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 concours "il fait bon vivre ..." : rp d'Hécate

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AuteurMessage
Hécate




Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 11/05/2009

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MessageSujet: concours "il fait bon vivre ..." : rp d'Hécate   concours "il fait bon vivre ..." : rp d'Hécate Icon_minitimeMer 29 Juil - 16:29

Mortelles apparences que les terres de Nawakim, d’une joie, d’un tourment, elles s’abreuvent et nous laissent en demeure.

Mais approchez, ne craignez rien, si ce n’est... votre fin.

Il était une fois, en un village reculé, en des temps oubliés, une famille recomposée. Narsielle, jeune femme elfe, tout au plus centenaire, avait sur les hommes pouvoir de tout, aveuglés qu’ils étaient devant sa gracile silhouette éblouissante. Merok, son époux, hobereau de son hameau avait, du deuil de sa femme, fait de Narsielle sa compagne et en ses yeux alanguis, renaissait peu à peu à la vie. Miliana, la cadette, avait hérité de sa mère la souplesse et le port princier du à son sang et, de son père, l’avidité de l’existence, d’un souffle que l’on sait éphémère. Tràn, l’ainé, fils de la première union de son père, arrivait à l’âge d’homme, ses cheveux ailes de corbeaux encadraient de manière désordonné un visage angulaire et perçant, on le destinait aux ordres, il aspirait aux arcanes des sages.

Mais que serait cette petite famille sans Timon, le chat éclair qui, de Salamandre, sa cousine avait hérité la maîtrise du feu, et de Caméléon, son grand-père, la faculté de changer à guise de ses humeurs, teintes et couleurs, faisant de son pelage, l’idéal camouflage.

Présentation étant faites, venez, suivez moi ou arrêtez là… à vous de choisir...

C’était une de ses chaudes après-midi d’été, une de ses après-midi où Narsielle et Merok avaient encouragé leurs enfants à aller faire une grande promenade, histoire d’être un peu tranquille, rien que tous les deux car, comme ils le disaient souvent à Miliana, il est des enchantements qu’elle n’était pas encore en âge de comprendre. Enfin, Miliana avait abandonné l’idée de percer le Mystère, tout du moins, par l’entremise de ses parents.

- Dis Tràn, c’est quoi les charmes sur lesquels travaillent papa et maman quand ils nous demandent de nous ballader ? Demanda-t-elle, à la lisière de la forêt murmurante, à son demi-frère qu’elle considérait depuis toute petite comme un puits de connaissances.

Tràn vira à l’écarlate et concentra son attention sur la flore environnante.


- Et bien, on appelle cela le charme du fin’amor, d’une fusion d’âme et de corps, il renforce l’éternité d’une félicité partagée. Les dernières syllabes flottèrent dans l’air immobile d’une nature tranquille.

- Rien compris.
Miliana fit une petite moue boudeuse, elle sentait encore une fois qu’il lui faudrait grandir pour comprendre grand nombre des mystères contenus en ces terres.

Changeant de sujet, il l’entretint de la forme du monde, de cet archipel formé de huit îles jumelles, des luttes incessantes que menaient les seigneurs pour la sécurité ou par cupidité, des Grandes Guildes de Nawakim et notamment de celle qui plaisait le plus à sa jeune sœur, celle des emplumés, comme elle se plaisait à les nommer. Leur chef était une liche loufoque de plusieurs siècles atteinte du syndrome phobique de la kabbale. Leur second, un petit nain malicieux et humble qui sous des apparences bonhommes, était en réalité un comploteur de renom.

Tràn en arrivait au passage sur la sage et mystérieuse première mage de la guilde, ravi par le susnommé petit nain sybarite quand, des fourrés environnants, un grondement se fit entendre.

Il n’y avait de doutes sur l’origine de cette mise en garde, vite, il fallait fuir. Miliana monta sur le dos de son frère et ce dernier, mu par l’énergie, mère de survie, fila telle une flèche sur le sentier boisé.
Derrière eux, des bruissements annonciateurs les poursuivirent et se rapprochèrent dangereusement. Que Tràn aurait aimé que son père valeureux soit là, Miliana avait beau être légère, bientôt, il serait à bout de force et il devrait faire face à la créature de terreur.

Ils finirent par déboucher en une petite clairière et c’est là qu’épuisé, il tomba, entrainant sa sœur dans la chute. Ils se relevèrent tous deux, contusionnés certes, mais l’esprit alerte, devant eux, le monstre qui allait causer leur perte, un Saluki !

Le Saluki, familier de la déesse Gargaelle, était un cerbère des forêts, de la taille d’un poney, le poil court et dru, prédateur qui n’avait peur de rien et qui, de ses trois têtes aux crocs impressionnants pouvaient déchiqueter un coutoreux en l’espace d’un instant.

Miliana tremblait de tous ses membres, elle n’en avait jamais vu auparavant. Son frère se plaça au devant d’elle et, de ses mains nues, s’apprêtaient à la protéger au péril de sa vie.
Les trois crêtes de coq qui ornaient le sommet des têtes du Saluki se mirent à frétiller, proies faciles, il avançait tranquillement, l’écume aux lèvres.

Il n’était plus qu’à une dizaine de pas de son repas quand il poussa un couinement de chiot et bondit sur une souche morte, les poils de son fondement fumants.

Miaou, Miaou-Miaou, d’une démarche féline et tranquille, Timon apparut derrière le monstre, en une robe qu’il avait choisi rousse avec des reflets cuivrés.

Le Saluki, la surprise passée, descendit de son abri et fit face au minuscule petit chat. Un grognement venu du fin fond des enfers résonna dans toute la forêt, forçant les enfants à se couvrir les oreilles de leurs mains.

Miaaaaaa-où ? Fut la réponse d’un Timon toujours aussi imperturbable qui se léchait d’ailleurs avec attention la papatte gauche puis, avec beaucoup de précision, la passa derrière son oreille.

Le Saluki n’en put plus et bondit sur le petit achat avec une férocité diabolique pour, en un nouveau couinement , rejoindre sa souche déjà vu, les poils à nouveau roussis.


Miaaaaaa-où? Timon n’avait bougé que de quelques pas et sa robe s’était faite fort sombre.

Plus vif que le déluge en une nuit de tonnerre, le Saluki, de ses trois gueules ouvertes, promesse de mort imminente, fondit sur un petit chat occupé à se lisser le poil. Un craquement sourd et lugubre se fit entendre.
Boitillant, le Saluki essayait de détacher un Timon qui, ses petits crocs plantés dans la patte arrière du monstre, essayait en même temps de se gratter l’oreille droite.

Faisant des bonds à droite, à gauche, il finit par envoyer le petit chat dans les airs, lequel se reçut avec beaucoup de grâce sur la branche d’un vigoureux chêne proche et, finit de sa gratter l’oreille en un ronronnement de satisfaction.

Le Saluki fulminait et des ses naseaux sortait une sombre fumée, monstre du feu, sa colère révélait ses plus obscurs pouvoirs.

Les enfants voulurent crier mais en furent incapable, frappés par la soudaineté de la fatalité. Des gueules béantes avaient jailli trois cônes de feu qui instantanément embrassèrent l’arbre qui ne fut plus qu’un sinistre mur de flammes.

La créature se retourna alors vers les enfants, son repas ne l’avait que trop attendu.

Tràn était prêt, il vengerait Timon du mieux qu’il pourrait. Derrière lui, sa petite sœur pleurait. Le monstre avançait en sa faim bestiale.


Miaaaaa-où ?

Le Saluki n’eut que le temps de tourner l’une de ses trois têtes que l’arbre enflammé s’effondra sur son dos en un brisement d'échine et qu’un petit chat, au pelage carotte, en émergea, toujours fort préoccupé à se gratter l’oreille.

Avoir cousine Salamandre n’était pas sans avantage…

Les enfants coururent prendre le petit chat dans leurs bras, Miliana pleurait toujours mais de joie.
Timon ne semblait en rien surpris et les regarda calmement.

Miaaaaaa-où ?
La petite fille eut l’idée de lui gratter l’oreille et il se pelotonna contre elle en un ronronnement heureux


The end...


Note de Timon : Qu’est-ce qu’il faut pas faire pour que l’on nous gratte l’oreille... Miaaaaa-où ?
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