur le marché de la capitale, les commerçants affluaient déjà. Dès les aurores, ils se préparaient, affûtant leur boulier, à arnaquer nigauds et badauds. En quelques coins de la place, on trouvait quelques aventuriers exposant comme bétails monstres des plus féroces, réduits à la servitude à la force de l'acier.

La servitude, voilà bien en quoi se résumait l'existence de certains. En ces temps reculés, la liberté était privilège de peu de gens. Et à cette heure du début du jour, marauds, serfs et servantes s'afféraient déjà au bon plaisir de leur maître. Dans un château bien sombre d'ailleurs, on finissait d'enterrer les sacrifiés de la veille. Sacrifices offerts sur l'autel de la colère de leur maîtresse, ils avaient commis la faute de se trouver sur son chemin aux plus mauvais instants.

En d'autres demeures la vie de servant était plus douce bien entendu. Il ne leur était demandé que travail et fidélité. Travailler toute la journée pour ne rien gagner, quel chance ne trouvez-vous pas ? Les serfs ne pouvaient qu'envier leurs lointains cousins ouvrier, leur destin n'était pas là. Ouvrier, voilà bien un métier rentable. Enfin, étant payé en or, ils n'iraient certes pas bien loin.

Toutefois cessons ce tableau funeste des existences sans importance et revenons aux seuls sujets dignes d'intérêt, les nobles du Royaume. Ha qu'il faisait bon vivre sur nos îles en cette époque, pour quiconque portait ce titre !

C'est ainsi, qu'en cette belle matinée de printemps, un seigneur quelque peu enrobé se saisissait de son panier d'osier et de sa canne à pêche en or, incrustée de diamant. Enfilant ses bottes de cuir de coutoreux, son manteaux en fourrure de tigre blanc et son chapeau orné d'une plume de Quetzacol, il se dirigea sifflotant vers son cher étang. Quelques mètres plus loin, il s'asseyait, essoufflé, aux bords de l'eau claire, ordonnait à ses serviteurs de lâcher les poissons, d'installer sa canne et de lui apporter quelques victuailles pour passer le temps.

Là était la vie de luxure de certains, car le plaisir n'avait nulle mesure en ces temps de paix. Loin des tumultes et des soucis, à sa table de bois vernis, quelque poète écrivait ses vers du jour :


"Nouvelle journée ensoleillée,
Sous la paix bien aimée,
Sois en louée sage divinité,

Respecté et vénéré sois-tu,
Pour toutes tes vertus,
Nous n'en serons jamais déçu."

Que voulez-vous, en ces temps de contemplation, la naïveté et le despotisme faisaient aussi floraison. Toutefois d'autres vaquaient à occupation plus rude. A bien des lieux de là, dans un sous-bois, se camouflait seigneur rodeur. Par les dons octroyaient par mère nature, il avait pisté une créature. Il en était persuadé, elle venait de cette forêt. Il ne restait à trouver que dans lequel de ces centaines d'hectare elle se cachait. Mais la patience est le propre du chasseur, il parviendrait à ses fins avant la fin du jour, nul doute là dessus.

La journée avançait dans la sérénité. Quand midi sonnait, les tables se remplissaient de mets tant fameux que variés. D'aucuns se régalaient de soupes, de végétaux, ou de viande commune. D'autres commandaient des plats plus raffinés, venant de terres lointaines. D'autres encore faisaient panse pleine du sang de leur dernière victime. Et puisque la diversité ne manquait en ces terres, on pouvait aussi apercevoir une poule invitée à la table de canards, ni l'un ni les autres ne servant pourtant de déjeuner, et un ours dressant un pic-nic dans une grotte. Pendant ce temps, une drow d'humeur morbide se prenait à rêver de dévorer les humanelfes à naître d'une Reine récemment couronnée. Et une sirènange de venir lui chasser cette idée saugrenue de l'esprit en lui proposant à la place des carottes et des navets.

Pour sûr, on aura tout vu en ces terres, et plus d'un s'y perdrait. Pour sûr cependant, peu s'en lasserait. L'animation n'y manque point et nul jour au précédent n'y ressemble.

C'est ainsi que ce jour là fut différent pour bien des gens. On annonça tout d'abord, en ce début d'après-midi, qu'on avait retrouvé un dragon endormi. Les aventuriers préparaient déjà leurs armes et armures, certains s'en léchant même les babines. Était prévu aussi une prochaine foire en l'île de Dakim. Des jeux de hasards s'organisaient déjà en la taverne de la capitale. Quelques monstres à traquer avaient vu leur tête mise à prix sur les murs des auberges. Les commerces coulaient leur dernier stock en prévision du bilan du jour suivant.

La vie suivait son court, alors que certains pansaient leurs plaies, essuyaient leurs chagrins. Les Royaumes avaient connu bien des départs. Des héros disparaissaient, des légendes s'écrivaient. Beaucoup d'encre avait coulé plus encore restait à utiliser. Car pour sûr, l'histoire ne s'arrêtait point là.

La fin du jour approchait et père soleil se couchait. Mère lune, déesse des nuits, pointait timidement sa belle rondeur sur les cimes des plus hauts sommets. En ces heures sombres où les ténèbres deviennent maîtres de ces terres, les créatures nocturnes montraient leur visage. Quelques retardataires, pas encore chez eux, faisaient les frais de cette danse macabre. Quelque pêcheur, endormi près d'un ruisseaux, se réveillait au fond d'une tombe. Les premiers sacrifices humains se faisaient entendre dans les recoins sombres des huit îles. En ces heures où les bons se terrent, vint au tour des démons de se faire plaisir. D'autres occupations, d'autres joies, mais sans nul doute un bonheur réel ressortira de cette nuit, à l'image du jour qui l'a précédé.

Au final, en ces temps reculés, chacun trouvait joie et prospérité dans le sens qu'il le souhaitait, et chacun avait la vie qu'il méritait.
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